Vous avez modifié 6 fois votre texte , ca vous travaille grave
De plus ce que vous dites n'a encore rien à voir avec le sujet .
algol-x a écrit :Ce ne sont pas des références mais des affirmations non fondées, et comme vous citez souvent Tientai pour les cautionner, je vous ai posé cette question à laquelle vous semblez incapable de répondre!"
Les réfs sont dans le propos : "Elle se vérifie par la pratique : La méditadion d'inchinen sanzen pour Tientai avec la récitation des chapitres Hoben contenant
les 10 modalités d'expression et le chapitre XVI contenant les
3 principes de différentiations ."
Un petit rappel :
Ichinen Zanzen
Un seul moment de vie contient trois mille mondes .
Système philosophique établi par T'ien-t'ai dans le Maka Shikan sur la base du Sûtra du Lotus du Lotus et clarifiant la relation mutuellement inclusive de la vérite ultime et du monde phénoménal.
Ichinen (un esprit, un moment de vie ou l'essence de Ia vie) est la vie qui se manifeste à chaque instant chez un simple mortel, et sanzen (trois mille), les divers aspects et phases qu'elle peut prendre.
Dans l'expression " Veritable entité de tous les phénomènes » ichinen correspond a la « veritable entité ", c'est-à-dire la véritable nature de la vie ou la réalite ultime, et sanzen à " tous les phénomènes "
L'expression - trois mille . est obtenue par la multiplication des Dix Etats, leur inclusion mutuelle, les Dix Modalites et les Trois Principes de Differenciation.
Ces chiffres (10 x 10 x 10 x 3) donnent trois mille. Ces principes, en jeu dans toute forme de vie, explicitent les trois mille conditions par lesquelles l'entité de la vie se manifeste en tant que phénomène.
Par cette theorie, T'ien-t'ai demontra que tous les phenomenes, c'est-A-dire le corps et l'esprit, le soi et l'environnement, l'animé et l'inanimé, la cause et l'effet, font partie intégrante d'un seul instant de vie d'une personne ordinaire.
Les enseignements antérieurs au Sutra du Lotus soutiennent generalemetat que l'esprit est a la base de tous les phénomènes et que tous les phénomènes naissent de l'esprit ; alors que le principe d' ichinen sanzen, qui découle du Sûtra du Lotus, enseigne que l'esprit et tous Ies phénomènes sont deux mais non deux ., et que l'un ne peut exister sans les autres.
T'eni-t'ai décrit les relations entre ichinen et sanzen dans le Maka Mikan - et affirme que cette expression à deux significations : inclure et pénétrer.
Cela veut dire que les trois mille conditions de l'univers sont incluses dans un moment de vie et, simultanement, qu'un moment de vie pénètre ces trois mile conditions. Pour fonder ce principe, T'ien-t'ai cite comme autorité scripturale le passage tiré du 2ième chapitre de l'enseignement théorique du Sutra du Lotus qui définit la veritable entité ou l'aspect réel de tous les phénomènes comme les Dix Modalites d'expression de la vie.
Plus exactement, l'enseignement théorique ne mentionne que les Dix Etats, leur implication mutuelle et les Dix Modalites. Le domaine de l'environnement, le dernier des Trois Principes de Differenciation, découle du principe mystique de la Veritable Terre énonce dans le 16ième chapitre et complète Ichinen sanzen.
Ainsi, T'ien-t'ai etablit cette theorie en incorporant également le contenu du 16 ième chapitre
Ichinen sanzen est encore classifié en ichinen sanzen théorique et ichinen sanzen concret
Le premier, ichinen sanzen théorique, est la vie du simple mortel dans les neuf états, vie dans laquelle l'état de bouddha reste latent.
L' ichinen sanzen concret est la vie du Bouddha, dans laquelle l'état de bouddha est totalement actif et manifeste.
Généralement, on appelle théorique l' ichinen sanzen révélé dans le 2ième chapitre de l'enseignement théorique du Sutra du Lotus, parcequ'il explique que l'état de bouddha est une potentialité inhérente aux simples mortels dans les neuf etats, alors qu'on appelle concret l'inchinen sanzen du 16ième de l'enseignement essentiel parce qu'il se refere a la boddhéité comme a un état qui s'est manifesté réellement dans la vie de Shakyamuni.
Cependant, même ichinen sanzen du 16 ième chapitre n'est expliqué que du point de vue de l'effet, c'est¬a-dire pour décrire un état que le Bouddha atteignit a un moment donne dans un passé lointain. Ce n'est pas la vérité ultime en soi.
