Analysons maintenant le témoignage de Pierre.
II Pierre 3.
- Jéhovah n’est pas lent à réaliser sa promesse, comme certains le pensent, mais il est patient avec vous, car il ne veut pas que même un seul soit détruit, mais il veut que tous parviennent au repentir.
Ce magnifique texte nous enseigne l'amour de Dieu à l'égard d'individus que Pierre cite ici en employant le pronom "vous".
Il s'agit donc des destinataires de sa lettre.
Le premier verset de cette lettre les identifie clairement :
- De la part de Simon Pierre, esclave et apôtre de Jésus Christ, à ceux qui ont acquis une foi aussi précieuse que la nôtre, grâce à la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus Christ :
Que nous dit donc Pierre dans le premier verset cité ci-dessus ?
Tout simplement que Dieu ne veut pas perdre un seul des chrétiens appelés et que pour cette raison il use de patience avec eux dans le but d'obtenir leur repentir.
Vous remarquez que c'est bien le repentir qui permet d'éviter qu'un appelé puisse être détruit et que pour l'obtenir Dieu est obligé de faire preuve de patience.. Ainsi, sans la patience de Dieu pas de repentir pour certains et sans ce repentir ils seront détruits.
C'est la négation d'un salut définitif au moment de la foi.
Voyons maintenant le témoignage de Jean.
Jean 3.
- Celui qui exerce la foi dans le Fils a la vie éternelle ; celui qui désobéit au Fils n’aura pas la vie, et la colère de Dieu ne s’écartera pas de lui
Nous avons ici une magnifique opposition d'attitude. C'est assez courant dans la bible et précisément dans les proverbes que d'opposer dans un seul verset un chose et son contraire.
Exemple Proverbes 12:5.
Les pensées des justes sont droites, mais les conseils des méchants sont trompeurs.
Ici on oppose les pensées du juste au conseil des méchants, l'un étant l'exacte contraire de l'autre.
Or nous trouvons la même construction en Jean 3:18. La foi est opposée à son contraire.. ou plus exactement la foi est opposée à la conséquence de son contraire.
Jean écrit que celui qui a la foi a la vie éternelle, alors que cette vie éternelle échappera à celui qui désobéit au fils.
Nous n'avons donc pas ici un opposition foi et absence de foi, mais foi et désobéissance au fils.
Nous avons donc le lien entre cette condition indispensable au salut qu'est la foi, et tous les textes que je propose à Logos indiquant que cette foi doit être active, tellement active qu'elle doit pousser l'individu à obéir aux lois du Christ, autrement dit à œuvrer en toute logique avec l'objet de sa foi.
Il est donc bien question d'obéir à Jésus, conformément à ce que Jésus a indiqué à ses disciples quand il leur a dit qu'il leur fallait obéir à ses ordres qui consistaient à aimer nos frères et sœurs.
Ainsi, la foi sans cette obéissance est inutile comme l'expliquera Jacques quand il déclarera morte la foi qui n'inciterait plus un chrétien à aimer ses frères dans le besoin.
Dans ce cas, l'individu désobéirait au christ et tomberait dans la condamnation de Jean 3:18.
Il ne suffit donc pas d'avoir la foi, il faut y ajouter le repentir comme l'a dit Pierre et l’obéissance aux lois du Christ comme Jean et Jacques l'ont spécifié.
Jésus a dit :
- Et voici qu’un homme qui était un spécialiste de la Loi se leva et lui demanda, pour le mettre à l’épreuve : « Enseignant, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » 26 Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans la Loi ? Qu’est-ce que tu y lis ? » 27 Il répondit : « “Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée”, et “ton prochain comme toi-même”. » 28 Il lui dit : « Tu as répondu correctement. Continue à faire cela et tu auras la vie
Si nous posions la question à Logos : que doit-on faire pour hériter la vie éternelle, il nous répondrait : rien ou alors avoir la foi simplement.
Jésus avait une magnifique occasion ici pour expliquer la doctrine de Logos.
Seulement, il n'est pas d'accord avec Logos puisque à la question "
que dois-je faire ", Jésus répond "
tu dois aimer Dieu et ton prochain". Puis il ajoute pour confirmer :
Continue à faire cela et tu auras la vie.
Avec un chrétien normal qui considère la parole de Jésus comme fiable, nous devrions avoir comme réponse : ok, c'est clair, pour hériter de la vie éternelle je dois aimer Dieu et aimer mon prochain.
Or, Logos nous dit que c'est faux.. Et remarquez qu'il ne reprend pas le texte ou ne lui trouve pas une autre explication, non, il dit seulement que c'est faux.
