Re: Le personnage
Posté : 15 nov.22, 09:34
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Ce qui signifie qu'à tes yeux, les personnes qui ont eu la foi, l'espérance et l'amour, ayant mis en pratique la doctrine de Jésus-Christ jusqu'à ce que Christ vienne faire sa demeure en eux, dans leur coeur, indiquant ainsi qu'ils ont accompli la loi comme il l'a fait lui-même, vivant dans la foi au Fils de Dieu le temps qu'il leur reste à vivre dans la chair mortelle (je me désigne dans ces paroles et pas que moi), sont des personnes vraiment malhonnêtes.gadou_bis a écrit : ↑15 nov.22, 09:19 Oui, il s'agit de la résurrection, mais le corps meurt.
Donc la vie éternelle n'empêche pas le corps de mourir.
Au début, je pensais que tu ne réfléchissais pas, que tu étais simplement pas très fut-fut comme on dit.
Je t'avais laissé le bénéfice du doute.
Maintenant je commence à croire que tu es vraiment malhonnête, ça me peine...
Je peux te dire aussi pourquoi tu ne lui résistes pas : parce que tu n'as pas suffisamment d'amour pour toi-même (pour ton coeur, ton âme et ta conscience), ainsi n'aimes tu pas plus ton prochain que toi-même tu ne t'aimes. Tu te maltraites toi-même sans en avoir conscience, ainsi maltraites-tu les autres de la même manière. Maltraiter = traiter de mauvaise manière.
Non, je ne parle que de toi.SophiaSofia a écrit : ↑15 nov.22, 10:10 Ce qui signifie qu'à tes yeux, ... sont des personnes vraiment malhonnêtes.
Etre sauvé de quoi ?
J'aimerais préciser dans ces propos, sans entrer dans des "polémiques" (clin d'oeil à gzabirji).SophiaSofia a écrit : ↑15 nov.22, 10:00 Et la puissance de la mort, c'est Satan, le dernier ennemi à vaincre, c'est la mort. Paul dit donc que la puissance du péché, c'est la loi, parce que tant que nous n'avons pas accompli la loi, comme Jésus l'a fait, le faisant donc aussi puisqu'il nous a montré le chemin, la vérité et la vie, nous demeurons sous la puissance de la mort puisque sous la puissance de Satan.
Triste à dire, mais je commence à trouver que ce topic se dégrade à vue d'œil...SophiaSofia a écrit : ↑15 nov.22, 10:10 Je peux te dire aussi pourquoi tu ne lui résistes pas : parce que tu n'as pas suffisamment d'amour pour toi-même (pour ton coeur, ton âme et ta conscience), ainsi n'aimes tu pas plus ton prochain que toi-même tu ne t'aimes. Tu te maltraites toi-même sans en avoir conscience, ainsi maltraites-tu les autres de la même manière. Maltraiter = traiter de mauvaise manière.
C'est cela, être mis face à sa propre vérité, et cependant ne pas la voir.
Il n'y a rien à faire puisque notre âme est pure de toute éternité... Donc rien à sauver, sauf peut-être à comprendre cette salvation dans le sens d'une distanciation d'avec le personnage (confirmé), d'un dévoilement pour être saisi de notre nature profonde (confirmé)... Ou alors ai-je mal compris?Alors, que faut-il faire pour être sauvé ? car si faire ce que Jésus a enseigné ne sauve personne, que nous ne sommes qu'au final des personnes vraiment malhonnêtes, qui peut nous sauver ?
Ma réponse me concernait, je l'ai précisé. Je n'écris rien de contradictoire, je te réponds en t'expliquant à chaque fois là où ton personnage voit une contradiction.gadou_bis a écrit : ↑15 nov.22, 10:31 Non, je ne parle que de toi.
Tu écris une chose, ensuite tu écris l'inverse, puis tu réécris la chose, et ça continue sans cesse.
ça peut arriver à tout le monde (quoi qu'aussi souvent c'est rare...)
Même quand tu es en face de ta propre contradiction: tu la nies et tu fais l'offensée. =Malhonnête=
Prisca est caricaturale à ce jeux, mais tu n'es pas loin du tout !
Etre sauvé de quoi ?
