Qui a dit que les copies contenant le tétragramme sont les plus anciennes. Attention Vanessa à ne pas déformer nos propos.Vanessa. a écrit :
À l'attention du lecteur: encore une fois, l'argument des Témoins de la Watchtower se retourne contre eux car on se rend compte que du 2ème siècle avant notre ère jusqu'au 9ème siècle de notre ère il y eu de multiples copies grecques des Écritures hébraïques, certaines contenant le tétragramme et d'autres pas.
Ils veulent nous faire croire que les copies contenant le tétragramme sont les plus anciennes, mais c'est complètement faux.
Nous disons qu'au premier siècle, les copies en hébreu de l'AT comportaient le tétragramme et que certaines copies de la septante le comporteront longtemps encore.
Donc, les tous premiers chrétiens, les apôtres, parlaient et lisaient l'hébreu et avaient donc tout d'abord accès aux copies en hébreu de l'AT. Il y lisait donc le tétragramme.
Je ne vois pas où se trouve cette preuve absolue.. Des copies avec ou sans le tétragramme ??Vanessa. a écrit : C'est donc la preuve absolue qu'il n'y a jamais eu de complot mondial visant à effacer systématiquement le Nom divin des Saintes Écritures.
Un peu plus de recul, un peu moins de subjectivité ma chère madame Vanessa.
Rappelons que l'AT était commun aux chrétiens et aux juifs et que si des apostats chrétiens ont voulu supprimer le tétragramme, les juifs n'en avaient absolument pas l'intention et n'avaient aucun intérêt à aider ces pseudo chrétiens à le faire.
Pour un juif, c'est prononcer le nom de Dieu qui est proscrit, pour les chrétiens désirant remplacer Jéhovah par Jésus, c'est lire le tétragramme qui était interdit.
Ainsi, les juifs ont parfaitement autorisé la recopie du nom de Dieu YHWH dans leurs copies, certains le faisant, d'autres non, mais en tout cas aucun interdit.
Si donc des chrétiens apostats ont décidé de le faire de leur côté, ils ne pouvaient empêcher les juifs de continuer à recopier le tétragramme, ce qui explique que selon les versions, le nom de Dieu soit resté très longtemps dans les copies en grec.
Et toute ta démonstration est par terre.
Si Dieu avait voulu ?? Il l'a voulu.. la preuve, la bible la plus répandue et la plus distribuée au monde, la TMN.Vanessa. a écrit : Si Dieu avait voulu conserver son Nom dans le Nouveau Testament, il l'aurait fait, et les chrétiens des premiers siècles n'avaient aucune raison de l'enlever puisque ce Nom continuait d'apparaître régulièrement dans certaines copies de l'Ancien Testament dont ils disposaient.
J'ai lu en souriant ton argument sur l'évangile de Matthieu en hébreu.
Alors, je te rappelle les faits, contestés par personne, sinon tu nous aurais déjà cité les noms des érudits en question.
Aux environs de 1385, un Juif appelé Shem Tob ben Shaprut, de Tudela en Castille, Espagne, a écrit une œuvre polémique contre le christianisme intitulé Eben Bohan dans lequel il incorpore [l’évangile de] Matthieu en hébreu dans un chapitre séparé. (Les manuscrits en écritures cursives du Eben Bohan de Shem-Tob se trouvent au Jewish Theological Seminary of America, New York.)
Nous avons donc un manuscrit de l'évangile de Matthieu atypique puisque, alors que tous les autres manuscrits en grec des évangiles nous sont parvenus par le monde chrétien, celui que nous propose Shem Tob a été conservé par des juifs dans leur propre langue.
La question s'est posée de savoir si ce manuscrit en hébreu était issu d'un texte grec. La réponse, amenée par des spécialistes, est négative. Le texte est issu d'une copie en hébreu, elle-même issue d'une autre copie en hébreu, etc... jusqu'à l'original qui était lui aussi en hébreu.
Comment le savent-ils et l'expliquent-ils ?
Déjà, l'hébreu en question. Tout comme le Français du XIV siècle est sur beaucoup d'élément différent de notre Français moderne, de même l'hébreu de l'époque de Shem Tob était différent sur beaucoup d'aspects de l'hébreu du premier siècle.
Voici ce qu'un spécialiste, M. Howard a écrit.
- " Aussi, le texte est écrit dans une sorte d’hébreu auquel nous nous attendrions d’un document composé au premier siècle, mais préservé en d’anciens manuscrits rabbiniques. Il est fondamentalement composé en hébreu biblique avec un sain mélange d’hébreu mishnaïque et d’un ancien idiome et vocabulaire rabbinique "
- " L'hébreu mishnique se caractérise par une intrusion progressive de l'araméen dans les commentaires talmudiques de la Loi, par une évolution de la grammaire et par l’élargissement du vocabulaire par rapport à l’hébreu biblique. Cet hébreu reflète la langue parlée à la fin de la période du Second Temple "
Fin du Second Temple, soit pile poil au premier siècle... Fait intéressant, l'intrusion de l'araméen, ce qui correspond parfaitement à la Palestine.
Ainsi, Shem Tob nous fournit un texte en hébreu de l'évangile de Matthieu dont le vocabulaire et la forme ne correspondait pas à l'hébreu écrit du XIVéme siècle.
Le spécialiste déjà cité, M. Howard affirme donc que nous aurions une copie issue d'une longue série de copies d'un texte qui serait l'original de l'évangile de Matthieu.
Examinons donc ce que cela induit.
Si Matthieu n'a pas utilisé le nom de Dieu, pour quelle raison les copies de son texte démontrent-elles le contraire ?
Eh oui, pour quelle raison les copistes de l'évangile primitif auraient-ils pris la liberté d'ajouter le nom de Dieu dans un écrit qui ne le comportait pas ?
Cela démontre au moins une chose de façon absolue. Certains chrétiens utilisaient toujours le nom de Dieu, YHWH, et n'hésitaient pas à le recopier dans les évangiles. Et on voit mal comment et pourquoi, ils auraient ajouté ce nom dans une texte s'ils ne le considéraient pas comme légitime là où ils l'ont recopiés à l'origine.
Sauf que cet évangile de Matthieu en hébreu jette un doute légitime sur ta seule conclusion acceptable.Vanessa. a écrit :La seule conclusion acceptable est donc que Dieu lui-même a jugé bon de faire correspondre son Nom sacré par les termes "Père", "Seigneur", ou tout simplement "Dieu" dans le Nouveau Testament. Je répète: c'est ce que Dieu lui-même a voulu et c'est la raison pour laquelle sur les milliers de manuscrits anciens du Nouveau Testament qui nous sont parvenus, aucun ne contient le tétragramme divin.
Notre conclusion est que les premiers chrétiens utilisaient le nom de Dieu, au point où les copies comme celle de Matthieu en hébreu le comportaient librement, mais qu'ensuite, dès lors où les apostats ont voulu faire de Jésus Dieu à la place de Jéhovah, il leur a semblé indispensable de retirer le nom de Jéhovah de leur NT.
Les chrétiens des siècles suivants celui du début du Christianisme ont eu pour premiers ennemis les juifs et ils ont voulu se démarquer d'eux en gommant Jéhovah et en le remplaçant par Jésus pour aboutir à une trinité paienne et apostate.
Voila le mobile..
Seulement Jéhovah veillait et conservait intactes les témoignages sur son nom magnifique. JEHOVAH. Au temps de la fin, il est redevenu mondialement connu... Jéhovah en soit loué, Allélouia !!