Re: D'où vient le mot Jéhovah ?
Posté : 08 déc.16, 06:58
Salut Philippe,Bonjour BenFis,
Je pense que tu n'a pas bien compris mon approche. En effet il faut que tu saches que même la Massore fait ressortir ces 4 acrostiches en marquant les lettres du tétragramme en rouge. Ce qu'elle ne fait pas en Lévitique. Pourquoi faire une telle démarche dans le livre d'Esther? Parce que comme déjà dit le contexte le veut. Les juifs pour ne pas se faire massacrer se montrent très prudents et "cache" leur identité au départ. Esther et Mardokaï en sont la preuve vivante.Alors l'utilisation du tétragramme de la sorte est là pour leur rappeler que YHWH veille sur son peuple pour le délivrer en temps voulu et révéler ainsi sa gloire et celle de ses serviteurs. Dois-je te rappeler que Exode 20:7 certes n'interdit pas de prononcer le Nom de Jéhovah mais ce n'est pas pour autant qu'il faille l'utiliser à tout bout de champs et le contexte historique à l'époque d'Esther montre que cette prudence de ne pas utiliser le Nom de Dieu ouvertement, et à tout instant a était bénéfique. Le lecteur juif était en tous cas rassuré par le biais des acrostiches en lisant le livre d'Esther que Dieu par son Nom SERAIT présent à leurs côté en temps voulue. Et les fait ont montré cette vérité.
A+
ps: en boucle comme homère...Dans 4 lettres du NT le mot "kurios" est absent. LE MOT "SEIGNEUR" n'est JAMAIS PRONONCER
Si, si, j’ai bien compris. Tu veux, comme les massorètes, voir dans les acrostiches contenus dans le Livre d’Esther, une intention délibérée de l’auteur.
Mais la raison que tu invoques ne me semble pas solide. Car si Esther ou Mardokaï avait rédigé ce Livre, cela aurait été écrit après les faits mentionnés. Donc à un moment où la prudence des Juifs n'était plus de mise, du fait du soutient du roi Artaxerxès et de la mort des opposants.
Esther ou Mardokaï aurait alors manqué une belle occasion de mentionner le Nom divin.
Puisque tu souhaites tenir compte des acrostiches en lecture inverses, j’ai refais mon petit comptage en me basant à nouveau sur la Torah, et j’ai constaté qu’ils étaient 2 fois plus nombreux que dans le sens de lecture.
J’ai même découvert un 'miracle' ! il se trouve qu’Exode 4 :14 contient 3 fois le Tétragramme ; une fois écrit normalement, une fois sous la forme d’un acrostiche à l’endroit, et une fois à l’envers.
Se pourrait-il que l’auteur de l’Exode ait voulu passer un message subliminal ?
Pour les mystiques, j’en propose un : En filigrane de Moïse on pourrait lire יהוה (Tétragramme à l’endroit), et en filigrane de sa 'parole' Aaron, הוהי (Tétragramme à l’envers). Incroyable, non ?