Logos oppose ce texte à celui qui indique que pour être sauvé il faut avoir la foi.
Seulement, personne ne peut opposer deux textes et encore moins deux affirmations de Jésus. C'est, à proprement parlé censurer Jésus et affirmer qu'il ne savait pas ce qu'il disait quand il parlait de l'amour comme condition du salut.
Logos se place donc au dessus de Jésus.
La vraie conduite chrétienne doit consister à accepter les deux textes et non pas à les opposer.
Et en plus c'est absolument cohérent de les comprendre ainsi : s'il faut la foi en Jésus pour être sauvé, il faut une foi qui adhère à ses principes d'amour. Avoir foi en Jésus sans aimer c'est rejeter précisément ce qui fait Jésus.
Jésus, sans l'amour, n'est plus Jésus et si on n'aime pas nos frères, alors notre foi est une contrefaçon car précisément Jésus, notre maître, sens du mot seigneur, nous ordonne de nous aimer les uns les autres.
C'est le sens du message de Jean. Il dit plusieurs fois que la foi sans les œuvres est morte. logos nous dit que c'est faux, mais c'est bien écrit comme cela, il ne va pas effacer ces versets.
Mais Jean va plus loin, il dit : "
si tu dis aimer Dieu que tu vois et que tu n'aimes pas ton frère, alors tu es un menteur ".
Seulement peut-on avoir foi sans aimer Dieu ? Logos va nous dire que ce n'est pas imposé par Dieu.. Mais ce n'est pas la question que je pose . Peut-on avoir foi sans aimer Dieu ?
Jean répond :
Bien-aimés, continuons à nous aimer les uns les autres, parce que l’amour vient de Dieu, et toute personne qui aime est née de Dieu et connaît Dieu. 8 Si quelqu’un n’aime pas, il n’a pas appris à connaître Dieu, parce que Dieu est amour
Quelle est la conséquence pour celui qui ne connait pas Dieu :
" Si quelqu’un dit : « J’ai appris à le connaître », mais n’obéit pas à ses commandements, c’est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. "
Toujours le même mot. ne pas aimer, ne pas obéir à ses commandements fait de celui qui prétend le connaître Dieu un
menteur.
Logos m'a accusé de ne pas connaître Dieu à la différence de lui.... mais qui nie ici la parole de Dieu et de Jésus ?
Jean se montrera même très précis :
Voilà ce qui distingue les enfants de Dieu et les enfants du Diable : celui qui ne pratique pas la justice ne vient pas de Dieu ; celui qui n’aime pas son frère, non plus
Ainsi Jean est assez accusateur ; ne pas aimer son frère c'est être un enfant du diable.
Ne pensez vous pas maintenant que Jésus était sérieux quand il disait que pour hériter la vie éternelle il fallait aimer Dieu et son prochain. Vous pensez que Dieu est disposé à sauver des gens incapables d'aimer les autres, non pas à cause d'une maladie psychique involontaire, mais par choix, par égoisme, par racisme, par pure méchanceté ?
Voici le jugement de Dieu :
" Si quelqu’un déteste son frère, c’est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle restant en lui "
Vous faut-il d'autres preuves pour vous convaincre qu'aimer est un commandement formel et obligatoire pour Dieu.
Logos va me répondre comme d'habitude, il va tronçonner mon texte en une dizaine de parties et mettre en dessous de chacun d'elle une réflexion du genre :
- Personne n'est sauvé parce qu'il aime Dieu mais parce que Dieu l'aime..
Tout le monde est d'accord sur la notion de faveur imméritée, mais honnêtement, inversez la phrase de Logos : qui est sauvé en détestant son prochain parce qu'il refuse obstinément de l'aimer ?
Ou alors :
- Jésus ne s'est pas trompé. Cependant, personne n'est Sauvé en suivant des commandements.
Cependant, n'a t'il pas dit qu'aimer Dieu et son prochain permettrait d'hériter de la vie éternelle. C'est pourtant assez clair, la relation vie éternelle-amour est parfaitement identifiée.
Et remarquez aussi que Logos n'apporte aucune preuve, il faut le croire.. parce qu'il sait, lui
Ou alors:
- Sauf qu'aucun être humain n'est capable de suivre parfaitement ce commandement. Seul Jésus-Christ lui-même en a été capable.
Ainsi, parce que nous serions imparfaits, nous pourrions haïr nos frères et sœurs et surtout ne pas aimer Dieu. Jésus n'a t'il pas dit qu'être son ami c'était aimer ses frères. Logos pense que Jésus ignorait notre imperfection et qu'il ne savait pas ce qu'il disait !
