diogene a écrit : Je ne penses pas que les réformes religieuses puissent se faire lorsque les tendances du pouvoir se trouvent en accord avec les dogmes de cette religion. Il y a alors harmonie entre le temporel et le spirituel ce qui n'incite pas aux réformes.
Lorsque les deux pilier du pouvoir marchent à la même allure dans la même direction... la force du dogme est perenne.
Malek Chebel : 27 propositions pour réformer l'islam?
- Erriep
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Ecrit le 26 mai06, 22:23
En l'occurrence, et en dépit des apparences, l'islam est très éclaté et n'a guère d'unité que formelle (du fait même que l'on ait tendance à rassembler près d'un milliard de personnes sous un même vocable). Il n'y a pas d'organisation centralisée et hierarchisé, et les pouvoirs en place dans la plupart des pays musulmans tentent de contrôler une réviviscence religieuse qui se produit très largement hors des cadres conservateurs et légitimistes de l'islam traditionnel et menaçent sérieusement leur assise populaire déjà largement fragilisée par leur corruption, leur autoritarisme et l'inanité de leurs politiques de développement. On assiste donc à une course à la légitimité religieuse entre dirigeants et opposition islamiste, dans un contexte de vilipendage de l'influence occidentale et de radicalisation des masses réislamisées par le bas (oeuvres caritatives, enseignement populaire, soins gratuits, suppléant à l'inefficacité des services publics étatiques). Les premières victimes de ce phénomène sont les laïcs et les tenants d'une réforme religieuse moderniste (qui tentent de prolonger la Nahda, la "renaissance" arabe qui eu cours au XIX° siècle suite à l'influence des idées occidentales et qui, par l'ironie de l'histoire, du scripturalisme et des pesanteurs socio-culturelles, aboutit au salafisme moderne, intransigeant et obscurantiste).
- diogene
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Ecrit le 27 mai06, 02:22
Oui erriep, ils sont si divisés qu'ils se font la guerre entre eux... la "fitna"...En l'occurrence, et en dépit des apparences, l'islam est très éclaté et n'a guère d'unité que formelle (du fait même que l'on ait tendance à rassembler près d'un milliard de personnes sous un même vocable). Il n'y a pas d'organisation centralisée et hierarchisé, et les pouvoirs en place dans la plupart des pays musulmans tentent de contrôler une réviviscence religieuse qui se produit très largement hors des cadres conservateurs et légitimistes de l'islam traditionnel et menaçent sérieusement leur assise populaire déjà largement fragilisée par leur corruption, leur autoritarisme et l'inanité de leurs politiques de développement. On assiste donc à une course à la légitimité religieuse entre dirigeants et opposition islamiste, dans un contexte de vilipendage de l'influence occidentale et de radicalisation des masses réislamisées par le bas (oeuvres caritatives, enseignement populaire, soins gratuits, suppléant à l'inefficacité des services publics étatiques). Les premières victimes de ce phénomène sont les laïcs et les tenants d'une réforme religieuse moderniste (qui tentent de prolonger la Nahda, la "renaissance" arabe qui eu cours au XIX° siècle suite à l'influence des idées occidentales et qui, par l'ironie de l'histoire, du scripturalisme et des pesanteurs socio-culturelles, aboutit au salafisme moderne, intransigeant et obscurantiste).
D'ailleurs, c'est par là, je pense, qu'une réforme peut effectivement se faire. Un raz le bol sourd et encore clandestin qui commence à se répandre, du moins dans les pays musulmans non islamistes. Les autres je ne sais pas. Mais il me semble que le "renouveau" islamiste est surtout une tentative de reprise en main des consciences qui sans cela exigeraient les réformes économiques et sociales indispensables à des pays modernes. Aujourd'hui, à l'époque d'internet, de la globalisation, les différences de niveau de libertés sociales, de niveau de vie etc... ne peuvent plus se cacher... alors on sort les grandes armes de propagande... l'occident décadent... les filles de l'est prostituées.. les femmes qui sont des chiennes lubriques... etc... etc..
Ouellebecque dit dans un de ses bouquins que l'islam tel qu'il est est moribond... que nous assistons aux derniers soubressauts, le baroud d'honneur comme disent les légionnaires. Je ne sais pas s'il a raison mais cela se pourrait bien...
Il n'y a pas que des abrutis, loin de là, et nombreux sont ceux qui ne supportent plus "ces infinis abus" des classes dirigeantes.
La nahda ne peut avoir lieu dans un tel contexte. C'est tellement évident qu'aucun des djihad de libération n'est encore parvenu à libérer un des pays du dar al islam occupé pas des mécréants.
Les critiques contre l'occident ne sont pas de la même nature selon que l'on soit du peuple ou des l'élites au pouvoir.
Les peuples, surtout les jeunes c'est un peu "renard et les raisins" tandis que l'élite c'est plutot " l'occident est décadent... ils sont damnés"...
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Ecrit le 29 mai06, 13:00
En anglais.. un peu plus de détails
http://memri.org/bin/articles.cgi?Page= ... ID=IA27306
mais avec des liens vers des publications en français en bas...
Si non il a un autre livre "amusant" celui là
Attention, ce livre est dangereux : « Le Kama-sutra arabe » (Pauvert), de l'anthropologue Malek Chebel, exhume de la clandestinité, voire de l'oubli, les grands textes de l'érotisme arabe.
http://www.lepoint.fr/spectacles/docume ... did=177986
http://memri.org/bin/articles.cgi?Page= ... ID=IA27306
mais avec des liens vers des publications en français en bas...
http://www.voir.ca/actualite/actualite. ... icle=39427Donc, les islamistes ont dénaturé l'islam originel?
"Absolument. Nous devons œuvrer ardemment pour le retour d'un islam authentique, non réfractaire au progrès et à la science, qui ne se limite pas à un folklore, symbolisé aujourd'hui par le port du voile, les tribunaux charia... Pour moi, tout ça, ce n'est que du folklore! Ce qui est sérieux, c'est de savoir quel est aujourd'hui l'apport de l'islam au reste du monde. On ne parle jamais de cet apport. On présente toujours l'islam comme une victime. Je tiens à rappeler que quand les chrétiens sont arrivés en Orient, au moment des croisades, pour combattre des "infidèles", ils ont découvert à leur grand dam une civilisation beaucoup plus raffinée que la leur, qui leur a en outre apporté beaucoup plus qu'eux n'ont apporté à cette civilisation. Si on fait une analyse sérieuse de l'histoire de l'islam, on se rend vite compte qu'il y a eu des périodes où l'islam était compatible avec la démocratie, la philosophie, la science, le progrès... Il n'y a pas de fatalité au sein de l'islam d'une manière intrinsèque pour que cette religion ne soit pas compatible avec la modernité d'aujourd'hui."
Si non il a un autre livre "amusant" celui là
Attention, ce livre est dangereux : « Le Kama-sutra arabe » (Pauvert), de l'anthropologue Malek Chebel, exhume de la clandestinité, voire de l'oubli, les grands textes de l'érotisme arabe.
http://www.lepoint.fr/spectacles/docume ... did=177986
Mahomet était un grand sensuel ?
Il menait une vie qui pourrait sembler pécheresse aux yeux des intégristes d'aujourd'hui... Il le disait lui-même : j'ai aimé de ce monde les femmes, les parfums et la prière. Il n'hésitait pas à favoriser la découverte du plaisir chez ses partenaires. Nous le savons par les propos rapportés par les épouses du Prophète elles-mêmes : d'après l'historien Tabari (839-923), quand Mahomet reçut dans son lit Marya la copte, il resta avec elle vingt-sept jours et vingt-sept nuits...
Re: Malek Chebel : 27 propositions pour réformer l'islam?
Ecrit le 30 sept.16, 06:36Les mensonges islamistes de Malek Chebel à propos du coran et de l’islam
Charia, Islam, Textes fondamentaux sur l'Islam
Les mensonges islamistes de Malek Chebel à propos du coran et de l’islam
Armand, dans un commentaire sous l’article évoquant la fin de l’islam en Occident écrit :
« Les traductions ne sont pas toujours correctes. Quelles sont les meilleures traductions du coran? Dans sa traduction, Malek Chebel commence son introduction par: »Tous ceux qui maîtrisent la langue arabe savent qu’il est extrêmement difficile de comprendre le Coran … ». Voilà qui est dit! Le coran est incompréhensible même aux Arabes et donc intraduisible. »
Malek Chebel ment, comme il le fait souvent.
Ceux qui ont fait leurs études scolaires en arabe classique peuvent lire le coran, qui est un texte pas plus compliqué que d’autres textes (sacrés ou profanes) en langue arabe.
La plupart des versets du coran sont clairs, et n’ont nul besoin d’être expliqués ou interprétés par des barbus enturbannés, ni par des pseudo-intellectuels musulmans.
Au Moyen-Orient, beaucoup d’imams sont peu lettrés, et certains ne savent même pas lire. Ils connaissent par coeur des versets du coran pour les avoir psalmodiés à longueur de journée à l’école coranique depuis leur enfance, mais leurs connaissances s’arrêtent là. Donc je ris beaucoup quand j’entends parler de « savants » musulmans.
