Une preuve irréfutable.:
http://william.hatcher.org/wp-content/u ... 200309.pdf
https://www.cnrtl.fr/definition/irréfutable
IRRÉFUTABLE, adj.
Que l'on ne peut réfuter.
A. − Que l'on ne peut ni discuter, ni remettre en question par une contre-proposition. Synon. inattaquable, incontestable, indiscutable, indéniable.Argument, loi, opinion irréfutable. Ce raisonnement était irréfutable, mais l'amour possède un don de double vue qui défie la logique (Bourget, Actes suivent,1926, p. 131).Davaine, Koch et Pasteur ont peu à peu apporté la démonstration irréfutable du rôle pathogène des microbes (J. Rostand, Genèse vie,1943, p. 155):
1. Il me semblait que j'avais goûté à l'arbre de science, que tous les mystères se dévoilaient, tant je me trouvais sous l'empire d'une logique nouvelle, étrange, irréfutable. Et des arguments, des raisonnements, des preuves me venaient en foule, renversés immédiatement par une preuve, un raisonnement, un argument plus fort. Maupass., Contes et nouv., t. 2, Rêves, 1882, p. 784.
− En partic. Preuve, témoignage irréfutable. Que l'on ne peut juridiquement contester. Je confirmerai bientôt (...) notre certitude commune par des témoignages irréfutables (Arnoux, Crimes innoc.,1952, p. 280):
2. Des preuves! Sans doute il est bon d'avoir des preuves, mais il est peut-être meilleur de n'en avoir pas. Je vous l'ai déjà dit, Panther : Il n'y a qu'une preuve irréfutable, les aveux du coupable (ou de l'innocent, peu importe!)... France, Île ping.,1908, p. 283.
− Emploi subst. masc. sing. à valeur de neutre. Tout prenait en lui une apparence de vraisemblable, de certain, d'irréfutable (Arnoux, Rêv. policier amat.,1945, p. 63).
B. − [Appliqué à une pers.] Que l'on ne peut contredire, dont on ne peut mettre en doute la parole ou les actes. Encore cet homme irréfutable (...) était-il un adversaire déclaré de l'Allemagne (Ambrière, Gdes vac.,1946, p. 20).
Prononc. et Orth. : [iʀ(ʀ)efytabl̥]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. Av. 1747 (Vauvenargues, Réflexions sur le Pyrrhonisme ds Œuvres, éd. H. Bonnier, t. 1, p. 251 : principes irréfutables). Empr. au b. lat.irrefutabilis « qui ne peut être réfuté ». Fréq. abs. littér. : 146.
DÉR. 1.
Irréfutabilité, subst. fém.Caractère irréfutable, inattaquable d'un raisonnement, d'une démonstration, d'un principe. Nous étions tous (...) frappés de la nouveauté et de l'irréfutabilité du commencement de raisonnement de Rouletabille (G. Leroux, Parfum,1908, p. 154).− [iʀ(ʀ)efytabilite]. − 1reattest. prob. 1847 (Lamartine d'apr. Poitevin, Dict. ds Littré : l'irrefutabilité des oracles); de irréfutable, suff. -(i)té*.
2.
Irréfutablement, adv.D'une manière irréfutable. Synon. incontestablement, indéniablement.Il a prouvé irréfutablement l'innocence de Dreyfus et le crime de ses accusateurs (Clemenceau, Vers réparation,1899, p. 355).Un document volé et irréfutablement accusateur (Martin du G., Souv. autobiogr.,1955, p. XCVII).− [iʀ(ʀ)efytabləmɑ ̃]. Att. ds Ac. 1935. − 1reattest. 1868 (Mallarmé, Corresp., p. 273); de irréfutable, suff. -ment2*.