Jésus a bien dit qu'il mourait pour ses amis, et que ses amis étaient ceux qui respectaient son ordre d'aimer leurs frères.
Vous comprenez donc ce que signifie ne pas être l'ami de Jésus... Il n'est pas mort pour ceux là !
ou alors :
- Jésus n'a pas dit ça ; le verbe "continuer" est absent du texte grec.
Donc Logos nous dit que cela change tout le texte..
Le voici donc avec cette modification.
- Et voici qu’un homme qui était un spécialiste de la Loi se leva et lui demanda, pour le mettre à l’épreuve : « Enseignant, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? » 26 Jésus lui dit : « Qu’est-il écrit dans la Loi ? Qu’est-ce que tu y lis ? » 27 Il répondit : « “Tu dois aimer Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée”, et “ton prochain comme toi-même”. » 28 Il lui dit : « Tu as répondu correctement. Fais cela et tu auras la vie
C'est sur que ça change tout !
Et enfin Logos nous propose cet ultime argument :
- L'amour ne se réclame pas. On ne peut pas obliger quelqu'un à aimer, sous peine de le détruire s'il ne le fait pas. Quel sorte de père agirait de cette façon ? Ton dieu n'est pas le mien.
Je pose donc cette autre question que tu te gardes bien de poser : La foi ne se réclame pas. On ne peut pas obliger quelqu'un à avoir foi, sous peine de le détruire s'il ne le fait pas. Quel sorte de père agirait de cette façon ? Ton dieu n'est pas le mien.
Tu es passé maître dans l'art de la formule. Celle-ci ronflait bien, l'image du papa qui renie son fils qui ne l'aime pas, c'était bien joué.. Seulement, ton hypothèse tombe aussi avec cette forme de demie-vérité..
A toi de gérer maintenant.
Lecteur. Logos, dans ce fil, essaie de te rallier à un hérésie pour te compter parmi ses disciples. Il m'a dit plusieurs fois qu'il avait raison parce qu'il était choisi par Dieu.. C'est le message de tous les gourous.
Je reviens à Jacques.
- Si donc l’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande constamment à Dieu, car il donne à tous généreusement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. 6 Mais qu’il continue à la demander avec foi, sans douter du tout, car celui qui doute est comme une vague de la mer que le vent soulève et pousse dans un sens ou un autre. 7 Un tel homme ne doit pas s’attendre à recevoir quoi que ce soit de Jéhovah ; 8 c’est un homme indécis, instable dans tout ce qu’il fait.
Ce texte est intéressant car il démontre que la foi est fluctuante..
En effet, Jacques encourage ses frères à prier Dieu pour qu'il leur donne la sagesse, et il insiste particulièrement pour qu'il le fasse avec foi.. Il ajoute : sans douter.
Ainsi la foi n'est pas un bien permanent, elle peut faiblir et même disparaître.
Comment cela ? Jacques l'explique :
- À quoi cela sert-il, mes frères, que quelqu’un dise qu’il a de la foi, s’il n’a pas d’œuvres ? Cette foi peut-elle le sauver ? 15 Si des frères et sœurs n’ont pas de vêtements et n’ont pas de quoi manger chaque jour, 16 et que pourtant l’un de vous leur dise : « Allez en paix ; restez au chaud et nourrissez-vous bien », mais que vous ne leur donniez pas ce dont ils ont besoin pour vivre, à quoi cela sert-il ? 17 De même, la foi seule, sans les œuvres, est morte.
Nous parlons bien de la foi. Jacques met en scène quelqu'un qui affirmerait : j'ai la foi.. mais qui n'aimerait pas ses frères et soeurs.
Il indique que dans ce cas sa foi serait morte et surtout qu'elle ne pourrait plus sauver.
L'exemple pris par Jacques confirme tout ce que nous disons depuis 24 heures. La foi doit s'accompagner de l'amour sinon elle meurt et ne peut plus sauver.
Notez que Jacques ne dit pas que cette foi n'est pas réelle, qu'il s'agit d'une fausse foi. Il dit qu'elle meure sans amour.
Il s'agit bien, avant qu'elle ne meure, d'une foi vivante et donc d'une foi authentique. On ne meure, en effet, que si l'on a été vivant.
Jacques est donc en parfaite harmonie avec Jésus, Jean et tous les écrivains du NT. Pour être sauvé, il faut aimer..
Au passage, lisez cette remarque de Jacques, adressée à des chrétiens appelés.
- Mais chacun est éprouvé en se laissant entraîner et séduire par son propre désir. 15 Puis le désir, quand il a été fécondé, donne naissance au péché ; et le péché, quand il a été commis, enfante la mort.
Et oui ! La mort est encore possible pour des appelés..