Il ne faut surtout pas croire que les imams sont aussi instruits que les membres du clergé chrétien.
La clarté du coran est revendiquée dans le coran, par exemple dans le verset 194 de la sourate 26 (les poètes), ou le premier verset de la sourate 27 (les fourmis). (1)
Quand un verset n’est pas clair, il s’agit souvent d’un verset insignifiant, à la limite de l’absurde. Mais peu de versets du coran ont besoin d’être interprétés.
Et la meilleure manière d’interpréter le coran est de comparer ce que Mahomet a dit avec ce que Mahomet a fait. Or la vie de Mahomet colle à la perfection aux versets du coran, y compris dans leurs aspects les plus outrageants.
Faire croire que des compétences spéciales sont nécessaires pour comprendre le coran a pour but de décourager les Occidentaux qui souhaitent évaluer l’islam par eux-mêmes, pour les obliger à passer par un « intermédiaire » musulman, qui grâce à la technique bien connue de la « taqiyya », pourra les enfumer, et leur faire croire que l’islam est une religion, alors que l’islam est une idéologie criminelle déguisée en religion.
Si Malek Chebel prétend que le coran est très difficile à comprendre, y compris pour les arabophones, c’est pour que les Occidentaux ne soient pas tentés de croire les chrétiens arabophones, ou les ex-musulmans arabophones, qui leur disent la vérité sur l’islam.
Or cet argument ne tient pas debout: les musulmans fanatiques comprennent très bien le coran, puisqu’ils en appliquent les atrocités.
Quant aux musulmans « modérés », ils le comprennent tout aussi bien, c’est pour ça qu’ils ne protestent jamais publiquement et massivement contre les crimes de leurs coreligionnaires fanatiques. Ils savent que le fait de désapprouver les horreurs commises par les islamistes c’est aller contre ce que les versets du coran autorisent, et désavouer Mahomet.
Pour TOUS les musulmans sans exception, le coran est la parole de Dieu, et Mahomet est l’envoyé de Dieu.
Ensuite, si le coran est si compliqué et difficile à traduire, comment se fait-il que Monsieur Chebel l’ait compris, et l’ait traduit en français, alors qu’il n’est pas traducteur de son état ?
Youssef Siddiq a également traduit le coran, alors qu’il n’est pas traducteur.
Les chrétiens qui ne sont pas traducteurs ne s’attellent pas à la traduction des Evangiles.
Pourquoi des musulmans qui ne sont pas traducteurs se mettent à traduire le coran, si ce n’est pour l’édulcorer, et adoucir certaines paroles violentes par le biais d’une traduction biaisée ?
J’ai pu constater plusieurs occurrences dans lesquelles Monsieur Chebel a traduit des paroles violentes du coran dans un sens plus acceptable pour le lecteur occidental. J’en ai discuté sur Résistance Républicaine, notamment avec Monsieur Jallade, qui est arabophone et qui partage mon avis sur la question. (2)
Ceci est une des nombreuses formes que peut prendre la taqiyya.
Tromper les non-musulmans sur l’islam est aussi une forme de jihad, puisque ce stratagème sert les intérêts de l’islam. (3)
Et qu’en est-il des musulmans non-arabophones, qui sont bien plus nombreux que les musulmans arabophones ?
Comment peuvent-ils lire le coran dans leur langue maternelle, si le coran était vraiment intraduisible ?
Personne ne dit aux musulmans turcs, iraniens, pakistanais, tchétchènes….que le coran n’est pas traduisible de l’arabe vers leur langue. Ces peuples ne connaissent pas l’arabe, et disposent de corans traduits dans leur langue.
Bien sûr ils connaissent quelques prières en arabe: qu’il soit arabophone ou pas, un musulman se doit de prier en arabe, car Allah est grand, mais néanmoins monolingue.
Au Moyen-Orient, personne ne dit que le coran est intraduisible, car les Arabes chrétiens savent que c’est faux.
C’est seulement aux Occidentaux que les musulmans font croire que le coran est intraduisible, car ils réalisent que son contenu barbare heurte la sensibilité des peuples civilisés. Et comme les musulmans ne sont pas encore majoritaires en Occident, leur stratégie est d’enfumer les Occidentaux, le temps que l’islam devienne majoritaire et puisse montrer son vrai visage, celui qu’il montre dans les 57 pays islamisés par l’épée.
Amis occidentaux, ce que les musulmans exigent de vous, c’est de leur demander l’autorisation d’avoir une mauvaise opinion de l’islam, alors qu’il est légitime d’être rebuté par la barbarie légalisée par l’islam, et pratiquée par Mahomet.
Votre opinion sur l’islam n’a nul besoin de recevoir l’aval des musulmans. Toutes les émissions sur l’islam dans les media français comprennent un ou plusieurs intervenants musulmans, comme si les intervenants non-musulmans n’étaient pas dignes de foi, et qu’il leur fallait la caution d’un musulman.
Pourtant un enfant saurait qu’un musulman n’a aucun intérêt à admettre que le but de l’islam est de vous asservir, de vous convertir de gré ou de force, et de vous exterminer si vous résistez.
Quand on fait des émissions sur d’autres idéologies criminelles, comme le nazisme par exemple, on n’exige pas la présence d’un nazi parmi les intervenants, ce ne serait pas sérieux !
En résumé, ce que les musulmans vous demandent, c’est de renoncer à votre indépendance intellectuelle et morale.
Ils exigent de vous que sous-traitiez votre capacité de jugement à leur profit.
Ce que les musulmans vous demandent est inacceptable.
——————————
(1) Sourate 26, verset 194:
C’est une révélation en langue arabe claire (ou explicite)
Sourate 27, verset 1:
Voici les versets du coran, d’un livre clair (ou explicite)
(2) Par exemple, quand un verset du coran dit qu’il faut châtier en public, afin que les spectateurs du supplice « se souviennent », Malek Chebel traduit « se souviennent » par « reviennent à de meilleures dispositions ».
Ce qui n’est pas pareil, car ce verset veut dire qu’il faut que les spectateurs du supplice soient frappés d’horreur, marqués de telle manière qu’ils se « souviendront » de ce qui arrive à ceux qui résistent à l’islam.
(3) Malek Chebel ment également quand il prétend, par exemple, que le mariage forcé n’est pas autorisé en islam, car il n’est pas mentionné dans le coran.
Mahomet lui-même épousait des captives dont il venait de massacrer le mari, le père, et les hommes de leur tribu.
Il est difficile de croire que ces captives ont épousé de leur plein gré celui qui a anéanti leur famille.
Mahomet a également épousé une enfant de 6 ans. Ceci n’est pas un mariage forcé ? La petite Aïcha pouvait-elle donner un consentement éclairé, qui ne soit pas vicié par son très jeune âge ?
Charia, Islam, Textes fondamentaux sur l'Islam
Les mensonges islamistes de Malek Chebel à propos du coran et de l’islam
Armand, dans un commentaire sous l’article évoquant la fin de l’islam en Occident écrit :
« Les traductions ne sont pas toujours correctes. Quelles sont les meilleures traductions du coran? Dans sa traduction, Malek Chebel commence son introduction par: »Tous ceux qui maîtrisent la langue arabe savent qu’il est extrêmement difficile de comprendre le Coran … ». Voilà qui est dit! Le coran est incompréhensible même aux Arabes et donc intraduisible. »
Malek Chebel ment, comme il le fait souvent.
Ceux qui ont fait leurs études scolaires en arabe classique peuvent lire le coran, qui est un texte pas plus compliqué que d’autres textes (sacrés ou profanes) en langue arabe.
La plupart des versets du coran sont clairs, et n’ont nul besoin d’être expliqués ou interprétés par des barbus enturbannés, ni par des pseudo-intellectuels musulmans.
Au Moyen-Orient, beaucoup d’imams sont peu lettrés, et certains ne savent même pas lire. Ils connaissent par coeur des versets du coran pour les avoir psalmodiés à longueur de journée à l’école coranique depuis leur enfance, mais leurs connaissances s’arrêtent là. Donc je ris beaucoup quand j’entends parler de « savants » musulmans.
Il ne faut surtout pas croire que les imams sont aussi instruits que les membres du clergé chrétien.
La clarté du coran est revendiquée dans le coran, par exemple dans le verset 194 de la sourate 26 (les poètes), ou le premier verset de la sourate 27 (les fourmis). (1)
Quand un verset n’est pas clair, il s’agit souvent d’un verset insignifiant, à la limite de l’absurde. Mais peu de versets du coran ont besoin d’être interprétés.
Et la meilleure manière d’interpréter le coran est de comparer ce que Mahomet a dit avec ce que Mahomet a fait. Or la vie de Mahomet colle à la perfection aux versets du coran, y compris dans leurs aspects les plus outrageants.
Faire croire que des compétences spéciales sont nécessaires pour comprendre le coran a pour but de décourager les Occidentaux qui souhaitent évaluer l’islam par eux-mêmes, pour les obliger à passer par un « intermédiaire » musulman, qui grâce à la technique bien connue de la « taqiyya », pourra les enfumer, et leur faire croire que l’islam est une religion, alors que l’islam est une idéologie criminelle déguisée en religion.
