Page 2 sur 2

Posté : 21 févr.08, 03:22
par werdox
Pour les propos de werdox, je ne sais pas à qui il s'adresse. Mais pour les grenouilles, dont il observe le développement à partir de leur gestation, cela ne "démontre" pas une "évolution".
Cela démontre toutefois que vous avez tord en disant ''les animaux ne peuvent changer et resteront toujours de meme forme durant toute leur existence'' alors qu'il y en a certains qui changent durant leur courte vie .. alors que dire des milliards d'années que pourrait faire une évolution à un individus ??

Essaie de contredire mes propos avant de prendre la fuite ; jsute parce que le soit disant auteur n'est plu la (et que, d'apres toi, le sujet dévie ..)

Posté : 29 févr.08, 22:17
par Ryuujin
Mais l'espèce humaine est unique comme d'ailleurs chaque espèce. Aucune espèce ne peut procéder à créer une autre espèce. Cela la génétique le dit très clairement.
Surement pas !!

Ce que la génétique montre, c'est qu'il y a chez toutes les espèces des systèmes de correction, de gestion, et peut être même, d'amplification des modifications génétiques aléatoires provoquées par les mutations.

Ce que la génétique montre, c'est qu'il y a au sein de chaque espèce une grande variabilité génétique, et que cette variété génétique évolue conformément aux constats de Darwin : de là sont nées deux disciplines scientifiques ; la génétique des populations, et l'écologie des populations.

En outre, on a constaté que lorsque les génomes de deux individus sont trop éloignés, ils ne peuvent plus procréer, parceque :
- leurs pollinisateurs ne sont plus les mêmes chez les plantes.
- leurs périodes de floraisons, ou de reproduction en général, sont décalées.
- leur descendance est impossible, ou stérile suite à une incompatibilité des chromosomes mis en commun (ils ne s'apparient pas normalement).
- leur descendance n'est pas génétiquement stable car son génome contient de nombreux transposons actifs.

Cela a été observé par exemple chez une mouche ; certaines populations de Drosophila melanogaster ont subit une modification de leur génome qui rend impossible la fécondation d'une femelle sauvage par un mâle de ces populations.
C'est en quelque sorte le début de l'apparition d'une nouvelle espèce, qui peut cohabiter, ou remplacer l'ancienne (en l'occurence, remplacer...).

Et il y a d'autres exemples :
- La primevère du nom de Oenothera gigas est apparue par la mutation du chromosome 2N chez l'O. Lamarckiana. Les deux espèces sont fonctionnelles et ne peuvent se reproduire entres elles.
- En soumettant la fleur Mimulus guttatus et ses rejetons à des doses croissantes de cuivre, on est parvenu à engendrer une nouvelle espèce, résistante au cuivre mais ne pouvant plus se reproduire avec l'espèce originelle. (Macnair and Christie, 1983)
- Une nouvelle espèce de moustique est apparue dans le métro de Londres à partir d'une mutation de l'espèce Culex pipiens. (Byrne et Nichols 1999; Nuttall 1998).
...