Inti a écrit :Je vois un espace temps et sa matérialisation avec des manifestations et des effets visibles et moins visibles même si j'ignore une bonne parie de cette terra incognita.
Tu vois l'espace-temps? T'es sûr?
Manifestation de quoi? --------> Quelque chose d'invisible se manifesterait-il? Serait-ce ce que tu appelles "le matérialisme universel" ?
Inti a écrit : Le matérialisme universel est sous mes yeux.
Tu le vois alors? Décris le moi puisque tu le vois.
Inti a écrit :Au fond théoriquement le champ.d'expérience c'est tout l'univers puisque tout est non local comme tu dis mais en pratique mon champ d'expérience se situe en un point local et est donc limité. Comme je dis pas besoin de savoir de quoi est composé l'air ou connaitre la valeur calorique d' un aliment pour respirer et digérer.
Oui, le champ expérimental de la science ce ne sont pas les champs d'expériences individuels. Il est une intersubjectivité fondée dans l'expérience (regroupant mesures, observations et relevés), garantie par la communication langagière.
Inti a écrit :Toi tu es un positiviste ou idéaliste quantique. Choisit.
Je ne suis ni l'un, ni l'autre.
Et je ne suis pas plus idéaliste que réaliste ou réaliste qu'idéaliste, je défends ce qu'on appelle un objectivisme scientifique qui n'a que très peu à voir avec celui d'Auguste Comte (19 ème siècle).
Ce que je dis, tu peux te l'encadrer c'est que:
- Le champ expérimental de la science définit ce qui est objectif et que ce qui n'y appartient pas, n'est ni local ni imergé dans le temps.
- (Je rappelle que cela a été validé par l'expérience en 1982.)
Inti a écrit :Confusion langagière de ta part. Une connaissance est toujours subjective. C'est un constat sur un fait objectif.
Ce n'est pas une confusion de ma part. Une croyance ou un ressenti sont toujours subjectifs tandis qu'une connaissance ne l'est jamais. Et un constat
scientifique c'est tout ce qu'il y a de plus objectif.
---------> D'ailleurs je te lance le défit de me présenter quelque chose qui le serait plus..
Et l'on ne constate pas un fait ou une réalité extérieure, le constat constitue le fait, le constat consitue la réalité.
Et tu ne sembles pas avoir saisi une chose importante: un constat, une inférence (je ne parle pas ici de ce que l'on formalise) sont des processus Physiques.
Inti a écrit :Une connaissance implique un.minimum de "psyché" ou système "sensitif" même celui d'une plante carnivore.
Si une connaissance implique un minimum de psychée, c'est donc forcément qu'un minimum de psychée est impliqué par le réel objectif.
Inti a écrit :Par exemple on parle de connaissance quand le fait de nature objectif est validé. Sinon on parlera de croyances ou hypothèses. Mais à partir du moment où un phénomène est validé comme existant on entre dans sa théorisation, la connaissance.
Et avant validation on est dans quoi selon toi? Dans la 'vision de réel' ?
Mais dis-moi.. Ce qui n'est pas connu, ni validé par le constat, c'est quoi? Comment peux-tu en parler comme d'une réalité, qui plus est: objective?
J'm'interroge a écrit :Et je me répète, mais la question à été définitivement tranchée en 1982. Dans le débat qui les opposait, c'est donc Bohr qui avait raison, pas Einstein
Inti a écrit :Ce qui a été tranché c'est le comportement possible d'un système quantique intriqué. Ce qui requestionne notre compréhension du principe de causalité et la localité. Mais l'idée que la réalité objective est dépendante du constat ( idéalisme quantique) est une question non résolue qui divise réalistes et positivistes.
Non, ce qui a été tranché Inti, c'est la non existence des variables cachées locales. - Autrement dit: ce qui n'est pas observé, constaté, mesuré et validé ne fait pas partie du monde physique, la vérité ou la fausseté des propositions de la Physique n'ayant de sens que relativement à l'expérience et dans le cadre de l'expérience.
Inti a écrit :Et bien tu seras surpris de constater à quel.point physique et métaphysique s'embourbent même au 21 ieme siècle.