Si Malek Chebel prétend que le coran est très difficile à comprendre, y compris pour les arabophones, c’est pour que les Occidentaux ne soient pas tentés de croire les chrétiens arabophones, ou les ex-musulmans arabophones, qui leur disent la vérité sur l’islam.
Or cet argument ne tient pas debout: les musulmans fanatiques comprennent très bien le coran, puisqu’ils en appliquent les atrocités.
Quant aux musulmans « modérés », ils le comprennent tout aussi bien, c’est pour ça qu’ils ne protestent jamais publiquement et massivement contre les crimes de leurs coreligionnaires fanatiques. Ils savent que le fait de désapprouver les horreurs commises par les islamistes c’est aller contre ce que les versets du coran autorisent, et désavouer Mahomet.
Pour TOUS les musulmans sans exception, le coran est la parole de Dieu, et Mahomet est l’envoyé de Dieu.
Ensuite, si le coran est si compliqué et difficile à traduire, comment se fait-il que Monsieur Chebel l’ait compris, et l’ait traduit en français, alors qu’il n’est pas traducteur de son état ?
Youssef Siddiq a également traduit le coran, alors qu’il n’est pas traducteur.
Les chrétiens qui ne sont pas traducteurs ne s’attellent pas à la traduction des Evangiles.
Pourquoi des musulmans qui ne sont pas traducteurs se mettent à traduire le coran, si ce n’est pour l’édulcorer, et adoucir certaines paroles violentes par le biais d’une traduction biaisée ?
J’ai pu constater plusieurs occurrences dans lesquelles Monsieur Chebel a traduit des paroles violentes du coran dans un sens plus acceptable pour le lecteur occidental. J’en ai discuté sur Résistance Républicaine, notamment avec Monsieur Jallade, qui est arabophone et qui partage mon avis sur la question. (2)
Ceci est une des nombreuses formes que peut prendre la taqiyya.
Tromper les non-musulmans sur l’islam est aussi une forme de jihad, puisque ce stratagème sert les intérêts de l’islam. (3)
Et qu’en est-il des musulmans non-arabophones, qui sont bien plus nombreux que les musulmans arabophones ?
Comment peuvent-ils lire le coran dans leur langue maternelle, si le coran était vraiment intraduisible ?
Personne ne dit aux musulmans turcs, iraniens, pakistanais, tchétchènes….que le coran n’est pas traduisible de l’arabe vers leur langue. Ces peuples ne connaissent pas l’arabe, et disposent de corans traduits dans leur langue.
Bien sûr ils connaissent quelques prières en arabe: qu’il soit arabophone ou pas, un musulman se doit de prier en arabe, car Allah est grand, mais néanmoins monolingue.
Au Moyen-Orient, personne ne dit que le coran est intraduisible, car les Arabes chrétiens savent que c’est faux.
C’est seulement aux Occidentaux que les musulmans font croire que le coran est intraduisible, car ils réalisent que son contenu barbare heurte la sensibilité des peuples civilisés. Et comme les musulmans ne sont pas encore majoritaires en Occident, leur stratégie est d’enfumer les Occidentaux, le temps que l’islam devienne majoritaire et puisse montrer son vrai visage, celui qu’il montre dans les 57 pays islamisés par l’épée.
Amis occidentaux, ce que les musulmans exigent de vous, c’est de leur demander l’autorisation d’avoir une mauvaise opinion de l’islam, alors qu’il est légitime d’être rebuté par la barbarie légalisée par l’islam, et pratiquée par Mahomet.
Votre opinion sur l’islam n’a nul besoin de recevoir l’aval des musulmans. Toutes les émissions sur l’islam dans les media français comprennent un ou plusieurs intervenants musulmans, comme si les intervenants non-musulmans n’étaient pas dignes de foi, et qu’il leur fallait la caution d’un musulman.
Pourtant un enfant saurait qu’un musulman n’a aucun intérêt à admettre que le but de l’islam est de vous asservir, de vous convertir de gré ou de force, et de vous exterminer si vous résistez.
Quand on fait des émissions sur d’autres idéologies criminelles, comme le nazisme par exemple, on n’exige pas la présence d’un nazi parmi les intervenants, ce ne serait pas sérieux !
En résumé, ce que les musulmans vous demandent, c’est de renoncer à votre indépendance intellectuelle et morale.
Ils exigent de vous que sous-traitiez votre capacité de jugement à leur profit.
Ce que les musulmans vous demandent est inacceptable.
——————————
(1) Sourate 26, verset 194:
C’est une révélation en langue arabe claire (ou explicite)
Sourate 27, verset 1:
Voici les versets du coran, d’un livre clair (ou explicite)
(2) Par exemple, quand un verset du coran dit qu’il faut châtier en public, afin que les spectateurs du supplice « se souviennent », Malek Chebel traduit « se souviennent » par « reviennent à de meilleures dispositions ».
Ce qui n’est pas pareil, car ce verset veut dire qu’il faut que les spectateurs du supplice soient frappés d’horreur, marqués de telle manière qu’ils se « souviendront » de ce qui arrive à ceux qui résistent à l’islam.
(3) Malek Chebel ment également quand il prétend, par exemple, que le mariage forcé n’est pas autorisé en islam, car il n’est pas mentionné dans le coran.
Mahomet lui-même épousait des captives dont il venait de massacrer le mari, le père, et les hommes de leur tribu.
Il est difficile de croire que ces captives ont épousé de leur plein gré celui qui a anéanti leur famille.
Mahomet a également épousé une enfant de 6 ans. Ceci n’est pas un mariage forcé ? La petite Aïcha pouvait-elle donner un consentement éclairé, qui ne soit pas vicié par son très jeune âge ?
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Re: Malek Chebel : 27 propositions pour réformer l'islam?
Ecrit le 06 nov.16, 04:38Entretien avec Malek Chebel
« L'islam aime la chair,l'amour et les femmes »
Attention, ce livre est dangereux : « Le Kama-sutra arabe » (Pauvert), de l'anthropologue Malek Chebel, exhume de la clandestinité, voire de l'oubli, les grands textes de l'érotisme arabe.
Propos recueillis par Catherine Golliau
Scandale : cet ouvrage parle de passion, de désir, de coït, de vulve, de pénis ; on y chante le plaisir des sens et le bonheur d'aimer. Courtoise mais aussi gaillarde, voire paillarde, la littérature érotique arabe exprime une sensualité jubilatoire, scandaleuse par essence quand les fatwas de l'intégrisme musulman s'attachent à nier le corps. De très sérieux professeurs d'Al-Azhar, la plus prestigieuse université d'islam, ne viennent-ils pas d'interdire de « faire l'amour nu » sous peine d'invalider le mariage ? Tartuffe est toujours vert mais connaît mal ses lettres, leur rétorque Malek Chebel dans cette interview exclusive : l'islam aime la chair, l'amour et les femmes.
Le Point : Vous publiez une anthologie des textes érotiques en islam : « Le Kama-sutra arabe ». Ces deux mots ne sont-ils pas antinomiques ?
Malek Chebel : Les fondamentalistes tiennent pour impure toute intention charnelle, et même tout clin d'oeil. Mais cet islam procède d'une haine de la chair. Il condamne le corps et la nudité, et excommunie la femme au seul prétexte qu'elle est une femme. La religion de Mahomet n'a pas toujours été synonyme de frustration et de culpabilité. Par le passé, un grand raffinement a accompagné son développement, notamment en Mésopotamie, en Andalousie, au Maghreb et en Syrie. Rappelons-nous les divans recouverts de roses et les lits coquins dont parlent « Les mille et une nuits ». Mais la psychanalyse a prouvé que ce que l'on refoule le plus est cela même qui rejaillit avec une force sauvage... « Le Kama-sutra arabe » est un livre de sagesse autour du couple. Prélude à la fécondation et au coït, c'est aussi un manuel du savoir-jouir, une anthologie de poésie courtoise et une grammaire des positions amoureuses. Comme dans le Kama-sutra indien, les jeunes gens apprennent à se comporter en parfaits « brahmanes », à tenir leur rang et à respecter les conventions.
Cet érotisme est donc recommandé par les textes sacrés de l'islam ?
