Arlitto a écrit : ↑22 déc.18, 00:53
C'est faux !!! Chaque Juif sait comment prononcer le nom divin, il lui est interdit de le faire dans la vie courante, mais en cas de danger de mort, il en a le droit.
Et comment apprend-il à prononcer le nom divin si la seule exception est le cas de danger de mort ? Le chef religieux juif qui voudrait apprendre à ses disciples à prononcer le nom divin devrait-il attendre d'être en danger de mort pour pouvoir le faire ? Qu'en serait-il alors des Juifs qui n'ont jamais eu un enseignant en danger de mort pour leur apprendre à prononcer ce nom ?
Arlitto a écrit : ↑22 déc.18, 00:53Comment pourrait-il prononcer un nom supposément imprononçable ???. Tu crois vraiment que quand Moïse demande à Dieu, quel est son nom, Dieu lui a répondu : mon nom est imprononçable et il est interdit de le prononcer
Argument de l'homme de paille : je ne soutiens pas que יהוה est intrinsèquement imprononçable ni qu'il n'a, assurément, jamais été prononcé. Je soutiens qu'aujourd'hui, nul n'en connaît plus la prononciation faite à Moïse et surtout, pour rester dans le cadre de ce sujet, que יהוה ne figure nulle part dans les écrits du Nouveau Testament. Que Paul, Pierre, Jacques... aient su en leur temps prononcer יהוה ; que Paul, Pierre, Jacques... aient même effectivement prononcé יהוה devant certains auditoires, nous ne le savons pas, car leurs écrits et ceux de leurs contemporains ne font jamais état de la prononciation de יהוה dans la vie courante, et ne contiennent pas le moindre יהוה dans leurs textes.
Et, dans la mesure où nous ne sommes pas télépathes, ce qu'ont su, pensé, chuchoté ou crié Paul, Pierre, Jacques... nous est totalement inaccessible en l'absence de traces.
Arlitto a écrit : ↑22 déc.18, 00:53Les Juifs gardent la vérité captive nous a dit Paul dans une de ses lettres, c'est vrai
OK. Devons-nous en déduire que, puisque יהוה n'appartient qu'aux lettres juives, les Juifs en ont ainsi gardé la vérité captive, et que nul, à moins d'être Juif (et même, selon vos premiers propos, en danger de mort), ne peut, ne sait prononcer le nom de יהוה ?
Ou bien, le christianisme aurait-il libéré la vérité captive des Juifs, en révélant au monde entier la prononciation de יהוה ? Comment le saurions-nous ? Quelles seraient les traces de cette révélation chrétienne ? Comment les chrétiens du premier siècle disaient-ils יהוה ?
Arlitto a écrit : ↑22 déc.18, 00:53Ce que je vois derrière tout cela, c'est la tentative et la volonté de cacher le Nom de Dieu. Un nom sert à reconnaître une personne, une personne qui n'a pas de nom, n'existe tout simplement pas.
Comprenne qui pourra !
Effectivement, comprenne qui pourra. Car votre raisonnement est faux. Et facilement démontrable par la Bible : la femme et les filles de Lot, les belles-filles de Noé, la femme de Pierre, et quantité d'autres personnes mentionnées dans le texte biblique n'ont pas de nom. Selon votre logique, la femme et les filles de Lot, les belles-filles de Noé, la femme de Pierre, et quantité d'autres personnes mentionnées dans le texte biblique "n'existe(nt) tout simplement pas". Chapeau, l'artiste !
Allez, je suis gentille, je vous aide : le fait que le nom d'une personne (y compris d'un protagoniste principal du récit comme peuvent l'être les filles de Lot) n'est pas mentionné, ne signifie pas que cette personne n'a pas de nom, que personne ne l'appelle par un nom donné ou que cette personne n'existe pas, cela signifie simplement que, pour des raisons qu'il ne nous donne pas forcément mais que l'on peut parfois supposer, l'auteur du récit n'a pas trouvé utile de mentionner ce nom.
Le fait que le nom divin יהוה n'apparaît pas une seule fois dans le Nouveau Testament ne signifie pas que Dieu n'a pas de nom, que personne ne l'a jamais appelé יהוה ou qu'il n'existe pas ; cela signifie simplement que, pour des raisons qu'ils ne nous donnent pas mais que l'on peut en partie supposer), les rédacteurs néo-testamentaires n'ont pas trouvé utile de mentionner ce nom.
Cela vous hérisse, je le comprend fort bien ; car s'appeler Témoin de Jéhovah et découvrir que le texte de base de votre foi n'emploie pas une seule fois ce nom, c'est tout de même un peu ballot. Mais c'est pourtant la réalité. Evidemment, quand la foi se heurte de plein fouet à la réalité, ça fait mal ; et pas pour la réalité, qui en a vu d'autres, mais bien pour le croyant.