Agecanonix a écrit :Tu dis qu'il a nommé au premier siècle un esclave qui existerait encore au temps de la fin : dis moi qui il est puisqu'il aurait 2000 ans.
Non, moi je dis qu'il s'agit d'une parabole, qui n'a qu'un seul but, illustrer le propos de Jésus quand il demande aux disciples de veiller jusqu'à son retour.
(Matthieu 24:42-44) Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. 43 Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. 44 C'est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
Le point clé de la parabole, il est là :
(Matthieu 24:48-50) Mais, si c'est un méchant serviteur, qui dise en lui-même : Mon maître tarde à venir, 49 s'il se met à battre ses compagnons, s'il mange et boit avec les ivrognes, 50 le maître de ce serviteur viendra le jour où il ne s'y attend pas et à l'heure qu'il ne connaît pas
Agecanonix a écrit :Il n'est pas nécessaire que l'esclave du temps de la fin appartiennent au maître avant son départ puisque les apôtres étaient cet esclave au début. L'esclave du temps de le fin ne peut être choisi qu'au temps de la fin, les humains ne vivant pas des millénaires.
Je te rappelle qu'on était déjà au temps de la fin au premier siècle.
(Hébreux 9:26) car alors, le Christ aurait dû plusieurs fois souffrir la Passion depuis la fondation du monde. Mais en fait, c’est une fois pour toutes, à la fin des temps, qu’il s’est manifesté pour détruire le péché par son sacrifice.
(1 Corinthiens 10:11) Ce qui leur est arrivé devait servir d’exemple, et l’Écriture l’a raconté pour nous avertir, nous qui nous trouvons à la fin des temps.
Par ailleurs, quand tu écrit
« il n'est pas nécessaire », tu exprimes ton point de vue, qui ne colle pas avec la parabole, car dans la parabole,
le maître choisit l'esclave avant son départ, et lui confie la tâche de prendre soin de ses autres esclaves, jusqu'à son retour. Ce qui est donc la preuve que ta compréhension de la parabole est totalement fausse.
Dans ta version, le maître choisit l'esclave APRES son retour. Il est donc parti sans confier la charge à personne, ce qui est impossible. Pire ! Le but de la parabole, est bien de savoir si cet esclave
RESTE FIDÉLE jusqu'au retour du maître. Il faut donc qu'il l'ai choisi AVANT de partir, pour savoir si à son retour, celui qu'il a choisi est bien resté fidèle.
Dans la version jéhoviste, Jésus choisit celui qu'il aurait trouvé faisant un job qu'il ne lui avait même pas confié.
On est très loin de la parabole, et c'est la preuve encore une fois, que cette compréhension est mauvaise et trahit totalement le texte (une habitude chez les TJ).
Agecnaonix a écrit :Il est donc logique que Jésus se demande : mais qui sera l'esclave fidèle que je choisirai au temps de la fin.
Sauf que ce n'est pas du tout ce que dit Jésus. C'est une pure invention, et une trahison du texte.
Agecanonix a écrit :Comme Jésus a dit qu'il serait avec ses esclaves jusqu'au temps de la fin, il n'a eu aucune difficulté pour choisir ceux qui étaient les plus à même de devenir l'EFA.
Sauf que le but n'était pas de choisir l'EFA au temps de la fin (qui avait commencé au premier siècle par ailleurs), mais bien de choisir un esclave pour prendre soin de ses compagnons d'esclavage AVANT son départ, et de vérifier si a SON RETOUR, il était resté fidèle et avisé. Je rappelle qu'une parabole sert à donner un enseignement. Et quel est cet enseignement ?
« L'esclave fidèle et avisé est celui qui même si il voit que le maître tarde, continue de faire la tâche qui lui a été confié, sans se détourner de sa mission. Et pour cela, il sera récompensé au retour du maître. »
Mais à cause de ton cerveau de compétition, tu ne lis jamais un texte pour ce qu'il dit. Il faut toujours le déformer et en changer le sens. Ainsi donc, pour toi, l'enseignement de la parabole est devenu :
« mais qui sera l'esclave fidèle que je choisirai au temps de la fin » (alors qu'on était déjà au temps de la fin). Autrement dit, l'enseignement que tu en tires n'as strictement rien à voir avec la parabole.
Mais ce n'est pas comme si le texte t'intéressait. Ce qui compte, c'est ce que tu vas pouvoir faire dire au texte et qu'il ne dit pas, pour confirmer les délires du collège central, EFA autoproclamé.