La sexualité est un fait reconnu par le Coran et par la tradition. Le Coran invite très clairement le musulman à s'adonner à l'oeuvre de chair, qui fait partie intégralement de la foi. Il fait référence à la sexualité et plus précisément à la fécondité. Dans la sourate II, intitulée « La génisse » ou « La vache », il est clairement dit que l'acte charnel est une bénédiction divine recommandée par Allah : « Elles (les femmes) sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles... Cohabitez avec elles et recherchez ce qu'Allah a prescrit pour vous » (Coran, II, 187). Un bon musulman ne se parfait spirituellement que s'il honore régulièrement son épouse en cherchant, si possible, à la satisfaire pleinement. Les bons musulmans doivent « cultiver leur champ » (sourate II, verset 223). Ce n'est pas un hasard si le Paradis de l'islam est hanté par les houris, ces jeunes femmes dont la virginité physique se reconstitue après chaque pénétration. Le texte sacré exprime à divers endroits et sans pudibonderie le désir, la passion et même la furie amoureuse, comme au chapitre XII, dans la sourate dite de « Joseph », qui raconte la passion de Zuleikha, femme de Putiphar, pour le beau Joseph que ses frères avait vendu en esclavage. « Haita lak, lui dit-elle. Me voici à toi ! prends-moi, je suis follement amoureuse... ! » Tels qu'ils sont rapportés au IXe siècle par Bokhari, les hadiths du Prophète, c'est-à-dire ses propos et ses commentaires, sont aussi très « verts ». Enfin, la tradition qui s'est construite à partir de l'exemple donné par les compagnons du Prophète milite pour un affranchissement total du corps, tout en restant dans les limites d'une sexualité saine.
Mahomet était un grand sensuel ?
Il menait une vie qui pourrait sembler pécheresse aux yeux des intégristes d'aujourd'hui... Il le disait lui-même : j'ai aimé de ce monde les femmes, les parfums et la prière. Il n'hésitait pas à favoriser la découverte du plaisir chez ses partenaires. Nous le savons par les propos rapportés par les épouses du Prophète elles-mêmes : d'après l'historien Tabari (839-923), quand Mahomet reçut dans son lit Marya la copte, il resta avec elle vingt-sept jours et vingt-sept nuits...
Mais les textes sacrés prônent moins le plaisir que la fécondité...
Il est vrai que le Coran fait surtout référence à la sexualité, et plus précisément à la fécondité. L'islam, religion à vocation nataliste, rencontre ici la famille : l'islam veut des soldats, la famille veut des enfants. Mais cela n'interdit pas la jouissance. Une expression arabe dit que, lorsqu'un homme et une femme sont ensemble dans une chambre, la troisième personne ne peut être que Satan. Ce qui veut dire que lorsque deux individus majeurs désirent se donner l'un à l'autre, ils peuvent jouir l'un de l'autre sans limite. Tous ceux qui veulent dresser les jeunes filles selon leur vision rétrograde agissent non pas comme des musulmans, mais comme des misogynes et des machos.
Difficile d'imaginer que la culture bédouine du VIe siècle arabe ait pu nourrir l'érotisme brûlant que vous décrivez.
Il est vrai que la société anté-islamique de l'Arabie ne nous a pas laissé d'oeuvres « érotiques » au sens où on l'entend aujourd'hui. Les « Ayam al-Arab » (« Les jours des Arabes » ), qui rapportent la légende des Anciens, mentionnent bien des romances, mais rien de transcendant sur le plan sexuel. La Perse a donné sa richesse évocatrice à la poésie orientale. Les thèmes de l'homosexualité lui sont en grande partie empruntés. La beauté, l'esthétique sont typiquement persanes. Les aphrodisiaques, les recettes de beauté, l'amour courtois sont plutôt arabes. Mais aucun clivage strict ne peut être posé.
L'Occident a forgé une partie de son imaginaire érotique grâce aux « Mille et une nuits ». Quelle place tiennent-elles dans cette littérature ?
Unique. Toutes les parties fines que la société bourgeoise de la Bagdad abbasside (Xe siècle) organisait, parfois dans le palais même du souverain, nous sont décrites par « Les mille et une nuits ». C'est étonnant, la liberté de ton avec laquelle ses auteurs - je devrais dire ses « auteures », telle est la thèse que je défends dans mon livre, « Psychanalyse des "Mille et une nuits" » - ont abordé la question du sexe, même si les traductions récentes de ces contes sont fort pudibondes.
Quelles sont les autres grandes oeuvres érotiques de la culture islamique ?
Cette littérature est très diversifiée. Il existe de nombreuses oeuvres qui relèvent de l'amour courtois au sens où on l'entend en Occident et où s'illustrent deux grands noms, Umar Ibn Abi Rabi'a (644-719), que l'on a surnommé le Casanova de Médine, et Abu Nuwas (757-815), libertin splendide qui osa tenir un verre de vin d'une main et caresser de l'autre la joue d'un mignon. Il existe aussi des oeuvres qui relèvent plutôt du manuel d'érotologie, comme « Le collier de la colombe », d'Ibn Hazm l'Andalou (994-1063), « Le guide de l'éveillé », d'Ibn Foulayta (XVe siècle), et surtout « Le jardin parfumé », du cheikh Nefzaoui (XVe siècle). D'autres sont très truculents, comme ce qu'a pu écrire Esfahani, auteur au XIXe siècle d'une « Epître de la queue ». Avec ces ouvrages, on découvre que l'Orient n'a jamais cessé de parler de la taille du pénis, de la beauté de la vulve, de la puissance copulatoire... Certains traités, plus rares, n'hésitent pas à évoquer ouvertement la nymphomanie, la zoophilie, la masturbation et même le godemiché. Enfin, il ne faut pas oublier les textes humoristiques. J'ai traduit dans mon « Kama-sutra arabe » nombre d'anecdotes où le sexe est campé dans des historiettes savoureuses que seuls les gens d'esprit pouvaient saisir. Evidemment, cette littérature était surtout réservée à une classe privilégiée et circulait discrètement sous le manteau.
Peut-on parler d'un âge d'or du sexe en islam, comparable, par exemple, au libertinage français du XVIIIe siècle ?
Difficile de parler d'un âge d'or dans la mesure où cette littérature érotique se développe sur près de mille ans, et de manière très éparpillée. L'amour courtois ayant été initié au VIe siècle avec des couples emblématiques comme Majnun et Layla ou Djamel et Buthaïna, l'érotisme s'exprime ensuite avec le mouvement dit des « Raffinés » (Zurafa). A l'image d'Abu Nuwas, un prince dans tous les sens du mot, les Raffinés faisaient bombance et bonne chair sans souci des conventions. Durant le Xe et le XIe siècle, la nécessité d'expliquer au plus grand nombre les préceptes de la religion pousse de nombreux théologiens orthodoxes - Ghazzali par exemple - à traiter aussi bien de la jalousie et du désir que des interdits. Du XIIe au XVe siècle, des narrateurs hors pair décrivent les mille et une façons de s'adonner à la chair... J'ai ainsi été étonné par la décontraction avec laquelle des auteurs comme Nawadji (XVe) traitent de l'homosexualité, sujet délicat en islam, comme l'a malheureusement montré récemment le procès surréaliste intenté aux homosexuels en Egypte. L'Empire ottoman, militaire et administratif, marque toutefois un reflux de l'art en général et de la culture érotique en particulier, même si l'on trouve quelques perles dont il sera difficile de nier la beauté.
Quel rôle tient la femme dans cette culture érotique ?
La femme, l'épouse et la concubine, voire la prostituée, jouent un rôle essentiel. La femme est la partenaire idéale des amoureux courtois, les udhrites, la dulcinée des Raffinés du VIIe siècle... Et la principale protagoniste des « Mille et une nuits ». En tant que partenaire, ses capacités sexuelles sont louées par tous les érotologues, et même le Coran lui reconnaît une certaine autonomie en la matière. Certaines femmes ont d'ailleurs écrit des textes érotiques comme Wallada (XIe), poétesse et princesse de Cordoue qui n'hésita pas à afficher ses goûts saphiques.
Et le harem ?
On fantasme beaucoup sur ce lieu privé des femmes que les Occidentaux imaginent entassées les unes sur les autres. La peinture orientaliste des XVIIIe et XIXe siècles a popularisé les odalisques nues, fumant le narghilé en attendant l'assaut d'un mâle... Mais il est vrai que le secret, le caché et le non-dit excitent la libido. De fait, comme le montre la littérature érotique, la situation de la femme est heureusement plus complexe et plus raffinée que cela. Les femmes y sont montrées rusées et débrouillardes. Elles n'acceptent jamais un mâle si elles ne l'ont pas désiré. Même leurs époux légitimes peuvent avoir des difficultés pour se faire accueillir pour la nuit. Il leur faut séduire, convaincre. La sexualité y reste l'un des derniers bastions de la liberté individuelle.
Comment expliquez-vous la peur de la chair et du désir qui caractérise aujourd'hui la culture musulmane ?
Le rejet de la chair et du sexe est d'abord un rejet de soi-même. Et lorsqu'on se rejette il n'est pas sûr d'aimer qui que ce soit, même Dieu. L'islam met l'accent sur le bonheur profane comme médiation et comme invite au bonheur spirituel. Les opposer, c'est se conduire comme un « analphabète sentimental ». Du reste, les hadiths le disent sans cesse : aucun musulman ne peut prétendre au Paradis s'il ne commence par aimer son prochain (au sens biblique et au sens profane du terme) comme il s'aime lui-même
Malek Chebel
1953 Naissance à Skikda, en Algérie.
1980 Doctorat en psychopathologie et psychanalyse (Paris-VII).
1982 Doctorat d'anthropologie (Jussieu).
1984 Doctorat de sciences politiques (IEP Paris).
1984 « Du corps en islam » (PUF).