Développe ce point s'il te plait, ça m'intéresse...
Inti a écrit :Tu veux parler d'interdépendance qui nie la chose en soi de Kant....
La chose en soi de kant (18ème siècle) je ne la nie pas forcément, ce qui est certain c'est qu'elle n'est ni locale ni temporelle, elle est purement structurelle, comme je te l'ai déjà maintes et maintes fois expliqué. Elle n'est pas non plus nécessairement inaccessible à la Physique, donc à la connaissance objective.
Inti a écrit :.....mais ton argumentaire est empreint de références philosophieques et métaphysiques. En physique on accorde des valeurs et des quantités d'énergie...des quantas ou photons...
En physique on fait des liens entre des observations et mesures.
Les quantas, les photons, l'énergie, etc. sont des 'objets' physiques, 'objetifs', en tant qu'éléments définis dans un ou plusieurs modèles cohérents ou cadres, et validés par l'expérience.
Inti a écrit :L'espace-temps est non locale mais toi tu occupes une localité dans cet espace.
Moi? Qui Moi? Quoi moi? Tu parles de ma corporéité physique? De ma pensée? De ma conscience? Ma pensée et ma conscience seraient-elles locales? Si oui, dis moi en quel lieu tu les places? Dans ma tête? Si oui entre quel et quel neurone, et entre quelle et quelle artères? Et pourquoi dans ma tête plus que dans mes pieds?
Inti a écrit :C'est ta porte d'entrée sur la non localité. Et puis tu sais la MQ est une science d'hommes et de femmes. Ce n'est pas la pure raison comme tu la présentes. .
Où as-tu vu que je présentais la MQ comme la pure raison? La MQ est un formalisme scientifique. C'est une science d'hommes et de femmes certes, mais c'est bien une science. Tu sembles un peu le négliger l'ami..
Inti a écrit :Toi avec ta "réalité dépendante de l'observation comme fondement du fait " tu ne fais que placer le "monde spirituel" au dessus du monde naturel objectif comme Platon et tous les positivistes de la MQ.
La réalité est dans le formalisme tiré de l'observation et que l'observation valide. En science tout part de et revient à l'expérience. Un fait qui ne serait ni perçu, ni mesuré, ni connu, ni modélisé, comment pourrait-il encore être appelé un fait? Et en vertu de quoi? En vertu de tes impressions peut-être?
C'est toi qui reviens sans cesse ici avec cette idée de 'monde spirituel', qui serait placé au dessus de ce que tu appelles le "monde naturel objectif". Je ne sais pas de quoi tu parles...
Quant à Platon, il fait une distinction pertinente entre d'une part: le "sensible" qui est le perceptible, l'observable et même l'imaginable (autrement dit: ce qui est perçu et ressenti) et d'autre part: l' "intelligible" qui est le pensable et le concevable (autrement dit: ce qui est inféré). C'est une distinction qui n'a rien de métaphysique.
Inti a écrit :L'observation ou grille de lecture d'un ver de terre (selon ABC (SdQ)) reste un fondement de la connaissance pas le fondement du fait de nature.
Communiques-tu avec les vers de terre?
Car de quel fait de nature parles-tu? De ce qui est objectif dans la connaissance humaine dont une partie t'es accessible? ou De ce qui serait un fait de nature dans l'absolu? ! Connaitrais-tu le réel tel qu'il est 'en soi' pour en parler comme d'un fait?
Inti a écrit :C'est du créationnisme ça pas de l'évolutionnisme. Le pays n'a pas besoin de la carte et du cartographe hors champ physique pour être. Sauf si tu crois au "dessin intelligent" et qu'une culture scientifique ( ou religieuse) puisse engendrer un.monde naturel.
Maintenant tu parles de créationnisme et d'évolutionnisme....
Le pays et la carte sont dans le même "espace-temps", pour reprendre ta propre notion de l'espace-temps qui semble n'appartenir qu'à toi...
-------> Cette image est sophistique et ne vaut donc pas argument car le pays on le voit, la carte on la voit, c'est un élément du paysage, elle a même pu être imprimée dans une imprimerie locale, avec une encre bio du coin, sur du papier d'une industrie du département!