C'est la conséquence des personnes de mauvaise foi, la dégradation de ce topic. Dans bien des topics c'est la même chose.ronronladouceur a écrit : ↑15 nov.22, 11:04 Triste à dire, mais je commence à trouver que ce topic se dégrade à vue d'œil...
Il n'y a rien à faire puisque notre âme est pure de toute éternité... Donc rien à sauver, sauf peut-être à comprendre cette salvation dans le sens d'une distanciation d'avec le personnage (confirmé), d'un dévoilement pour être saisi de notre nature profonde (confirmé)... Ou alors ai-je mal compris?
Paul, que vous citez, est en porte-à-faux avec l'avancée de notre compréhension jusqu'à maintenant...
En deux mots, j'ai la forte impression que nous reculons...
Je ne tiens pas ce vocabulaire...SophiaSofia a écrit : ↑15 nov.22, 13:01 Pourquoi je ne dis plus rien dans celui que j'ai ouvert ? parce qu'idem qu'ici, les personnages estiment que ceux qui ont eu la foi, l'espérance et l'amour pour être sauvés et on fait ce qu'il fallait pour l'être, sont des malhonnêtes et toutes sortes de choses du genre, tandis que ceux qui n'ont rien fait sont ceux qui se tiennent dans la vérité, les honnêtes.
L'homme nouveau était là qui attendait son heure... L'âme belle, éternellement pure, dévoilée...Je ne vois pas Paul en porte à faux, pour lui le personnage est l'homme ancien qui vit selon la chair et le monde, le terrestre, lorsque l'homme nouveau est paru, le spirituel, l'homme ancien est vaincu, l'homme nouveau vit en Christ, dans la foi et l'amour, le coeur purifié d'une mauvaise conscience, âme pure. Et je précise : aimant tous leurs prochains, sans faire acception de personnes, y compris leurs ennemis s'il en est.
Sauvée de quoi ?
Jésus nous a donné la parabole du Samaritain, qui a aimé quelqu'un qui était censé être son ennemi, et sans même le connaître. Comment expliques-tu cela ?
C'est dans ce "rien" dont tu parles que TOUT se passe.car pour toi la vie c'est être dans cet abstrait indéfinissable dans lequel finalement il ne se passe rien
Miroir, mon beau miroirTu es plus à plaindre qu'autre chose, va !
Pauvre bougre.
Mon amour pour toi, pour ton "vrai toi" est inconditionnel. Sais-tu ce que ça signifie ?puisque tu me réponds juste avec des "je t'aime", berk !
C'est précisément l'inverse qui est vrai. Heureusement que je ne m'arrête pas à ce que je vois, mon ami. Je préfère nettement m'attacher à ce que je connais, en l'occurrence ton Cœur divin. Comme je l'ai déjà affirmé, c'est ici la seule et unique manière d'aimer son prochain comme soi-même. Et c'est justement pour ça que tu ne peux pas m'aimer, d6p7, ni Gadou d'ailleurs.Ainsi, ton jugement de valeur à mon égard, s'arrête uniquement à la morale, à ce que tu sais voir
. Non. Les épisodes dont tu parles font exception au comportement "habituel" de Jésus qui exprimait de la douceur et de la compassion. Pourquoi n'essaierais-tu pas d'imiter ce Jésus-là, d6p7 ?et tu aurais largement condamné Jésus qui a pris le fouet, et qui a repris durement les pharisiens en les traitant d'hypocrites, et de sépulcres blanchis.
Rien ne me "débecte" en ce qui te concerne, d6p7. Au pire, ce que je trouve regrettable c'est que par ta conduite tu salisses le christianisme que tu prétends défendre.mais puisque tu fais fi de la réalité des choses, il n'est pas étonnant que le moindre petit écart de conduite (d'après ton sens) te débecte.