1986 « Dix aphorismes sur l'amour » (Payot).
1988 « L'esprit de sérail, mythes et pratiques sexuels au Maghreb » (Payot).
1995 « Encyclopédie de l'amour en islam » (Payot).
2000 « Du désir » (Payot).
2001 « Les cent noms de l'amour », avec Lassaâd Métoui (Alternatives).
2002 « Le sujet en islam » (Seuil).
2003 « Islam et libre-arbitre, la tentation de l'insolence », avec Marie de Solemne (Dervy).
Cheikh Nefzaoui
« Pour plaire aux femmes, les membres virils doivent avoir en longueur, au plus, douze travers de doigt, c'est-à-dire trois poignées et, au moins, six travers de doigt ou une poignée et demie [...] L'homme dont le membre reste au-dessous de deux poignées ne peut être agréable aux femmes. »
(In « Prairie parfumée », traduction Baron R.)
El-Bokhari : hadith
« Zaynab [femme du Prophète Mahomet] rapporte ce que Um Salama [l'une des épouses du Prophète] lui a dit : "J'eus mes menstrues pendant que j'étais au lit avec le Prophète. Je me glissai aussitôt hors du lit, allai prendre mes vêtements de menstrues et les endossai. L'Envoyé de Dieu me dit : "As-tu tes règles ? - Oui, répondis-je. Alors, il m'appela et me fit remettre avec lui sous la couverture." Zaynab ajoute : "Um Salama m'a également dit que le Prophète l'embrassait bien qu'il fût en état de jeûne et qu'elle se lavait des impuretés de la copulation dans un même vase avec lui. »
(In « Les Traditions islamiques », chap. VI, « Les menstrues », d'El-Bokhari, 810-870, théologien et anthologue.)
Abu Nuwas (vers 757-vers 815)
« Le bien-aimé qui est mien
A force de me fuir devient
Plus désirable.
Image il l'est tout entier
Et tout ce que tes yeux auraient vu de lui
Sera une image
Il en est de même des perles
Un jeune garçon ignore
Laquelle dans le regard est la plus éblouissante. »
(Trad. Martino et Bey Saroit.)
Umar Ibn Abi Rabi'a (644-719)
« Que la tunique qui frôle ses seins, et ses flancs
Touche son ventre, mais découvre le dos.
Lorsque la brise du soir se met à frissonner
Toutes les envieuses jalousent alors ses charmes cachés. »
(Traduction Malek Chebel.) © Fayard
« Les mille et une nuits » (Xe siècle)
« Ô lapins de toutes les couleurs et de toutes les variétés entre les cuisses des adolescentes filles de rois ! Vous étiez gras, vous étiez ronds, vous étiez dodus, vous étiez blancs, vous étiez comme des dômes, vous étiez gros, vous étiez voûtés, vous étiez hauts, vous étiez unis, vous étiez bombés, vous étiez fermés, vous étiez intacts, vous étiez comme des trônes, vous étiez comme des nids, vous étiez sans oreilles, vous étiez chauds, vous étiez comme des tentes, vous étiez sans poils, vous aviez des museaux, vous étiez fendus, vous étiez sensibles, vous étiez des gouffres, vous étiez secs, vous étiez excellents... »
(« Les aventures de Hassan al-Basri », traduction Joseph-Charles Mardrus.)
Nabigha Dubyani (VIe siècle)
« Avancez votre main : gras et saillant,
Son sexe généreux emplira toute votre main.
Mais le but est profond ; il est élevé ; il sent bon.
Si vous parvenez à atteindre ce but, votre arme
En se retirant, glissera sur des parois demeurées sèches.
Et pour extraire cette arme vous devrez vous arc-bouter
Tel l'enfant qui puise l'eau du puits. »
(In Martino/Bey Saroit, « Anthologie de l'amour arabe ».)
« Le Kama-sutra », de Malek Chebel (Pauvert, 452 pages, 22 E).
« L'islam aime la chair,l'amour et les femmes »
Attention, ce livre est dangereux : « Le Kama-sutra arabe » (Pauvert), de l'anthropologue Malek Chebel, exhume de la clandestinité, voire de l'oubli, les grands textes de l'érotisme arabe.
Propos recueillis par Catherine Golliau
Scandale : cet ouvrage parle de passion, de désir, de coït, de vulve, de pénis ; on y chante le plaisir des sens et le bonheur d'aimer. Courtoise mais aussi gaillarde, voire paillarde, la littérature érotique arabe exprime une sensualité jubilatoire, scandaleuse par essence quand les fatwas de l'intégrisme musulman s'attachent à nier le corps. De très sérieux professeurs d'Al-Azhar, la plus prestigieuse université d'islam, ne viennent-ils pas d'interdire de « faire l'amour nu » sous peine d'invalider le mariage ? Tartuffe est toujours vert mais connaît mal ses lettres, leur rétorque Malek Chebel dans cette interview exclusive : l'islam aime la chair, l'amour et les femmes.
Le Point : Vous publiez une anthologie des textes érotiques en islam : « Le Kama-sutra arabe ». Ces deux mots ne sont-ils pas antinomiques ?
Malek Chebel : Les fondamentalistes tiennent pour impure toute intention charnelle, et même tout clin d'oeil. Mais cet islam procède d'une haine de la chair. Il condamne le corps et la nudité, et excommunie la femme au seul prétexte qu'elle est une femme. La religion de Mahomet n'a pas toujours été synonyme de frustration et de culpabilité. Par le passé, un grand raffinement a accompagné son développement, notamment en Mésopotamie, en Andalousie, au Maghreb et en Syrie. Rappelons-nous les divans recouverts de roses et les lits coquins dont parlent « Les mille et une nuits ». Mais la psychanalyse a prouvé que ce que l'on refoule le plus est cela même qui rejaillit avec une force sauvage... « Le Kama-sutra arabe » est un livre de sagesse autour du couple. Prélude à la fécondation et au coït, c'est aussi un manuel du savoir-jouir, une anthologie de poésie courtoise et une grammaire des positions amoureuses. Comme dans le Kama-sutra indien, les jeunes gens apprennent à se comporter en parfaits « brahmanes », à tenir leur rang et à respecter les conventions.
Cet érotisme est donc recommandé par les textes sacrés de l'islam ?
La sexualité est un fait reconnu par le Coran et par la tradition. Le Coran invite très clairement le musulman à s'adonner à l'oeuvre de chair, qui fait partie intégralement de la foi. Il fait référence à la sexualité et plus précisément à la fécondité. Dans la sourate II, intitulée « La génisse » ou « La vache », il est clairement dit que l'acte charnel est une bénédiction divine recommandée par Allah : « Elles (les femmes) sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles... Cohabitez avec elles et recherchez ce qu'Allah a prescrit pour vous » (Coran, II, 187). Un bon musulman ne se parfait spirituellement que s'il honore régulièrement son épouse en cherchant, si possible, à la satisfaire pleinement. Les bons musulmans doivent « cultiver leur champ » (sourate II, verset 223). Ce n'est pas un hasard si le Paradis de l'islam est hanté par les houris, ces jeunes femmes dont la virginité physique se reconstitue après chaque pénétration. Le texte sacré exprime à divers endroits et sans pudibonderie le désir, la passion et même la furie amoureuse, comme au chapitre XII, dans la sourate dite de « Joseph », qui raconte la passion de Zuleikha, femme de Putiphar, pour le beau Joseph que ses frères avait vendu en esclavage. « Haita lak, lui dit-elle. Me voici à toi ! prends-moi, je suis follement amoureuse... ! » Tels qu'ils sont rapportés au IXe siècle par Bokhari, les hadiths du Prophète, c'est-à-dire ses propos et ses commentaires, sont aussi très « verts ». Enfin, la tradition qui s'est construite à partir de l'exemple donné par les compagnons du Prophète milite pour un affranchissement total du corps, tout en restant dans les limites d'une sexualité saine.
Mahomet était un grand sensuel ?
Il menait une vie qui pourrait sembler pécheresse aux yeux des intégristes d'aujourd'hui... Il le disait lui-même : j'ai aimé de ce monde les femmes, les parfums et la prière. Il n'hésitait pas à favoriser la découverte du plaisir chez ses partenaires. Nous le savons par les propos rapportés par les épouses du Prophète elles-mêmes : d'après l'historien Tabari (839-923), quand Mahomet reçut dans son lit Marya la copte, il resta avec elle vingt-sept jours et vingt-sept nuits...
Mais les textes sacrés prônent moins le plaisir que la fécondité...
Il est vrai que le Coran fait surtout référence à la sexualité, et plus précisément à la fécondité. L'islam, religion à vocation nataliste, rencontre ici la famille : l'islam veut des soldats, la famille veut des enfants. Mais cela n'interdit pas la jouissance. Une expression arabe dit que, lorsqu'un homme et une femme sont ensemble dans une chambre, la troisième personne ne peut être que Satan. Ce qui veut dire que lorsque deux individus majeurs désirent se donner l'un à l'autre, ils peuvent jouir l'un de l'autre sans limite. Tous ceux qui veulent dresser les jeunes filles selon leur vision rétrograde agissent non pas comme des musulmans, mais comme des misogynes et des machos.
