Pasteur Patrick a écrit :
je te laisse à toi-même, car tu me fatigues en écrivant n''importe quoi par moment.
Faire la différence entre une différence et une "différence".
Franchement, tu arrives à t'y retrouver dans tout ce que fatras d'idées ?
Un traducteur est un traducteur. Point. Il est toujours obligé de faire des choix car aucune langue ne correspond à une autre.
L'usage des guillemets ne veut rien dire pour toi ? Bizarre pour un "érudit".
Tu fais comme si tu ne comprenais pas alors que tu as parfaitement compris ce que je veux dire.
Que tu confirmes plus bas d'ailleurs à peu près: un traducteur est honnête a partir du moment ou il traduit sans y mêler ses conceptions religieuses -puisqu'on parle
de religion et de textes religieux dans ce forum- y compris quand il n'est pas d'accord avec ce qu'il traduit.
Voila la nuance qu'en tant qu'enseignant tu sais, mais que tu essayes d'attribuer a mon "fatras".
Ne me dis pas qu'un traducteur de textes hébraïque, pour bon traducteur qu'il soit, va traduire similairement une pensée biblique ou de la torah, s'il est catholique ou protestant... ou juif.. en tant que "religion propre".
Pasteur Patrick a écrit :
Un traducteur est un traducteur. Point. Il est toujours obligé de faire des choix car aucune langue ne correspond à une autre.
Rien à voir avec cela : une langue se traduit avec les particularités de la langue dans laquelle elle est traduite, pour la bonne compréhension de ceux qui ne parlent
que cette dernière.
A quoi bon alors les traducteurs ?
Pasteur Patrick a écrit :
IL n'est pas possible d'"avoir deux traductions identiques,sauf pour des textes assez convenus ou courts comme "la table queje vois estverte et cassée!", "je mange deux pommes". Par contre, traduire "il pleut des cordes"demande de la réflexion sur deux cultures différentes où il est impossible de taduire au mot-à-mot sans trahir la pensée.
Tu veux rire sans doute ? Un traducteur trouvera TOUJOURS dans sa langue de "destination" une correspondance exacte d'idée et de sens de la phrase ou mot qu'il traduit. En deux mots ou en trois, mais il trouvera.
En français on dit "il pleut des cordes" en espagnol on utilise une autre expression qui dit exactement la même chose "llueve a cantaros".
Un traducteur "honnête" rendra l'idée, mais n'ira jamais l'interpréter. Et l'idée "il pleut des cordes" est exactement la même que "llueve a cantaros". Personne n'ira traduire "llueven cuerdas" car on ne le dit pas en castillan et vice versa un traducteur en français de cette expression traduira "il pleut des cordes" et non pas "il pleut à jarres".
Par contre un traducteur "imbus de ses idées" trouvera que "cordes" c'est la forme de l'eau qui tombe, ou que les "jarres" sont des "litres d'eau"
Voilà la différence.
Mais on ne la peut voir qu'en étant bilingue parfait... de langue et de coeur ET NON PAS uniquement en connaisseur parfait de la langue... si l'on ne sait pas comment elle se... parle et s'utilise dans le pays en question.
En Amérique latine personne ne dit "coche" (voiture) mais "carro".
Il ne viendra a aucun traducteur honnête ... de traduire carro par "char".
Et pourtant.. c'est bien un relent des chars et charrettes qui étaient utilisés avant les voitures que ce mot est utilisé.
Pasteur Patrick a écrit :
Par conséquent, traduire sans a priori, cela ne veut rien dire dans l'acte de traduction. Il faut une méthode, s'y tenir et l'exposer raisonnablement au futur lecteur. On attend d'un traducteur qu'il soit honnête.
Je viens de te faire voir où est l'a priori, et raison de plus quand on veut traduire des textes qui sont déjà à la base "interprétatifs" comme les textes dits sacrés.
La méthode se doit d'être "neutre" pour que la traduction soit exacte dans le sens et non pas exacte... selon les croyances des traducteurs.
Voila comment je différencie les "traducteurs" des
traducteurs.
Pasteur Patrick a écrit :
Soit tu traduis littéralement et le texte ne tient pas debout, soit tu tiens compte du public auquel tu t'adresses et ton texte est une proposition moyenne et acceptable... avec des notes de traducteur pour indiquer les diverses possiblités.
Je n'abonde pas dans la traduction au mot a mot littérale, mais j'abonde dans la traduction non biaisée.
Les notes sont des compléments. Pas des interprétations de ce que l'on vient de traduire qui doit l'être sans interprétation... mais avec la logique en effet des mots et des expressions utilisées par la langue que le lecteur connait. C'est pour cela que l'on lui traduit les textes. Si non.. autant le renvoyer -comme font les musulmans d'ailleurs avec le Coran- à apprendre la langue d'origine... car aucune traduction ne serait valable.
Pasteur Patrick a écrit :
ex.: la traduction de Chouraqui "briquons des briques" de Genèse 11:3 dans l'épisode de Babel n'est acceptable que dans la mesure où l'on a bien compris sa démarche de traducteur... car autrement,le verbe "briquer" , dans ce texte , ne veut rien dire . En effet, on brique un navire et non des briques. Par contre on fabrique des briques", on fait des briques"
, mais, ce faisant, on élude le jeu de mots en hébreu. Il faut choisir. Y a rien à faire.
Salut
Il n'y a aucun jeu de mots ne t'en déplaise avec "briquer des briques"
Un minimum de connaissance de sa propre langue et des termes suffit pour savoir qu'il n'est nullement question de "briquer" un pont en teck alors que l'on parle de construire une "tour" voyons... dans laquelle entrent des briques comme matériel premier.
Ou bien prendrais tu les lecteurs de la Bible pour des élèves de CM1 ?
Sois logique voyons....
D'ailleurs la traduction a laquelle tu re réfères dit:
3. Ils disent, l’homme à son compagnon:
« Offrons, briquetons des briques ! Flambons-les à la flambée ! »
La brique est pour eux pierre, le bitume est pour eux argile.
Nulle confusion possible avec le pont d'un bateau à briquer.