Non non, mon personnage est tel qu'il est, avec ses qualités, ses défauts, son vécu, son conditionnement culturel, ses cicatrices. La seule différence c'est que désormais c'est mon "vrai moi" qui tire les ficelles, et mon personnage se sent beaucoup mieux depuis ce jour. Il me remercie d'être enfin utilisé dans le rôle qui lui a toujours été assigné. Même physiquement je me sens beaucoup mieux qu'auparavant et je déborde d'énergie.Tu t'es construit un personnage tout morale
Alors tout d'abord, il faut que tu saches qu'on ne "ressent" pas un sentiment, mais on "éprouve" un sentiment. Le sentiment reste mental, tandis que le "ressenti" vient du cœur, au-delà du mental. Ensuite, lorsqu'on ne s'identifie plus à notre personnage, ça n'empêche pas notre personnage d'éprouver tous les sentiments qu'il éprouvait auparavant. La différence, c'est qu'on devient "l'observateur" de ce que notre personnage éprouve. Même sur le plan physique, on devient l'observateur de ce qui est perçu par notre corps, les "sensations". La douleur physique, par exemple, est perçue de l'extérieur, et par ce fait-même, fortement diminuée. C'est ce que j'avais expliqué avec l'analogie de la tempête, mais qui s'en souvient ?tu t'es rendu allergique à toutes réactions dérogeant à la bienséance du bon sens moral. Tu es un frileux ! autrement dit, et aussi, tu es incapable de ressentir des sentiments en toi comme la haine ou quoi...
Je suis content que tu t'attardes sur ces points-là aujourd'hui, car parfois tu dis tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Donc je vais de nouveau opposer un ferme démenti à ce que tu affirmes ici, d6p7. Non seulement rien de mon personnage n'est "effacé", mais c'est exactement l'inverse : je suis devenu l'observateur de mon personnage. Je le vois très bien tel qu'il est car je n'ai plus le nez collé à la vitre. Je ne suis plus dans la tempête, mais à l'extérieur et au-dessus. Ne peux-tu vraiment pas comprendre ?car tu l'es a effacé de toi, je ne t'ai pas dit qu'ils ont disparu, je dis bien effacé de ton regard juste, mais comme j'ai déjà dit, souvent, pas effacé et ils sont toujours prêt à surgir au moindre choc.
Qui de toi ou moi use de violence, mon ami ?Et je vais te dire, c'est comme ça que les pharisiens faisaient, dès qu'on les reprenait fortement allant au bout d'eux-mêmes ils usaient de violence, et de violence exagérée allant jusqu'à crucifier le Christ.
Je ne sais pas si tu as remarqué, mais j'emploie très rarement le mot "réel". Ce que tu ne parviens pas à saisir, c'est que ta "réalité" n'est pas la mienne, ni celle de personne d'autre que toi. Le Jésus que tu imagines dans ta tête n'est celui de personne d'autre que toi. De même, la façon dont tu perçois mon personnage t'est totalement unique. La perception que tu auras d'une simple fleur ou d'un coucher de soleil te sera unique, elle n'appartient qu'à toi seul. Même les couleurs rouge vert bleu jaune sont perçues différemment par chaque être humain, c'est admis scientifiquement. Tu parles de prendre le réel dans son entier, mais tu n'es même pas conscient que ton réel à toi n'est pas celui des autres. Ce que je te dis ici est pourtant accessible mentalement, démontrable scientifiquement. Si déjà tu ne comprends pas ces choses terrestres, comment comprendrais-tu celles de l'Esprit ?Portant, je t'ai déjà dit, c'est pas faute de t'avoir expliqué sans argument en face, c'est que le réel est à prendre en entier.
Tu sais, moi, le blabla religieux et autres bondieuseries absconses, ça ne m'impressionne pas. J'ai l'impression que ne sais même pas de quoi tu parles lorsque tu dis "notre condition" alors que c'est la base de tout. Ta condition, c'est ton ego, d6p7, c'est à dire l'identification à ton personnage et l'ignorance de ton Cœur divin. C'est précisément une définition que je t'ai donnée du "péché". Voilà ta condition, mon ami. Et voilà de quoi Jésus-Christ veut te délivrer.Il ne faut pas en laisser une miette précisément en ce que le Christ a pris toute notre condition. Si tu ne fais pas cela, pas de résurrection.
Vraiment ? Ça m'intéresse. Si tu veux développer...Sache, et c'est chose normale que tu agisses ainsi, que les autres (je parle de moi) sont beaucoup plus libres que toi.