Difficile d'imaginer que la culture bédouine du VIe siècle arabe ait pu nourrir l'érotisme brûlant que vous décrivez.
Il est vrai que la société anté-islamique de l'Arabie ne nous a pas laissé d'oeuvres « érotiques » au sens où on l'entend aujourd'hui. Les « Ayam al-Arab » (« Les jours des Arabes » ), qui rapportent la légende des Anciens, mentionnent bien des romances, mais rien de transcendant sur le plan sexuel. La Perse a donné sa richesse évocatrice à la poésie orientale. Les thèmes de l'homosexualité lui sont en grande partie empruntés. La beauté, l'esthétique sont typiquement persanes. Les aphrodisiaques, les recettes de beauté, l'amour courtois sont plutôt arabes. Mais aucun clivage strict ne peut être posé.
L'Occident a forgé une partie de son imaginaire érotique grâce aux « Mille et une nuits ». Quelle place tiennent-elles dans cette littérature ?
Unique. Toutes les parties fines que la société bourgeoise de la Bagdad abbasside (Xe siècle) organisait, parfois dans le palais même du souverain, nous sont décrites par « Les mille et une nuits ». C'est étonnant, la liberté de ton avec laquelle ses auteurs - je devrais dire ses « auteures », telle est la thèse que je défends dans mon livre, « Psychanalyse des "Mille et une nuits" » - ont abordé la question du sexe, même si les traductions récentes de ces contes sont fort pudibondes.
Quelles sont les autres grandes oeuvres érotiques de la culture islamique ?
Cette littérature est très diversifiée. Il existe de nombreuses oeuvres qui relèvent de l'amour courtois au sens où on l'entend en Occident et où s'illustrent deux grands noms, Umar Ibn Abi Rabi'a (644-719), que l'on a surnommé le Casanova de Médine, et Abu Nuwas (757-815), libertin splendide qui osa tenir un verre de vin d'une main et caresser de l'autre la joue d'un mignon. Il existe aussi des oeuvres qui relèvent plutôt du manuel d'érotologie, comme « Le collier de la colombe », d'Ibn Hazm l'Andalou (994-1063), « Le guide de l'éveillé », d'Ibn Foulayta (XVe siècle), et surtout « Le jardin parfumé », du cheikh Nefzaoui (XVe siècle). D'autres sont très truculents, comme ce qu'a pu écrire Esfahani, auteur au XIXe siècle d'une « Epître de la queue ». Avec ces ouvrages, on découvre que l'Orient n'a jamais cessé de parler de la taille du pénis, de la beauté de la vulve, de la puissance copulatoire... Certains traités, plus rares, n'hésitent pas à évoquer ouvertement la nymphomanie, la zoophilie, la masturbation et même le godemiché. Enfin, il ne faut pas oublier les textes humoristiques. J'ai traduit dans mon « Kama-sutra arabe » nombre d'anecdotes où le sexe est campé dans des historiettes savoureuses que seuls les gens d'esprit pouvaient saisir. Evidemment, cette littérature était surtout réservée à une classe privilégiée et circulait discrètement sous le manteau.
Peut-on parler d'un âge d'or du sexe en islam, comparable, par exemple, au libertinage français du XVIIIe siècle ?
Difficile de parler d'un âge d'or dans la mesure où cette littérature érotique se développe sur près de mille ans, et de manière très éparpillée. L'amour courtois ayant été initié au VIe siècle avec des couples emblématiques comme Majnun et Layla ou Djamel et Buthaïna, l'érotisme s'exprime ensuite avec le mouvement dit des « Raffinés » (Zurafa). A l'image d'Abu Nuwas, un prince dans tous les sens du mot, les Raffinés faisaient bombance et bonne chair sans souci des conventions. Durant le Xe et le XIe siècle, la nécessité d'expliquer au plus grand nombre les préceptes de la religion pousse de nombreux théologiens orthodoxes - Ghazzali par exemple - à traiter aussi bien de la jalousie et du désir que des interdits. Du XIIe au XVe siècle, des narrateurs hors pair décrivent les mille et une façons de s'adonner à la chair... J'ai ainsi été étonné par la décontraction avec laquelle des auteurs comme Nawadji (XVe) traitent de l'homosexualité, sujet délicat en islam, comme l'a malheureusement montré récemment le procès surréaliste intenté aux homosexuels en Egypte. L'Empire ottoman, militaire et administratif, marque toutefois un reflux de l'art en général et de la culture érotique en particulier, même si l'on trouve quelques perles dont il sera difficile de nier la beauté.
Quel rôle tient la femme dans cette culture érotique ?
La femme, l'épouse et la concubine, voire la prostituée, jouent un rôle essentiel. La femme est la partenaire idéale des amoureux courtois, les udhrites, la dulcinée des Raffinés du VIIe siècle... Et la principale protagoniste des « Mille et une nuits ». En tant que partenaire, ses capacités sexuelles sont louées par tous les érotologues, et même le Coran lui reconnaît une certaine autonomie en la matière. Certaines femmes ont d'ailleurs écrit des textes érotiques comme Wallada (XIe), poétesse et princesse de Cordoue qui n'hésita pas à afficher ses goûts saphiques.
Et le harem ?
On fantasme beaucoup sur ce lieu privé des femmes que les Occidentaux imaginent entassées les unes sur les autres. La peinture orientaliste des XVIIIe et XIXe siècles a popularisé les odalisques nues, fumant le narghilé en attendant l'assaut d'un mâle... Mais il est vrai que le secret, le caché et le non-dit excitent la libido. De fait, comme le montre la littérature érotique, la situation de la femme est heureusement plus complexe et plus raffinée que cela. Les femmes y sont montrées rusées et débrouillardes. Elles n'acceptent jamais un mâle si elles ne l'ont pas désiré. Même leurs époux légitimes peuvent avoir des difficultés pour se faire accueillir pour la nuit. Il leur faut séduire, convaincre. La sexualité y reste l'un des derniers bastions de la liberté individuelle.
Comment expliquez-vous la peur de la chair et du désir qui caractérise aujourd'hui la culture musulmane ?
Le rejet de la chair et du sexe est d'abord un rejet de soi-même. Et lorsqu'on se rejette il n'est pas sûr d'aimer qui que ce soit, même Dieu. L'islam met l'accent sur le bonheur profane comme médiation et comme invite au bonheur spirituel. Les opposer, c'est se conduire comme un « analphabète sentimental ». Du reste, les hadiths le disent sans cesse : aucun musulman ne peut prétendre au Paradis s'il ne commence par aimer son prochain (au sens biblique et au sens profane du terme) comme il s'aime lui-même
Malek Chebel
1953 Naissance à Skikda, en Algérie.
1980 Doctorat en psychopathologie et psychanalyse (Paris-VII).
1982 Doctorat d'anthropologie (Jussieu).
1984 Doctorat de sciences politiques (IEP Paris).
1984 « Du corps en islam » (PUF).
1986 « Dix aphorismes sur l'amour » (Payot).
1988 « L'esprit de sérail, mythes et pratiques sexuels au Maghreb » (Payot).
1995 « Encyclopédie de l'amour en islam » (Payot).
2000 « Du désir » (Payot).
2001 « Les cent noms de l'amour », avec Lassaâd Métoui (Alternatives).
2002 « Le sujet en islam » (Seuil).
2003 « Islam et libre-arbitre, la tentation de l'insolence », avec Marie de Solemne (Dervy).
Cheikh Nefzaoui
« Pour plaire aux femmes, les membres virils doivent avoir en longueur, au plus, douze travers de doigt, c'est-à-dire trois poignées et, au moins, six travers de doigt ou une poignée et demie [...] L'homme dont le membre reste au-dessous de deux poignées ne peut être agréable aux femmes. »
(In « Prairie parfumée », traduction Baron R.)
El-Bokhari : hadith
« Zaynab [femme du Prophète Mahomet] rapporte ce que Um Salama [l'une des épouses du Prophète] lui a dit : "J'eus mes menstrues pendant que j'étais au lit avec le Prophète. Je me glissai aussitôt hors du lit, allai prendre mes vêtements de menstrues et les endossai. L'Envoyé de Dieu me dit : "As-tu tes règles ? - Oui, répondis-je. Alors, il m'appela et me fit remettre avec lui sous la couverture." Zaynab ajoute : "Um Salama m'a également dit que le Prophète l'embrassait bien qu'il fût en état de jeûne et qu'elle se lavait des impuretés de la copulation dans un même vase avec lui. »
(In « Les Traditions islamiques », chap. VI, « Les menstrues », d'El-Bokhari, 810-870, théologien et anthologue.)
Abu Nuwas (vers 757-vers 815)
« Le bien-aimé qui est mien
A force de me fuir devient
Plus désirable.
Image il l'est tout entier
Et tout ce que tes yeux auraient vu de lui
Sera une image
Il en est de même des perles
Un jeune garçon ignore
Laquelle dans le regard est la plus éblouissante. »
(Trad. Martino et Bey Saroit.)
