Re: Le développement de la vie intra-utérine!
Posté : 31 mars14, 20:28
Tu prends le problème à l'envers. Pose-toi la question suivante : "L'embryon a-t-il le droit de vivre ?"
Ce n'est pas une sanction, c'est simplement le fait d'assumer la responsabilités des actes que l'on pose, et de leurs conséquences.
Tu avances des justifications de l'avortement, et tu refuses de les voir appliquées à des cas qui présentent les mêmes critères (incapacité, notamment). Prendrais-tu conscience des limites de ton raisonnement et/ou de la dangerosité de celui-ci ?
C'est bien évidemment sous l'angle de la science et de la morale que le débat doit être situé. Il manquait un mot dans mon propos : "que".
L'embryon a une histoire également, et cette histoire s'inscrit dans la société. Il existe pour la femme qui le porte, il existe pour la science. Comment peut-on exister et ne pas avoir d'histoire ? Parce qu'il n'est pas répertorié officiellement, que son nom n'est pas retranscrit sur des registres ? Je te signale que le nouveau-né lorsqu'il est sorti n'est encore inscrit sur aucun registre. Alors, va encore plus loin et déclare-toi favorable à la suppression du nouveau-né tant qu'il n'est pas déclaré officiellement. Je te signale qu'il n'a pas plus d'histoire dans "la société" que les dix secondes précédant sa naissance.
Le nouveau-né est lui aussi incapable de s'exprimer. Fais l'expérience et demande un peu, même à un bébé de 12 mois, s'il préfère qu'on le supprime ou qu'on le laisse vivre. S'il te répond, tu me préviens. Mais si la femme qui porte l'embryon a le droit de le faire supprimer, pourquoi l'homme qui est son géniteur n'a aucun droit ? Il n'est pas un étranger, lui. Mais tu sais que ton argument ne vaut pas tripette : est-ce que madame X a le droit de tuer son enfant de 4 ans (si le père est d'accord, bien entendu) sans tenir compte de l'avis des étrangers ? Ah non, l'histoire dans la société ! Il a une "histoire" ! L'embryon aussi a une histoire. Il a même déjà un dossier médical.
Sans vouloir te vexer, tu as une sacrée tendance à l'hypocrisie. Tu prends parti dans un débat, et tu refuses d'envisager les conséquences de ce que tu justifies. Si on commence à déterminer que l'embryon n'a pas le droit de vivre parce qu'on ne sait pas s'il survivra à l'accouchement, on ouvre la porte à toutes les dérives : cancre, délinquant, ingrat, stupide, laid...
Tu le dis très bien : "9 mois de responsabilité à porter un embryon..." C'est ça : la responsabilité. On n'est libre que quand on est capable d'assumer les conséquences de ses actes. Lorsqu'on n'est pas capable de les assumer, on refuse l'exercice de sa liberté (quand on en est conscient) ou on se fait interner/colloquer.
Qu'une femme mène sa grossesse à son terme ne lui pourrit pas l'existence. C'est vrai qu'il y a un grand danger : qu'elle s'attache finalement à l'enfant qu'on lui présentera, son enfant finalement. Quel scandale !
Ce n'est pas une sanction, c'est simplement le fait d'assumer la responsabilités des actes que l'on pose, et de leurs conséquences.
Tu avances des justifications de l'avortement, et tu refuses de les voir appliquées à des cas qui présentent les mêmes critères (incapacité, notamment). Prendrais-tu conscience des limites de ton raisonnement et/ou de la dangerosité de celui-ci ?
C'est bien évidemment sous l'angle de la science et de la morale que le débat doit être situé. Il manquait un mot dans mon propos : "que".
L'embryon a une histoire également, et cette histoire s'inscrit dans la société. Il existe pour la femme qui le porte, il existe pour la science. Comment peut-on exister et ne pas avoir d'histoire ? Parce qu'il n'est pas répertorié officiellement, que son nom n'est pas retranscrit sur des registres ? Je te signale que le nouveau-né lorsqu'il est sorti n'est encore inscrit sur aucun registre. Alors, va encore plus loin et déclare-toi favorable à la suppression du nouveau-né tant qu'il n'est pas déclaré officiellement. Je te signale qu'il n'a pas plus d'histoire dans "la société" que les dix secondes précédant sa naissance.
Le nouveau-né est lui aussi incapable de s'exprimer. Fais l'expérience et demande un peu, même à un bébé de 12 mois, s'il préfère qu'on le supprime ou qu'on le laisse vivre. S'il te répond, tu me préviens. Mais si la femme qui porte l'embryon a le droit de le faire supprimer, pourquoi l'homme qui est son géniteur n'a aucun droit ? Il n'est pas un étranger, lui. Mais tu sais que ton argument ne vaut pas tripette : est-ce que madame X a le droit de tuer son enfant de 4 ans (si le père est d'accord, bien entendu) sans tenir compte de l'avis des étrangers ? Ah non, l'histoire dans la société ! Il a une "histoire" ! L'embryon aussi a une histoire. Il a même déjà un dossier médical.
Sans vouloir te vexer, tu as une sacrée tendance à l'hypocrisie. Tu prends parti dans un débat, et tu refuses d'envisager les conséquences de ce que tu justifies. Si on commence à déterminer que l'embryon n'a pas le droit de vivre parce qu'on ne sait pas s'il survivra à l'accouchement, on ouvre la porte à toutes les dérives : cancre, délinquant, ingrat, stupide, laid...
Tu le dis très bien : "9 mois de responsabilité à porter un embryon..." C'est ça : la responsabilité. On n'est libre que quand on est capable d'assumer les conséquences de ses actes. Lorsqu'on n'est pas capable de les assumer, on refuse l'exercice de sa liberté (quand on en est conscient) ou on se fait interner/colloquer.
Parce qu'il suffit de rencontrer un sauvage pour en faire un membre de la société ? Tu tricotes un système autour du mot "société", avec des règles particulières qui n'ont qu'un seul but : justifier ton opinion sur l'avortement. "Il est reconnaissable par son identité avec des garçons de son âge" : qu'est-ce que ça veut dire ? Je connais assez bien le français, mais ton propos est tout à fait abscons, il ne signifie rien. Dans un débat, on parle d'enfumage. Un truc qui ne veut rien dire, qui impressionne les petites gens et qui leur fait dire : "Wouaw ! Qu'il parle bien !" Mais nous ne sommes pas tous dupes. Tu peux clarifier ta pensée ? En quoi rencontrer un enfant sauvage au détour d'une forêt en fait un membre de notre société ? Tu regarderas comme il luttera de toutes ses forces pour ne pas être appréhendé par les membres de la société et à quel point il refuse d'en faire partie. Mais tu voudras qu'on lui impose cette appartenance. Donc, si je résume bien, tu veux forcer des individus à être membre de la société, et tu acceptes qu'on refuse cela pour l'embryon. C'est incohérent.La société prend en charge la totalité des membres qu'elle connait. Ses règles ne sont pas les mêmes selon qu'un être en est membre ou non. Victor n'est pas membre de la société tant qu'il n'a rencontré aucun humain. S'il est en difficulté la société ne lui apporte rien. Si quelqu'un veut le tuer, c'est qu'il le rencontre. Il n'est pas connu, mais il est reconnaissable par son identité avec des garçons de son âge. Il est alors reconnu comme un membre de la société humaine.
Qu'une femme mène sa grossesse à son terme ne lui pourrit pas l'existence. C'est vrai qu'il y a un grand danger : qu'elle s'attache finalement à l'enfant qu'on lui présentera, son enfant finalement. Quel scandale !