Bravo pour cette déclaration qui me semble baignée de vérité. Le souci, c'est qu'elle sort de ta tête, et non de ton Cœur. Et tu le sais, car je sais que tu entends ta conscience au moins de temps en temps. Et ton comportement global n'est que la partie visible de l'iceberg.Non, la conscience ne peut plus accuser pour ceux qui sont en Jésus Christ et ont compris leur affranchissement en lui
Oui, sans doute. Je suppose que les propos de Prisca étaient pour elle une manière de "contre-attaquer". Si j'étais encore identifié à mon personnage, comme toi, je l'aurais sans doute mal pris, et j'aurais rétorqué à mon tour, bref, les chamailleries habituelles des forums. Mais, là, ça m'a fait éclater de rire et du coup ce n'est pas allé plus loin.Oui, tu essaies juste de détourner quelque chose qui ne peut pas être de l'humour avec quelque chose qui peut être pris avec humour,
Comme je te l'ai dit hier, tu es parfaitement libre de répondre ou pas, comme bon te semble.Saches que si tu réponds de manière si pauvre dans tes autres messages, je répondrais pas, je ne suis pas du genre à me répéter éternellement.
R2D2 bonjour Sois le bienvenu dans ce sujet. Je viens de lire ton message avec beaucoup de plaisir. Je vais prendre le temps de le relire encore plus attentivement, et je te répondrai plus longuement. J'ai remarqué que tu as parlé du Samaritain au moment-même où je rédigeais ma réponse à d6p7. Serait-ce un petit clin d'œil de l'Esprit ? Je ne vais sans doute pas tarder à le savoir.R2D2 a écrit : ↑15 nov.22, 21:20 Paix à tous,
L'éveil, c'est une mer d'huile, c'est une étendue d'eau sans le moindre courant, sans la plus infime vaguelette.
Une étendue où vous pouvez aller dans toutes les directions sans la moindre difficulté.
C'est un état de détachement total.
Alors, beaucoup assimilent le fait d'être détaché des choses à l'état d'indifférence mais c'est tout le contraire.
C'est parce que vous êtes libre de toute contrainte que vous pouvez être ouvert à tout et à tous.
L'éveil, c'est ne plus être déstabilisé ni de manière positive, ni de manière négative, c'est, au fond, être pleinement conscient de tout sans être le jouet d'une émotion quelconque.
Je reviens sur ma métaphore, celui qui a un enfant, qui éprouve un sentiment maternel ou paternel, sera comme un bateau face à un fort courant, il ira plus facilement dans le sens de son enfant qu'à contre courant et c'est la même chose pour un conjoint, un ami etc.
Donc, c'est une liberté partielle, il vous sera plus facile d'aller dans un sens que dans l'autre.
Et, même si cela paraît contre intuitif, le seul amour total pour son prochain passe par un détachement des sentiments.
Je vois certains chrétiens bondir derrière leur écran et pourtant, c'est exactement ce que montre Jésus !
Qu'est ce qui fait que le bon samaritain s'arrête pour soigner le blessé ? Le fait qu'il n'a aucun sentiment négatif vis à vis de ce juif.
Malgré toute la rancoeur qui existe entre leurs deux peuples, il voit un homme à terre et le relève, tout simplement. Il a pu, métaphoriquement, aller à la rescousse de ce naufragé parce qu'aucun courant contraire ne l'en empêchait.
Jésus conseillera d'ailleurs à ses disciples le détachement complet en leur disant de ne pas avoir d'inquiétudes sur le lendemain, de tendre l'autre joue, d'abandonner son vêtement à celui qui le veut, de se faire eunuque pour le Royaume, d'être prêt à donner sa vie, à laisser les morts enterrer leurs morts.... tout cela va dans le même sens, se détacher de tout pour être le prochain de chacun.
Là encore, prenons un exemple : donner sa vie pour quelqu'un, c'est un acte très fort mais imaginez que vous ayez des enfants, un conjoint, des amis proches, vous devez logiquement tenir compte d'eux, de ce que votre geste va entraîner pour eux. Donc, l'élan d'amour qui vous pousse à vous sacrifier pour un autre sera ralenti voire arrêté par ses attaches.
Je suis persuadé que ce discours choquera beaucoup d'entre vous, c'est normal et ce n'est pas un problème, chacun doit faire sa route, faire ses choix et que vous soyez ou non d'accord, cela n'a aucune importance car, l'éveil, c'est aussi être totalement détaché du regard des autres et même de l'estime de soi, un sentiment qui, positif ou négatif, ne fait qu'entraver la liberté de choix.
