Re: Quelle est la meilleur traduction de la bible selon vous
Posté : 20 oct.17, 03:54
Bonjour.
Comme je l'ai dit dans les pages précédentes, il faut faire preuve de bon sens.
La bible Chrétienne la plus répandue est d'origine Catholique.
Elle est constituée d'un canon (règle) contenant l'Ancien Testament et les 27 livres du Nouveau Testament.
L'AT n'est rien d'autre que la traduction de la Septante ou plutôt, des divers Septante en circulation à l'époque de la rédaction de la Vetus Latina puis de la Vulgate.
Origine du canon biblique.
Le canon de Marcion antérieur à celui des Catholiques.
Canonisation des quatre évangiles.
Cordialement.
Comme je l'ai dit dans les pages précédentes, il faut faire preuve de bon sens.
La bible Chrétienne la plus répandue est d'origine Catholique.
Elle est constituée d'un canon (règle) contenant l'Ancien Testament et les 27 livres du Nouveau Testament.
L'AT n'est rien d'autre que la traduction de la Septante ou plutôt, des divers Septante en circulation à l'époque de la rédaction de la Vetus Latina puis de la Vulgate.
La Vulgate (du latin vulgata, qui signifie « rendue accessible, rendue publique », lui-même de vulgus, qui signifie « la foule ») désigne la version latine de la Bible, traduite par Jérôme de Stridon, entre 390 et 405, directement depuis le texte hébreu pour l'Ancien Testament et du texte grec pour le Nouveau Testament. En ceci, elle s’oppose à la Vetus Latina (« vieille bible latine »), traduite du grec de la Septante. Le fait de puiser directement aux sources judaïques lui donne, aux yeux des chrétiens latins, un « plus ». Force est de constater, cependant, que la différence entre la Vetus Latina et la Vulgata est relativement cosmétique, essentiellement stylistique.
En 1454, Gutenberg réserve à la Vulgate l'honneur d'être le premier livre imprimé ; on parle de Bible à 42 lignes (par page).
https://fr.wikipedia.org/wiki/VulgateAu ive siècle, les traductions latines des textes de la Bible, réalisées à partir de la version grecque et caractérisées, à l'origine, par leur littéralisme (elles seront désignées par la suite sous le terme générique de Vetus latina, vieille latine ; il en existe deux types de variantes : africaine, la plus ancienne, et européenne) finissent par devenir fort diverses en qualité et en précision à cause de la multiplication des manuscrits ; c'est pourquoi le pape Damase commande à Jérôme une version plus uniforme et plus fidèle. Dans une lettre adressée à Damase, Jérôme exprime ses doutes à propos de l'accueil que recevra cette révision : « vous voulez qu'avec les matériaux d'un ancien ouvrage j'en refasse un nouveau (…) quel est l'homme de nos jours, savant ou non savant, qui, se décidant à prendre en main notre ouvrage, et voyant discréditer le texte dont il se sert habituellement et dans lequel il a appris à lire, ne se récrie aussitôt, et ne me traite de faussaire, de sacrilège ? »
Origine du canon biblique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_(Bible)L'idée d'un canon de la Bible hébraïque (nommée « Ancien Testament » par Justin de Naplouse pour appuyer l'appropriation de ces textes par l'Église catholique) ne s'impose qu'après le Synode de Jamnia (ou Yabnah ou Yabneh), c'est-à-dire à la fin du ier siècle, après la destruction du Second Temple par les Romains. Auparavant, le concept d'une liste close (au sens de complète et définitive) des livres repris dans la Septante est inconcevable [réf. incomplète]. En revanche, le processus de canonisation semble avoir été un processus ouvert.
Le texte massorétique actuel est contemporain de l'écriture de la Mishna, c'est-à-dire le fruit du travail des docteurs du iie siècle. Ce travail de grammairiens (la vocalisation enregistre diverses prononciations possibles) se poursuit jusqu'au xe siècle ; le manuscrit de Saint-Pétersbourg (Codex Leningradensis, coté B19A) qui date du xie siècle (copié au Caire en 1008-1009, d'après le colophon) et qui sert de base aux bibles d'étude en hébreu (comme la BHS - Biblia Hebraica Stuttgartensia - éditée par Rudolf Kittel), est un témoin de ce travail. Jusqu'au ier siècle, la Bible de tous est le texte grec de la Septante, quoique des éditions en hébreu différentes du texte proto-massorétique aient existé, comme le montrent les rouleaux de Qumran.
Le canon de Marcion antérieur à celui des Catholiques.
Pourquoi 4 évangiles ?Le canon de Marcion (vers 150)
Il précède le canon officiel. Il rejette toute référence à l'Ancien Testament et ne garde des écrits qui circulent :
Les épîtres de Paul, dont il n'en connaît que 10 sur 13 du canon officiel postérieur,
Une version expurgée de l'évangile selon Luc que Marcion tient pour un compagnon de Paul.
Les lettres de Paul connues par Marcion sont les suivantes :
Galates,
1 et 2 Corinthiens
Romains
1 et 2 Thessaloniciens
Éphésiens que Marcion nomme « Laodicéens »
Colossiens
Philippe
Philémon.
Canonisation des quatre évangiles.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canon_(Bible)Pourquoi ces quatre-là et pas les autres ? Cette question vient immédiatement à l'esprit d'un lecteur du xxie siècle. Elle intéressait aussi les lecteurs de l'Antiquité tardive et la réponse donnée par Irénée de Lyon dans son Adversus Hæreses ne manquera pas d'étonner le lecteur contemporain :
« Par ailleurs, il ne peut y avoir ni un plus grand ni un plus petit nombre d'Évangiles (que quatre). En effet, puisqu'il existe quatre régions du monde dans lequel nous sommes et quatre vents principaux, et puisque, d'autre part, l'Église est répandue sur toute la terre et qu'elle a pour colonne et pour soutien l'Évangile et l'Esprit de vie, il est naturel qu'elle ait quatre colonnes qui soufflent de toutes parts l'incorruptibilité et rendent la vie aux hommes. D'où il appert que le Verbe, Artisan de l'univers, qui siège sur les Chérubins et maintient toutes choses, lorsqu'il s'est manifesté aux hommes, nous a donné un Évangile à quadruple forme, encore que maintenu par un unique Esprit14. »
— Irénée de Lyon, Contre les hérésies 3, 11, 8
Cordialement.