Posté : 15 sept.06, 06:23
Peut-être que, dans l'esprit de Marie, l'homme idéal est un chimpanzé? Qui sait?Mickael_Keul a écrit :belle comparaison - des gorilles, des orang-outans et des chimpanzés avec tes corréligionnaires
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Peut-être que, dans l'esprit de Marie, l'homme idéal est un chimpanzé? Qui sait?Mickael_Keul a écrit :belle comparaison - des gorilles, des orang-outans et des chimpanzés avec tes corréligionnaires
La théorie que tu as posté est completement basé sur la théorie de l'evolution , tu vas pas le nier ? tu sais pas lire ?El Mahjouba-Marie a écrit : Rien à voir avec l'evolution puisqu'il est dit que c dans la nature du male . .
Bref , on accepte les conclusions mais on réfute les hypothèses et le cheminement ...
Robert Wright, marié et père de deux enfants (c'est important vu le sujet!), est journaliste scientifique à l'hebdomadaire The New Republic, à Washington. Il écrit également pour The New Yorker, The Atlantic Monthly et le Time Magazine. Il y a quelques années, il s'est passionné pour les travaux de Charles Darwin et une nouvelle discipline qui les appliquait à l'homme. En août 1994, son ouvrage L'animal moral est publié aux Etats-Unis. Le succès est immédiat. Et la polémique le suit de près. Depuis, L'animal moral a été traduit en sept langues.
Pourquoi un livre sur l'étude des comportements humains à partir des travaux de Charles Darwin, le célèbre naturaliste anglais qui, pourtant, s'est fort peu préoccupé de l'homme?
Robert Wright. Parce que la psychologie évolutionniste, c'est-à-dire la compréhension de nos attitudes à la lumière de notre évolution au cours des millénaires, explique bien un grand nombre de conduites humaines. Et en particulier l'infidélité.
Vous voulez dire que l'infidélité est naturelle et très ancienne?
R.W. Oui. Elle possède des bases génétiques indéniables dont l'influence est modulée par la culture qui fait de nous l'espèce la moins prévisible de la planète. Néanmoins, il existe à travers le monde des invariants comportementaux que la théorie darwinienne prévoit. Comme l'infidélité. On a identifié la polygamie dans 85% des sociétés humaines qui ont été étudiées - 1 154 en tout - et dans un grand nombre de sociétés animales. Chez les singes par exemple, les gorilles, les orangs-outans et les chimpanzés ont tous plusieurs partenaires. Et les femelles ne sont pas en reste. Seuls les gibbons sont fidèles, plus que les hommes d'ailleurs. C'est le mâle qui s'occupe des petits, contrairement à ce qui se passe dans les sociétés où les partenaires sont multiples puisque le «père» ne sait même pas, parmi tous les petits de ses différentes partenaires, lequel est de lui. Il en est ainsi de nos lointains ancêtres les chimpanzés...
Quelles sont les raisons de cette multiplication des partenaires?
R.W. Au cours de l'évolution, elle a favorisé la transmission des gènes d'un individu. Plus certains primates ou plus les premiers hommes avaient de compagnes sexuelles, plus ils avaient de chances de propager leur propre patrimoine génétique. Ce besoin de multiplier les partenaires se fait sentir avec plus d'acuité chez les hommes qui peuvent féconder une femme à tout instant alors que ces dernières ne peuvent avoir qu'un enfant par an, donc propager leurs gènes qu'une fois tous les douze mois. Cela dit, les femmes ont tout intérêt à rechercher le plus fort, le plus riche, celui qui prendra le mieux soin d'elle et de sa progéniture.
Selon les lois de l'évolution, les sociétés polygames sont donc plus justifiées que nos sociétés monogames?
R.W. Absolument. Dans le passé lointain, lorsque le mâle n'avait qu'une compagne, c'était parce qu'il ne pouvait pas se permettre d'en avoir plus, que le groupe dans lequel il vivait fonctionnait sur une économie de subsistance. Sinon, la polygamie prévalait. Mais si, aujourd'hui, il y a une émergence des sociétés monogames, c'est peut-être l'expression d'une égalité politique entre les êtres, l'essence de la démocratie: un homme-une femme. Dans les sociétés totalitaires, fréquemment polygames, c'est plutôt: un homme riche-plusieurs femmes.
L'infidélité est-elle le seul comportement humain à posséder des bases génétiques?
R.W. Certainement pas. L'altruisme, l'agressivité, la jalousie, le goût au combat, ont également des racines très profondes dans l'histoire génétique de notre espèce. De même, l'affection que l'on porte aux membres de sa famille, l'attachement à ses amis, la reconnaissance pour ceux qui vous ont aidé. On commence à comprendre comment ces comportements positifs se sont transmis au cours de l'évolution et de la sélection naturelle.
moi ce que je comprend pas dans la polygamie humaine ,et musulmane , c'est :florence_yvonne a écrit : tu plaisantes ? avec qui crois-tu que les hommes trompent leurs femmes ?
Et les femelles ne sont pas en reste.... (c'est resté sous silence... )Mickael_Keul a écrit :
belle comparaison - des gorilles, des orang-outans et des chimpanzés avec tes corréligionnaires
de plus que penses tu de la polyandrie ? ou plutôt que pense le mâle musulman de la polyandrie ?
Tu réfléchiras et me diras combien de femmes, aimantes de leur mari, aiment que leur mari couche avec d'autres femmes tout légitimes que l'on veuille qu'elles le soient.JusteAli a écrit :Les males qu'ils soient musulmans, juifs ou chretiens sont contre la polyandrie pour la simple raison qu'ils n'aimeraient pas que leurs femmes couchent avec d'autres hommes. Mais au dela de ces considerations emotionnelles, la polyandrie causerait de graves problemes juridiques de filiation et d'heritage.