"Et la puissance de la mort, c'est Satan" : Satan est le personnage et son ego, un fils du diable, qui se dirige lui-même vers la mort en persistant à pratiquer l'iniquité qui consiste à s'identifier au personnage au lieu de chercher et retrouver, naissant de nouveau, sa véritable nature. C'est donc bien qu'il a la puissance de le faire, se diriger lui-même vers la mort et mourir.d6p7 a écrit : ↑15 nov.22, 10:48 J'aimerais préciser dans ces propos, sans entrer dans des "polémiques" (clin d'oeil à gzabirji).
Ce n'est pas Satan qui était la puissance de la mort, mais il avait la puissance de la mort. Certains versions rendent "pouvoir" au lieu de "puissance", et je trouve ça beaucoup plus explicite pour expliquer la suite.
Comment se fait-il donc que Satan ait le pouvoir de la mort ? C'est simple, c'est depuis qu'il entraîna Eve à pécher. Puisque Eve suivi la parole du serpent lui disant de manger du fruit de la connaissance alors que Dieu avait dit de ne pas en manger, elle se plaça sous l'autorité du diable, ce qui fit d'elle une fille du diable.
Car je vous le dis, de même que ceux qui entendent la parole de Dieu et l'acceptent deviennent fils de Dieu, ceux qui entendent la voix du diable et l'acceptent deviennent fils du diable. La parole, donc, qu'elle vienne de Dieu, ou du diable, crée un engendrement ; un engendrement pour la vie, et un engendrement pour la mort.
Tel sont les fils qui le sont au naturel voué à Satan par nature, fils du péché pour ainsi dire, cela va sans dire. De tel fils ne peuvent que pécher en effet.
Mais il n'est pas à nous d'accomplir la voie de Dieu, car le chemin ouvert l'a été par le Christ, "par la route vivante qu'il a inauguré pour nous" dit Hébreux, nous avons accès à Dieu dans un nouvel esprit.
Car, je vous le dis, quiconque essait d'appliquer la loi pour l'accomplir est "sous la malédiction de la loi" comme dit Paul aux Galates. Mais quiconque se place au bénéfice de l'oeuvre du Christ accompli à la croix peut désormais vivre en nouveauté de vie car l'oeuvre de Dieu par le Christ met fin au péché en nous.
Je sais que tu n'as pas tenu ce vocabulaire pour ta part, je répondais à ce que tu disais en voyant ce topic se dégrader, je t'en expliquais la raison.ronronladouceur a écrit : ↑15 nov.22, 13:54 je ne tiens pas ce vocabulaire...
L'homme nouveau était là qui attendait son heure... L'âme belle, éternellement pure, dévoilée...
Paul dit : Corinthiens en 15 : "50 [...] La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l'incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l'immortalité.
Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l'incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite:
Je ne crois pas que Paul parle des morts en faisant référence aux vivants non encore allés à leur Soi, mais plutôt à ceux qui sont véritablement morts et qui ressusciteront dans le même corps que lorsqu'ils étaient vivants.
Ce que je crois que gzabirji n'a jamais soutenu...
Salut mon frère bien-aimé et bonjour à tous
Re-bonjour à toi, R2D2, de nouveau, sois le bienvenu .
Amen !L'éveil, c'est une mer d'huile, c'est une étendue d'eau sans le moindre courant, sans la plus infime vaguelette.
Une étendue où vous pouvez aller dans toutes les directions sans la moindre difficulté.
C'est un état de détachement total.
Exactement. C'est ce que j'ai tenté d'expliquer à d6p7 dans mon dernier message, sans encore connaître le tien.Alors, beaucoup assimilent le fait d'être détaché des choses à l'état d'indifférence mais c'est tout le contraire.
C'est parce que vous êtes libre de toute contrainte que vous pouvez être ouvert à tout et à tous.
C'est tout à fait ça. C'est là encore ce que je disais en même temps que toi à d6p7 lorsque je parlais d'être "l'observateur" de notre personnage. Ce dont tu parles ici avec tes mots (et c'est très beau ), nous avons coutume de l'appeler la "vigilance", d'autres utilisant même l'expression "hyper-vigilance".L'éveil, c'est ne plus être déstabilisé ni de manière positive, ni de manière négative, c'est, au fond, être pleinement conscient de tout sans être le jouet d'une émotion quelconque.