La Loi ou cause qui permit a Shakyamuni d'atteindre cet Eveil dans le lointain passé est la vérité ultime, sans commencement ni fin.
algol-x a écrit :"La vue pénétrante" est une méditation par laquelle on appréhende "les multiples phénomènes" pour les relativiser, votre pratique incantatoire vous les fait prendre comme un "en soi" Faux Voir Ci-Dessous
Le concept de sunyata (en sanskrit), ou kû (en japonais), a été diversement traduit par latence, non-substantialité, vide ou vacuité. C’est l’érudit bouddhiste Nagarjuna, qui vécut en Inde entre 150 et 250 de l’ère chrétienne, qui a été le premier à développer ce principe, décrivant la véritable nature de toute chose comme étant « ni existence ni non-existence ».
Un concept redécouvert par la science moderne
Très étrangère à la logique dualiste occidentale, le caractère paradoxal de cette idée contribue depuis des siècles à enfermer le bouddhisme dans le stéréotype d’une philosophie mystique pour laquelle le monde n’est qu’une grande illusion. Pourtant, les implications du concept de kû sont très terre-à-terre et s’accordent avec les découvertes scientifiques les plus récentes.
La physique des particules, en tentant de percer l’essence de la matière, est parvenue à une description de l’univers qui se rapproche beaucoup de celle de Nagarjuna. En effet, les scientifiques ont découvert qu’il n’existe, au cœur de la matière, aucun élément constitutif véritablement identifiable. Les particules subatomiques, qui constituent les « briques » du monde physique dans lequel nous vivons, semblent plutôt osciller entre un état d’existence et de non-existence. Au lieu d’être des « choses » définies, localisées en un endroit précis, elles apparaissent comme des ondes de probabilités changeantes. Ainsi, à cette échelle, la matière est extrêmement fluide et imprévisible, et semble dépourvue de toute substance. C’est cet aspect de la réalité que décrit le concept de kû.
Une explication du caractère intangible de la vie
Plus largement, kû élucide le potentiel inhérent à la vie. Considérons la façon dont une émotion vive, comme la colère, s’exprime dans tout notre être : l’expression de notre visage, les inflexions de notre voix, la tension des muscles, etc... Lorsque nous nous calmons, cette colère s’évanouit. Mais qu’est-elle devenue ? Nous savons qu’elle existe toujours quelque part en nous-même, mais il nous est impossible de trouver la preuve tangible de son existence, à moins qu’un facteur extérieur ne vienne à nouveau la déclencher. La colère a, manifestement, cessé d’exister ...et pourtant elle demeure, à l'état potentiel.
Il en est de même pour les souvenirs. Nous ignorons leur existence jusqu’à ce qu’ils reviennent à notre conscience. Le reste du temps, tout comme la colère, ils demeurent dans un état de latence, ou kû. Ils existent et n'existent pas, tout à la fois.
De la même façon, la vie, dans toutes ses manifestations, contient un potentiel et des possibilités qui ne sont pas toujours apparentes mais qui, dans certaines conditions, peuvent se manifester. Ce potentiel infini et intangible fait partie de la nature de la vie.
La compréhension du concept de kû nous permet donc de voir que, contrairement à ce que notre perception immédiate nous indique, les choses – les gens, les événements, les relations, notre propre vie – ne sont pas seulement ce que l'on en perçoit, mais renferment un potentiel invisible susceptible de se manifester à tout instant. Ainsi, même la situation la plus désespérée contient des possibilités insoupçonnées de prime abord.
Voir le potentiel infini en chaque chose
Très naturellement, nous étiquetons et nous catégorisons les gens, les situations ou nous-même. Cela nous permet de faire sens du monde. Mais, à moins d’être attentif à ce type de jugement, nous pouvons facilement nous laisser piéger dans des visions étroites et souvent négatives : « Il n’est pas très sympa » ou « Je ne sais pas m’y prendre dans les relations humaines » ou encore « Il ne peut pas y avoir de paix dans le monde ». Dès que nous arrêtons ainsi un jugement négatif sur une situation, nous nous créons une limite intérieure et étouffons toute possibilité d’agir de manière positive.
En revanche, dès lors que nous parvenons à considérer les choses sous l’angle de leur potentiel positif, nos pensées et actions deviennent constructives et permettent à ce potentiel de devenir réalité.
L’étroite interdépendance de toutes choses fait que chacun de nous, à chaque instant, exerce une influence sur la vie de tous. Le regard que nous portons sur les choses a un impact déterminant sur notre réalité, mais également sur celle des autres. En nous éveillant à ce phénomène, nous pouvons agir avec la confiance de pouvoir orienter chaque évènement vers une issue créatrice de valeurs.
De ce point de vue, la manière la plus constructive d’envisager l’existence est de se fonder sur le potentiel positif illimité inhérent à toute vie. En termes bouddhiques, ce potentiel – la véritable nature de la vie – est appelé « bouddhéité ». Nichiren Daishonin l’a défini comme étant Nam-myoho-renge-kyo et a encouragé ses disciples à réciter cette phrase avec la ferme conviction que, ce faisant, ils peuvent puiser dans le potentiel latent de la vie, quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent.
http://culte.soka-bouddhisme.fr/doctrin ... e-l-infini