medico a écrit :RUSSEL sioniste c'est quand même a discuté
a discuté avec qui? les palestiniens chrétiens et musulmans?
Mais la «société» était-elle la seule à aborder ce thème ? Non, et c’est là qu’interviennent
deux autres sources financières importantes.
La première est l’obédience maçonnique sioniste B’nai B’rith, qui travaille activement pour ce projet, et avec qui Russell collabore étroitement. Il est, en quelque sorte, leur messager privilégié.
La seconde est le groupe bancaire appartenant à la famille Rothschild, protectrice du B’nai B’rith, et qui participera à la mise en place d’un état juif en terre d’Israël après la guerre de 1948. En 1891 et en 1911, Charles Russell enverra, depuis la Palestine, plusieurs télégrammes au Baron Rothschild pour l’informer de la situation politique et économique du pays. Par exemple,
en 1891 Russell rencontrera Asher Kinzberg, fondateur de la loge « B’nai Moïsche » (les Fils de Moïse), surnommé le « Roi des Juifs », en compagnie d’un membre Rothschild et de Lord Balfour. Ces derniers participeront quelques temps plus tard aux premières négociations sur l’établissement d’un état juif en Israël.
Russell joue le rôle d’éclaireur (cf. TG 15 juillet 1891, en anglais). Plusieurs dizaines d’années plus tard, Yona Malachy et
Benjamin Netanyaou exprimeront dans une interview, l’implication novatrice de Charles Taze Russell sur l’avancé de la pensée sioniste dans le monde. Grâce à ses campagnes de conférences et à ses écrits explicites, des familles juives entières ont nourri l’espoir du retour en terre d’Israël.
Un livre de référence du B’nai B’rith, intitulé « The Challenge of Ethnic leadership », à la page 201, présente Charles Taze Russell comme un éminent ambassadeur de leur idéologie.
Ainsi, en échange de ses nombreux services, les banques Rothschild et leurs partenaires, contribueront généreusement au développement de la Société Watch Tower, notamment en lui finançant son expansion immobilière et tous ses projets, comme le fameux « Photo drame de la Création », investissement excessivement onéreux pour l’époque.