J'aime beaucoup ces analogies que tu utilises, la mer d'huile, le bateau, le sens du courant... C'est très beau ! Et très poétique !Je reviens sur ma métaphore, celui qui a un enfant, qui éprouve un sentiment maternel ou paternel, sera comme un bateau face à un fort courant, il ira plus facilement dans le sens de son enfant qu'à contre courant et c'est la même chose pour un conjoint, un ami etc.
Donc, c'est une liberté partielle, il vous sera plus facile d'aller dans un sens que dans l'autre.
Tu viens de me faire rappeler une rigolade d'hier soir. Lorsque j'écrivais à une participante pour lui dire que j'avais du mal à dialoguer sereinement avec des personnes souffrant de déficience cognitive, je l'ai "vue" moi aussi bondir sur son canapé au moment-même où je tapais sur mon clavier.Et, même si cela paraît contre intuitif, le seul amour total pour son prochain passe par un détachement des sentiments.
Je vois certains chrétiens bondir derrière leur écran et pourtant, c'est exactement ce que montre Jésus !
C'est ici le premier point commun qui m'a frappé, entre ton message et le mien, matelot. Les autres me sont apparus à la relecture. J'ai particulièrement apprécié la phrase "Malgré toute la rancoeur qui existe entre leurs deux peuples, il voit un homme à terre et le relève, tout simplement." car c'est un point souvent passé sous silence, mais que j'ai relevé moi aussi dans mon message à d6p7 en disant que le Samaritain "a aimé quelqu'un qui était censé être son ennemi". Vois-tu comment l'Esprit nous a inspiré la même chose au même moment ? C'est un truc de fou, non ?Qu'est ce qui fait que le bon samaritain s'arrête pour soigner le blessé ? Le fait qu'il n'a aucun sentiment négatif vis à vis de ce juif.
Malgré toute la rancoeur qui existe entre leurs deux peuples, il voit un homme à terre et le relève, tout simplement. Il a pu, métaphoriquement, aller à la rescousse de ce naufragé parce qu'aucun courant contraire ne l'en empêchait.
... et pour que chacun soit notre prochain, lorsque la gloire de Dieu aura débordé.Jésus conseillera d'ailleurs à ses disciples le détachement complet en leur disant de ne pas avoir d'inquiétudes sur le lendemain, de tendre l'autre joue, d'abandonner son vêtement à celui qui le veut, de se faire eunuque pour le Royaume, d'être prêt à donner sa vie, à laisser les morts enterrer leurs morts.... tout cela va dans le même sens, se détacher de tout pour être le prochain de chacun.
Oui, voilà, c'est sur ce point là que tu sembles en savoir plus que moi. J'espère que tu auras la gentillesse... pardon, je sais que tu auras la gentillesse de t'entretenir avec moi (et d'autres) de cette question. Je me trompe ?Là encore, prenons un exemple : donner sa vie pour quelqu'un, c'est un acte très fort mais imaginez que vous ayez des enfants, un conjoint, des amis proches, vous devez logiquement tenir compte d'eux, de ce que votre geste va entraîner pour eux. Donc, l'élan d'amour qui vous pousse à vous sacrifier pour un autre sera ralenti voire arrêté par ses attaches.
Cela va sans dire.Je suis persuadé que ce discours choquera beaucoup d'entre vous
Amen !c'est normal et ce n'est pas un problème, chacun doit faire sa route, faire ses choix et que vous soyez ou non d'accord, cela n'a aucune importance car, l'éveil, c'est aussi être totalement détaché du regard des autres et même de l'estime de soi, un sentiment qui, positif ou négatif, ne fait qu'entraver la liberté de choix.
Dans l'Evangile, le mot "sentiment" est la traduction du grec "phroneo", qui peut se traduire par : penser (pensée), concevoir, s'affectionner, revêtir des sentiments, aspirer à, distinguer, agir.gzabirji a écrit : ↑15 nov.22, 23:20
Plus sérieusement, il y a encore un autre point commun extraordinaire entre ce que tu écris ici et ce que l'Esprit m'a inspiré lorsque je répondais à d6p7. Je lui expliquais que les "sentiments" sont du domaine du mental, et non du Cœur. C'est incroyable, toutes ces "coïncidences"!