J'm'interroge a écrit : ↑17 juin19, 09:39
Tu vois de l'idéalisme partout.
Inti a écrit : ↑17 juin19, 09:51Je le vois parce qu'il est la logique culturelle.
Déjà il faudrait prouver en quoi la position idéaliste serait une logique. Ensuite, il faudrait prouver que c'est la logique culturelle.
Ce n'est selon moi qu'une position parmi d'autres, c'est une position métaphysique.
Inti a écrit : ↑17 juin19, 09:51Déjà expliqué que c"est le monde objectif et naturel qui semble apte à faire émerger de la conscience, de la subjectivité et intersubjectivité.
C'est aussi ma position. La différence c'est que moi je ne confonds pas la réalité naturelle en soi telle qu'elle est en elle-même indépendamment de l'homme avec ce qui n'est qu'un ensemble de représentations plus ou moins pertinentes construites sur la seule base de son expérience et de sa culture scientifique ou religieuse.
Inti a écrit : ↑17 juin19, 09:51Mais on nous a appris le contraire. Que le monde objectif et naturel était issu d'un principe spirituel supérieur à la matière et nature.
Oui, c'est une grossière erreur que d'affirmer une telle chose, ce que je condamne aussi avec vigueur. Un principe spirituel supérieur ordonnateur de tout, est une idée sans le moindre fondement.
Inti a écrit : ↑17 juin19, 09:51Sera inconcevable pour notre civilisation d'accepter l'idée que le subjectif est un produit et effet de la matière plutôt que l'inverse.
Tout dépend de ce dont tu parles quand tu parles de "la matière". Si tu parles de la matière comme modélisée, il est complètement absurde d'affirmer que le subjectif serait un produit d'un ensemble de représentations qui plus est culturelles, pas toujours très scientifiques. Si au contraire tu parles de structures fondamentales en soi. Alors il est évident que les réalités subjectives : perceptions-reconnaissances, sensations et représentations ne peuvent pas se produire d'elles-mêmes.
Inti a écrit : ↑17 juin19, 09:51En Métaphysique le spirituel n'est pas naturel (1). De quoi parle t'on quand on parle de représentation, théorie, modèles, carte...on parle de connaissance humaine ( et Croyances) (2). La Métaphysique a fait de la connaissance humaine un phénomène plus hors physique et hors nature que physique et psychique (3). Le pouvoir structurant de la matière c"est une forme de psychisme, il y a organisation et orientation des développements physiques.
Plusieurs remarques à cet endroit :
1) Il y a métaphysique et métaphysique. Il y a d'une part la branche de la philo qui s'occupe de ce qui encadre la physique comme connaissance et d'autre part sa branche pourrie : la métaphysique dans le sens de ce qui qualifie toute affirmation et spéculation sur la nature du réel qui ne repose sur aucune démonstration.
2) On parle de connaissances mais pas que. On parle dans ces cas de suppositions hypothétiques bien souvent ad hoc.
3) La branche pourrie, oui.
4) Absolument pas d'accord. Et tu te contredis en disant ça. L'ordre fondamental n'a rien d'un ordre psychique. C'est un ordre en soi, celui des possibles en soi. Or, le psychique c'est ce qui apparaît et c'est par définition subjectif.
Inti a écrit : ↑17 juin19, 09:51Les développements logiques ça concernent seulement l'exactitude de notre savoir.
Tout à fait d'accord. Le savoir est abstrait, il ne tient que dans et par le langage, ici le langage support de rationalité.
Inti a écrit : ↑17 juin19, 09:51On croyait à un univers statique mais il était en expansion. Tu vois bien que le monde objectif ne se soumet pas à ce que nous croyons qu'il est ou que la réalité se limite à nos mesures, constants et incertitudes.
Tu ne m'apprends rien en disant cela. C'est aussi ce que je dis.
Inti a écrit : ↑17 juin19, 09:51On croyait à un univers statique mais il était en expansion. Tu vois bien que le monde objectif ne se soumet pas à ce que nous croyons qu'il est ou que la réalité se limite à nos mesures, constants et incertitudes. Ça c'est du spiritualisme naïf. La réalité est est bel et bien indépendante de l'observateur et ses observations: le dogme quantique. Le Matérialisme Intégral et Universel est vaste et complet en lui même. C'est notre carte du territoire qui demeure incomplète, perfectible et incertaine. Et je vis très bien avec l'idée que notre carte n'est qu'un pâle reflet de la réalité universelle. Où est le réalisme naïf là dedans?
En formulant ainsi ton réalisme devient du coup moins naïf.
Ce que l'on appelle en épistémologie la "résistance du réel" prouve bien l'existence d'une réalité indépendante.