Umar Ibn Abi Rabi'a (644-719)
« Que la tunique qui frôle ses seins, et ses flancs
Touche son ventre, mais découvre le dos.
Lorsque la brise du soir se met à frissonner
Toutes les envieuses jalousent alors ses charmes cachés. »
(Traduction Malek Chebel.) © Fayard
« Les mille et une nuits » (Xe siècle)
« Ô lapins de toutes les couleurs et de toutes les variétés entre les cuisses des adolescentes filles de rois ! Vous étiez gras, vous étiez ronds, vous étiez dodus, vous étiez blancs, vous étiez comme des dômes, vous étiez gros, vous étiez voûtés, vous étiez hauts, vous étiez unis, vous étiez bombés, vous étiez fermés, vous étiez intacts, vous étiez comme des trônes, vous étiez comme des nids, vous étiez sans oreilles, vous étiez chauds, vous étiez comme des tentes, vous étiez sans poils, vous aviez des museaux, vous étiez fendus, vous étiez sensibles, vous étiez des gouffres, vous étiez secs, vous étiez excellents... »
(« Les aventures de Hassan al-Basri », traduction Joseph-Charles Mardrus.)
Nabigha Dubyani (VIe siècle)
« Avancez votre main : gras et saillant,
Son sexe généreux emplira toute votre main.
Mais le but est profond ; il est élevé ; il sent bon.
Si vous parvenez à atteindre ce but, votre arme
En se retirant, glissera sur des parois demeurées sèches.
Et pour extraire cette arme vous devrez vous arc-bouter
Tel l'enfant qui puise l'eau du puits. »
(In Martino/Bey Saroit, « Anthologie de l'amour arabe ».)
« Le Kama-sutra », de Malek Chebel (Pauvert, 452 pages, 22 E).
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Re: Malek Chebel : 27 propositions pour réformer l'islam?
Ecrit le 12 nov.16, 09:19La bouche du canon est moins redoutable que la bouche du Noble Musulman.
Dans un prudent secret, chacun tout en cherchant à se dérober lui même
à la curiosité de tous, épie et contrôle son voisin
Malek Chebel
« Il n’y a pas de concept d’individu chez les musulmans. Ils se perçoivent comme une communauté unie à travers un seul dogme, même s’ils ne s’aiment pas entre eux. En Occident, l’émergence de la notion d’individu autonome et responsable, a été un pas de géant. Les musulmans n’ont pas fait ce travail. Chacun fonctionne comme un atome de l’ensemble : il ne peut pas dire « je pense que j’ai raison ou que j’ai tort », il dit « nous pensons que ». L’islam ne progressera pas tant qu’il n’aura pas fait sa place à l’individu à part entière. »
===================
Malek Chebel, l'homme qui voulait faire aimer l'Islam
Françoise Germain-Robin
Dimanche, 13 Novembre, 2016
Humanite.fr
malek_chebel_-_comedie_du_livre_2011_-_montpellier_-_p1150773.jpg
afp
L' anthropologue, psychanaliste et philosophe est mort hier à l'âge de 63 ans suite à un cancer.
Sa disparition est une perte très dure pour tous ceux qui cherchent à lutter contre l'islamophobie. Car Malek Chebel, né en 1953 en Algérie, s'était donné pour mission et pour but de faire aimer l'islam. Et pour le faire aimer, de le faire comprendre à ceux qui, notamment en Europe mais pas seulement, n'en connaissent presque rien mais en parlent comme s'ils en savaient tout. En ces temps difficiles où tout se ligue pour donner une image abominable de la religion musulmane, la tâche était immense. Malek Chebel, anthropologue, psychanaliste et philosophe, y avait consacré plus d'une trentaine d'ouvrages. Cela allait de l'Islam pour les Nuls (sorti après les attentats de 2015 à Paris) au Dictionnaire amoureux de l'Islam en passant par Le Coran expliqué aux enfants ou l'Islam et la raison.
Pour cela, il s'était fait historien pour remonter dans l'histoire de cette religion et de ceux qui l'ont servie - ou desservie- et en montrer l'extrême diversité et les évolutions subies, souvent liées à des contingences politiques et géographiques. Mais sa grande originalité est d'avoir consacré une très grande partie de son œuvre à l'érotisme et à l'amour dans l'Islam en montrant que les musulmans n'avaient pas toujours été ces rigoristes, salafistes et autres djihadistes qui professent et pratiquent la haine de l'autre et particulièrement de la femme. En partant des textes des plus grands écrivains et poètes du monde musulman – notamment les Mille et une nuits – il avait composé ce qui restera une somme de la littérature érotique notamment arabe, mais aussi iranienne et fait connaître des auteurs trop souvent oubliés. Il croyait fermement à la possibilité d'un Islam des Lumières qui finirait un jour par vaincre les dérives wahabites et du salafistes, si dangereuses pour tout le monde, à commencer par les musulmans
Malek Chebel
Dans un prudent secret, chacun tout en cherchant à se dérober lui même
à la curiosité de tous, épie et contrôle son voisin
Malek Chebel
« Il n’y a pas de concept d’individu chez les musulmans. Ils se perçoivent comme une communauté unie à travers un seul dogme, même s’ils ne s’aiment pas entre eux. En Occident, l’émergence de la notion d’individu autonome et responsable, a été un pas de géant. Les musulmans n’ont pas fait ce travail. Chacun fonctionne comme un atome de l’ensemble : il ne peut pas dire « je pense que j’ai raison ou que j’ai tort », il dit « nous pensons que ». L’islam ne progressera pas tant qu’il n’aura pas fait sa place à l’individu à part entière. »
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Malek Chebel, l'homme qui voulait faire aimer l'Islam
Françoise Germain-Robin
Dimanche, 13 Novembre, 2016
Humanite.fr
malek_chebel_-_comedie_du_livre_2011_-_montpellier_-_p1150773.jpg
afp
L' anthropologue, psychanaliste et philosophe est mort hier à l'âge de 63 ans suite à un cancer.
Sa disparition est une perte très dure pour tous ceux qui cherchent à lutter contre l'islamophobie. Car Malek Chebel, né en 1953 en Algérie, s'était donné pour mission et pour but de faire aimer l'islam. Et pour le faire aimer, de le faire comprendre à ceux qui, notamment en Europe mais pas seulement, n'en connaissent presque rien mais en parlent comme s'ils en savaient tout. En ces temps difficiles où tout se ligue pour donner une image abominable de la religion musulmane, la tâche était immense. Malek Chebel, anthropologue, psychanaliste et philosophe, y avait consacré plus d'une trentaine d'ouvrages. Cela allait de l'Islam pour les Nuls (sorti après les attentats de 2015 à Paris) au Dictionnaire amoureux de l'Islam en passant par Le Coran expliqué aux enfants ou l'Islam et la raison.
Pour cela, il s'était fait historien pour remonter dans l'histoire de cette religion et de ceux qui l'ont servie - ou desservie- et en montrer l'extrême diversité et les évolutions subies, souvent liées à des contingences politiques et géographiques. Mais sa grande originalité est d'avoir consacré une très grande partie de son œuvre à l'érotisme et à l'amour dans l'Islam en montrant que les musulmans n'avaient pas toujours été ces rigoristes, salafistes et autres djihadistes qui professent et pratiquent la haine de l'autre et particulièrement de la femme. En partant des textes des plus grands écrivains et poètes du monde musulman – notamment les Mille et une nuits – il avait composé ce qui restera une somme de la littérature érotique notamment arabe, mais aussi iranienne et fait connaître des auteurs trop souvent oubliés. Il croyait fermement à la possibilité d'un Islam des Lumières qui finirait un jour par vaincre les dérives wahabites et du salafistes, si dangereuses pour tout le monde, à commencer par les musulmans
Malek Chebel
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
Re: Malek Chebel : 27 propositions pour réformer l'islam?
Ecrit le 03 déc.16, 04:59Texte très pertinent. Qui est l'auteur? C'est toi?yacoub a écrit :Les mensonges islamistes de Malek Chebel à propos du coran et de l’islam
Charia, Islam, Textes fondamentaux sur l'Islam
Les mensonges islamistes de Malek Chebel à propos du coran et de l’islam
Armand, dans un commentaire sous l’article évoquant la fin de l’islam en Occident écrit :
« Les traductions ne sont pas toujours correctes. Quelles sont les meilleures traductions du coran? Dans sa traduction, Malek Chebel commence son introduction par: »Tous ceux qui maîtrisent la langue arabe savent qu’il est extrêmement difficile de comprendre le Coran … ». Voilà qui est dit! Le coran est incompréhensible même aux Arabes et donc intraduisible. »
Malek Chebel ment, comme il le fait souvent.
Ceux qui ont fait leurs études scolaires en arabe classique peuvent lire le coran, qui est un texte pas plus compliqué que d’autres textes (sacrés ou profanes) en langue arabe.
La plupart des versets du coran sont clairs, et n’ont nul besoin d’être expliqués ou interprétés par des barbus enturbannés, ni par des pseudo-intellectuels musulmans.
