Adventiste a écrit :
1 Corinthien 8 à 10 Sujet viandes sacrifiées aux idoles. Ne sort pas du sujet que l'auteur a voulu amener dans sa lettre.
C'est un commandement de Jésus qui déclara pur tous les aliments, ce que Paul avait parfaitement compris car il applique cela quand vous êtes invité chez un non-croyant où vous pouvez trouver à manger du thon par exemple qui est un poisson dans écailles (impur au regard de la Loi).
(Luc 10:8) 8 “ De plus, partout où vous entrerez dans une ville et où l’on vous recevra, mangez ce qu’on placera devant vous [...]
(Marc 7:19) [...] Ainsi il déclarait purs tous les aliments.
Au sujet de la connaissance de Noé elle provenait de l'ordre de Jéhovah :
(Genèse 7:1-3) [...] Jéhovah dit à Noé : “ Entre dans l’arche, toi et toute ta maisonnée, car tu es celui que j’ai vu juste devant moi parmi cette génération. 2 De toute bête pure, tu dois prendre pour toi sept par sept, le mâle et sa femelle ; et de toute bête qui n’est pas pure, deux seulement, le mâle et sa femelle ; 3 également des créatures volantes des cieux, sept par sept, mâle et femelle, pour conserver en vie une descendance à la surface de toute la terre [...]
Aussi Noé savait au nombre de couples de bêtes que Dieu amena devant lui lesquelles étaient pures et lesquelles ne l'étaient pas, cependant on remarque ceci :
Aucune distinction ne fut faite pour les créatures volantes des cieux, et aucune connaissance ne fut donné au sujet de tout ce qui vit dans les eaux.
Poissons
Purs et impurs. La sagesse du roi Salomon englobait le domaine des sciences naturelles, y compris une certaine connaissance des poissons (1R 4:33), mais les Écritures ne nomment aucune espèce en particulier.
Toutefois, la Loi faisait une distinction entre animaux aquatiques purs et impurs. Seuls ceux qui avaient des nageoires et des écailles étaient purs sur le plan rituel et consommables ; étaient donc écartées les créatures telles que les poissons-chats, les anguilles, les lamproies, les raies, les requins et les crustacés, dont beaucoup vivent d’eaux usées et de matières en décomposition et sont souvent contaminés par les bactéries qui sont à l’origine des fièvres typhoïde et paratyphoïde (Lv 11:9-12). Les pêcheurs israélites devaient donc séparer les bons poissons de ceux qui étaient impropres à la consommation, un point que Jésus souligna dans l’exemple de la senne. — Mt 13:47, 48.
Oiseaux
Après le déluge, Noé offrit en sacrifice des “ créatures volantes pures ” ainsi que d’autres animaux (Gn 8:18-20). À partir de ce moment-là, Dieu permit que l’homme ajoute les oiseaux à son alimentation, à condition que le sang ne soit pas mangé (Gn 9:1-4 ; voir aussi Lv 7:26 ; 17:13). Si certains oiseaux furent à l’époque appelés ‘ purs ’, ce fut donc sans doute parce que Dieu avait indiqué de quelque manière qu’ils étaient agréés pour les sacrifices ;
selon le récit biblique, du point de vue alimentaire, aucun oiseau ne fut qualifié d’“ impur ” avant l’introduction de la Loi mosaïque (Lv 11:13-19, 46, 47 ; 20:25 ; Dt 14:11-20). La Bible ne précise pas selon quels facteurs certains oiseaux étaient déclarés “ impurs ” du point de vue religieux. Par exemple, alors que la plupart d’entre eux étaient des oiseaux de proie ou des nécrophages, tous ne l’étaient pas (voir HUPPE). Cette interdiction fut levée après l’établissement de la nouvelle alliance, comme Dieu le fit comprendre à Pierre par une vision. — Ac 10:9-15.
Animaux purs et impurs. On note une classification des animaux dans les instructions que Dieu donna à Noé : celui-ci devait prendre avec lui dans l’arche sept représentants de toute espèce pure et deux de toute espèce impure (Gn 7:2, 3, 8, 9). Puisque Dieu n’avait pas encore autorisé les hommes à manger de la viande, cette distinction entre animaux purs et impurs se fit probablement d’après ce que Jéhovah jugeait convenable pour les sacrifices. C’est pourquoi, lorsqu’il sortit de l’arche, Noé sut distinguer les animaux purs qu’il convenait d’offrir sur l’autel (Gn 8:20). Noé et sa famille pouvaient alors manger n’importe quel animal, sans restriction. Jéhovah leur dit en effet : “ Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. ” — Gn 9:3.
La loi que Dieu donna plus tard aux Israélites introduisit donc une distinction nouvelle en décrétant que certains animaux étaient purs et propres à la consommation, alors que d’autres, jugés impurs, étaient interdits à la consommation. L’Écriture donne ces précisions : “ Toute créature qui a le sabot divisé et qui présente une fente complète aux sabots et qui rumine parmi les bêtes, voilà ce que vous pouvez manger. ” (Lv 11:3). “ Tu ne dois manger aucune chose détestable d’aucune sorte. Voici quelle sorte de bête vous pouvez manger : le taureau, le mouton et la chèvre, le cerf, la gazelle et le chevreuil, la chèvre sauvage et l’antilope, le mouflon et le chamois ; toute bête qui a le sabot divisé et qui présente une fente complète lui partageant le sabot en deux sabots, et qui rumine parmi les bêtes. ” — Dt 14:3-6.
Les animaux qui ne remplissaient pas une de ces conditions requises ou les deux ne pouvaient être mangés par ceux qui étaient soumis aux exigences de l’alliance de la Loi. Parmi les animaux interdits figuraient le daman, le lièvre, le porc et le chameau. Il était également interdit de manger un animal “ qui marche sur ses pattes ”, ce qui incluait sans doute le lion, l’ours et le loup. — Lv 11:4-8, 26, 27 ; Dt 14:7, 8.
Ces restrictions d’ordre alimentaire ne s’appliquaient qu’aux hommes assujettis à la Loi de Moïse, car Lévitique 11:8 dit : “ Ils sont impurs pour vous ”, c’est-à-dire pour les Israélites. Quand, grâce à la mort sacrificielle de Jésus Christ, la Loi fut abrogée, ces interdictions furent annulées, et tous les humains purent de nouveau s’en tenir aux dispositions plus larges que Dieu fit connaître à Noé après le déluge. — Col 2:13-17 ; Gn 9:3, 4.
Puisque les restrictions relatives aux aliments impurs furent abolies en même temps que le reste de la Loi, on peut se demander pourquoi, trois ans et demi après, Pierre n’avait encore jamais mangé d’animaux ‘ impurs ’. (Ac 10:10-15.) N’oublions pas que l’annulation de la Loi amena de grands changements dans la vie des disciples du Christ. Il leur fallut donc naturellement un certain temps pour en apprécier toute la portée.
Voilà qui prouve que Noé n'avait pas la connaissance de ce qui avait été déclaré impur du point de vue alimentaire dans l'alliance de la Loi mosaïque.