Au Moyen-Orient, beaucoup d’imams sont peu lettrés, et certains ne savent même pas lire. Ils connaissent par coeur des versets du coran pour les avoir psalmodiés à longueur de journée à l’école coranique depuis leur enfance, mais leurs connaissances s’arrêtent là. Donc je ris beaucoup quand j’entends parler de « savants » musulmans.
Il ne faut surtout pas croire que les imams sont aussi instruits que les membres du clergé chrétien.
La clarté du coran est revendiquée dans le coran, par exemple dans le verset 194 de la sourate 26 (les poètes), ou le premier verset de la sourate 27 (les fourmis). (1)
Quand un verset n’est pas clair, il s’agit souvent d’un verset insignifiant, à la limite de l’absurde. Mais peu de versets du coran ont besoin d’être interprétés.
Et la meilleure manière d’interpréter le coran est de comparer ce que Mahomet a dit avec ce que Mahomet a fait. Or la vie de Mahomet colle à la perfection aux versets du coran, y compris dans leurs aspects les plus outrageants.
Faire croire que des compétences spéciales sont nécessaires pour comprendre le coran a pour but de décourager les Occidentaux qui souhaitent évaluer l’islam par eux-mêmes, pour les obliger à passer par un « intermédiaire » musulman, qui grâce à la technique bien connue de la « taqiyya », pourra les enfumer, et leur faire croire que l’islam est une religion, alors que l’islam est une idéologie criminelle déguisée en religion.
Si Malek Chebel prétend que le coran est très difficile à comprendre, y compris pour les arabophones, c’est pour que les Occidentaux ne soient pas tentés de croire les chrétiens arabophones, ou les ex-musulmans arabophones, qui leur disent la vérité sur l’islam.
Or cet argument ne tient pas debout: les musulmans fanatiques comprennent très bien le coran, puisqu’ils en appliquent les atrocités.
Quant aux musulmans « modérés », ils le comprennent tout aussi bien, c’est pour ça qu’ils ne protestent jamais publiquement et massivement contre les crimes de leurs coreligionnaires fanatiques. Ils savent que le fait de désapprouver les horreurs commises par les islamistes c’est aller contre ce que les versets du coran autorisent, et désavouer Mahomet.
Pour TOUS les musulmans sans exception, le coran est la parole de Dieu, et Mahomet est l’envoyé de Dieu.
Ensuite, si le coran est si compliqué et difficile à traduire, comment se fait-il que Monsieur Chebel l’ait compris, et l’ait traduit en français, alors qu’il n’est pas traducteur de son état ?
Youssef Siddiq a également traduit le coran, alors qu’il n’est pas traducteur.
Les chrétiens qui ne sont pas traducteurs ne s’attellent pas à la traduction des Evangiles.
Pourquoi des musulmans qui ne sont pas traducteurs se mettent à traduire le coran, si ce n’est pour l’édulcorer, et adoucir certaines paroles violentes par le biais d’une traduction biaisée ?
J’ai pu constater plusieurs occurrences dans lesquelles Monsieur Chebel a traduit des paroles violentes du coran dans un sens plus acceptable pour le lecteur occidental. J’en ai discuté sur Résistance Républicaine, notamment avec Monsieur Jallade, qui est arabophone et qui partage mon avis sur la question. (2)
Ceci est une des nombreuses formes que peut prendre la taqiyya.
Tromper les non-musulmans sur l’islam est aussi une forme de jihad, puisque ce stratagème sert les intérêts de l’islam. (3)
Et qu’en est-il des musulmans non-arabophones, qui sont bien plus nombreux que les musulmans arabophones ?
Comment peuvent-ils lire le coran dans leur langue maternelle, si le coran était vraiment intraduisible ?
Personne ne dit aux musulmans turcs, iraniens, pakistanais, tchétchènes….que le coran n’est pas traduisible de l’arabe vers leur langue. Ces peuples ne connaissent pas l’arabe, et disposent de corans traduits dans leur langue.
Bien sûr ils connaissent quelques prières en arabe: qu’il soit arabophone ou pas, un musulman se doit de prier en arabe, car Allah est grand, mais néanmoins monolingue.
Au Moyen-Orient, personne ne dit que le coran est intraduisible, car les Arabes chrétiens savent que c’est faux.
C’est seulement aux Occidentaux que les musulmans font croire que le coran est intraduisible, car ils réalisent que son contenu barbare heurte la sensibilité des peuples civilisés. Et comme les musulmans ne sont pas encore majoritaires en Occident, leur stratégie est d’enfumer les Occidentaux, le temps que l’islam devienne majoritaire et puisse montrer son vrai visage, celui qu’il montre dans les 57 pays islamisés par l’épée.
Amis occidentaux, ce que les musulmans exigent de vous, c’est de leur demander l’autorisation d’avoir une mauvaise opinion de l’islam, alors qu’il est légitime d’être rebuté par la barbarie légalisée par l’islam, et pratiquée par Mahomet.
Votre opinion sur l’islam n’a nul besoin de recevoir l’aval des musulmans. Toutes les émissions sur l’islam dans les media français comprennent un ou plusieurs intervenants musulmans, comme si les intervenants non-musulmans n’étaient pas dignes de foi, et qu’il leur fallait la caution d’un musulman.
Pourtant un enfant saurait qu’un musulman n’a aucun intérêt à admettre que le but de l’islam est de vous asservir, de vous convertir de gré ou de force, et de vous exterminer si vous résistez.
Quand on fait des émissions sur d’autres idéologies criminelles, comme le nazisme par exemple, on n’exige pas la présence d’un nazi parmi les intervenants, ce ne serait pas sérieux !
En résumé, ce que les musulmans vous demandent, c’est de renoncer à votre indépendance intellectuelle et morale.
Ils exigent de vous que sous-traitiez votre capacité de jugement à leur profit.
Ce que les musulmans vous demandent est inacceptable.
——————————
(1) Sourate 26, verset 194:
C’est une révélation en langue arabe claire (ou explicite)
Sourate 27, verset 1:
Voici les versets du coran, d’un livre clair (ou explicite)
(2) Par exemple, quand un verset du coran dit qu’il faut châtier en public, afin que les spectateurs du supplice « se souviennent », Malek Chebel traduit « se souviennent » par « reviennent à de meilleures dispositions ».
Ce qui n’est pas pareil, car ce verset veut dire qu’il faut que les spectateurs du supplice soient frappés d’horreur, marqués de telle manière qu’ils se « souviendront » de ce qui arrive à ceux qui résistent à l’islam.
(3) Malek Chebel ment également quand il prétend, par exemple, que le mariage forcé n’est pas autorisé en islam, car il n’est pas mentionné dans le coran.
Mahomet lui-même épousait des captives dont il venait de massacrer le mari, le père, et les hommes de leur tribu.
Il est difficile de croire que ces captives ont épousé de leur plein gré celui qui a anéanti leur famille.
Mahomet a également épousé une enfant de 6 ans. Ceci n’est pas un mariage forcé ? La petite Aïcha pouvait-elle donner un consentement éclairé, qui ne soit pas vicié par son très jeune âge ?
Re: Malek Chebel : 27 propositions pour réformer l'islam?
Ecrit le 03 déc.16, 05:44Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire
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Re: Malek Chebel : 27 propositions pour réformer l'islam?
Ecrit le 27 oct.23, 00:13Makek Chebel (1953-2016) n'est plus / https://fr.wikipedia.org/wiki/Malek_Chebel
Malek Chebel a un très bon parcours professionnel / Psychologie ~ Psychanalyse ~ Sociologie ~ Anthropologie ~ Islamologie
Je n'ai pas le souvenir s'il a évoqué le Génocide des arméniens de 1915. Ce que je me souviens, c'est que Chebel était favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. N'avait-il pas conscience ce qu'était un génocide ? Ou bien il ne reconnaissait pas le GdA1915 ?
Il y aura une recherche à faire. InfoHay1915.
#1619
- PS / Rappel :Pourquoi l'Islam arabe et sa diaspora sont dénigrés dans notre forum -et pratiquement pas le turquisme ?
-- viewtopic.php?t=69194
Malek Chebel a un très bon parcours professionnel / Psychologie ~ Psychanalyse ~ Sociologie ~ Anthropologie ~ Islamologie
Je n'ai pas le souvenir s'il a évoqué le Génocide des arméniens de 1915. Ce que je me souviens, c'est que Chebel était favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne. N'avait-il pas conscience ce qu'était un génocide ? Ou bien il ne reconnaissait pas le GdA1915 ?
Il y aura une recherche à faire. InfoHay1915.
#1619
- PS / Rappel :Pourquoi l'Islam arabe et sa diaspora sont dénigrés dans notre forum -et pratiquement pas le turquisme ?
-- viewtopic.php?t=69194
C’est un crime que désapprouve l’humanité, l’islam et tous les musulmans ; mais ceux qui ignorent la vérité ne manqueront pas d’en jeter la responsabilité sur le fanatisme religieux. Témoignage oculaire 1915-1916 du génocide des arméniens par le chef bédouin syrien et avocat, Faïez El-Ghocein (Le Caire 1917)
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