Posté : 09 févr.07, 05:01
Ceci est un grand debat entre un Pasteur et un Avocat musulmant:
http://membres.lycos.fr/forumbismillah/ ... _article=9
Encadré n° 2 Prétendue divinité de Jésus :
Votre croyance en la divinité de Jésus est une absurdité notoire. Jésus n’a jamais dit qu’il était Dieu ou une partie de Dieu. Jésus était un homme, ayant les caractéristiques d’un homme comme nous : il mangeait, buvait, dormait, s’éveillait, il était sujet aux mêmes passions, aux mêmes besoins et aux mêmes faiblesses que nous. Cette étrange doctrine n’existe pas dans l’Ancien Testament ; ni Moïse ni les Prophètes après lui n’ont fait mention de la divinité de Jésus. Jean Baptiste lui-même doutait de la nature et de la mission de Jésus. Dans l’Evangile selon Jean (17.3) on lit cette déclaration de Jésus :
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus Christ. »
« Un des scribes... s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, Notre Dieu, est l’Unique Seigneur ; et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, Maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est Unique, et qu’il n’y en a point d’autre que Lui, et que l’aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » Marc 12.28-34
Dans Matthieu (22.40) Jésus, après avoir exposé ces deux commandements, ajoute : « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »
Quand la mère des fils de Zébédée demanda à Jésus de faire en sorte que ses deux fils soient assis, dans son royaume, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, Jésus répondit : « cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a réservé. » Matthieu 20.20-24 Jésus ne parle de l’union entre lui et Dieu que dans un sens figuré. Ses paroles ont été mal interprétées. Par ailleurs cette même union qui existe entre lui et Dieu, embrasse également les Apôtreset les croyants : « ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croit que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un -moi en eux, et toi en moi- afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » Jean 17.20-23 En s’exprimant ainsi, Jésus fait allusion à la perfection morale, à la pureté de l’âme, à la soumission à la loi divine.
Concernant cette parole de Jésus‘‘Moi et le Père, nous sommes Un’’(Jn 10.30), le commentaire suivant de l’Imâm Al-Ghazali, savant musulman (m.en 1111 de l’ère chrétienne), me parait fort intéressant : « les juifs s’emparèrent alors de pierres pour le lapider. Il leur répondit en disant : Je vous ai montré beaucoup de bonnes oeuvres venant de mon Père : Pour laquelle de ces oeuvres me lapidez-vous ? Les juifs répondirent : ce n’est pas à cause des bonnes oeuvres que nous te lapidons, mais à cause du blasphème, car alors que tu es un homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : ‘‘N’est-il pas écrit dans votre livre sacré [Thora] J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Si donc elle a appelé dieux ceux à qui la parole a été adressée, et - l’Ecriture ne peut être anéantie -, à combien plus forte raison celui que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde !
Lorsque les juifs reprochèrent à Î’sa [Salut d’Eternel soit sur lui] sa déclaration ‘‘Moi et le Père, nous sommes Un’’, et c’est là proprement toute la question de l’union, croyant qu’il entendait ces paroles ‘‘Moi et le Père, nous sommes Un’’, dans leur signification littérale, et qu’il serait ainsi réellement Allahu ta’âlâ, il écarta leurs reproches, en déclarant qu’il parlait en manière de métaphore. Puis il leur montra le fondement de la métaphore en leur proposant une comparaison. Il leur dit : ‘‘Dans votre loi, on vous a appelés des dieux. Vous n’êtes cependant pas réellement des dieux. Ce terme vous a été cependant appliqué dans un certain sens et ce sens est que la Parole vous a été adressée, et moi, je partage cela avec vous.’’ Nous trouvons aussi dans notre Loi quelque chose de semblable. Le Maître des Prophètes a dit en s’exprimant au nom d’Allahu ta’âlâ : ‘‘Ceux qui veulent se rapprocher de moi, n’y arriveront jamais mieux qu’en accomplissant mes préceptes. Puis mon serviteur ne cessera de se rapprocher de moi par les oeuvres de surérogation jusqu’à ce que je l’aime. Et quand je l’aurai aimé, je serai pour lui l’oreille par laquelle il entend, l’oeil par lequel il voit, la langue par laquelle il s’exprime, la main par laquelle il accomplit des exploits. Or il n’est pas possible que le Créateur soit proprement présent dans chacun de ces membres ou qu’Il soit ces membres eux-mêmes. Mais le serviteur qui a fait tous ses efforts pour obéir à Allahu ta’âlâ, Il lui donne force et assistance. Grâce à cela il est mis en mesure de parler avec sa langue et d’accomplir des exploits avec ses mains, et toute autre oeuvre enfin qui rapproche d’Allah... C’est là un genre de métaphore dont l’emploi est correct, parfaitement licite et hors de conteste... La légitimité de cette interprétation, par le recours au sens métaphorique ci-dessus, est démontrée par le fait que Hadrat Î’sa lui-même s’est défendu de vouloir user, dans ce passage, du sens propre exprimant l’union, en disant : ‘‘Combien plus celui que le Père a sanctifié et qu’Il a envoyé’’ ! Il s’y est nettement proclamé Envoyé de Dieu et s’est défendu de prétendre à la divinité comme les juifs l’avaient cru. Il s’est attribué, par contre, les prérogatives des prophètes et la supériorité de ce rang sur ceux qui ne le sont pas, par ces paroles : ‘‘Combien plus celui qu’Il a sanctifié et qu’Il a envoyé. C’est-à-dire : ‘‘je partage avec vous la disposition fondamentale qui justifie la métaphore et je vous dépasse de tous les degrés et de la prophétie et de la qualité d’Envoyé’’. » [4] Il n’y a rien de plus simple et de plus logique que le Message de Jésus, mais les chrétiens l’ont compliqué en y introduisant des dogmes et des croyances insoutenables. Al-Razi dit dans son commentaire du Coran, Sourate des ‘‘Femmes’’ : « Sache que les doctrines chrétiennes sont d’une grande obscurité...Il n’y a pas de doctrine si absurde que celle des Chrétiens. »
Il s’ensuit que Jésus ne s’est pas humilié « en quittant la gloire qu’il partageait avec son père pour prendre un corps comme le nôtre. » Beaucoup de croyants partagent cette gloire avec Dieu. Allah donne sa Grâce à qui Il veut : « Afin que les gens du Livre sachent qu’ils ne peuvent en rien disposer de la grâce d’Allah et que la grâce est dans la main d’Allah. II la donne à qui II veut, et Allah est le détenteur de la grâce immense. » Coran 57.29
Quand vous dites que Jésus prit un corps comme le nôtre, cela sous-entend que Jésus aurait eu une existence surhumaine avant sa naissance, ce qui est complètement faux. Tout être n’a d’existence réelle qu’à la naissance. Jésus ne peut pas échapper à cette règle. Si son existence immatérielle était connue de Dieu, nous autres, il ne nous appartient pas de nous mêler au Monde de l’Esprit et du mystère, s’agissant d’un domaine réservé, inaccessible à l’intelligence humaine. Concernant la prétendue mort de Jésus sur la croix, cette question a été longuement discutée au cours de ce dialogue. Il serait superflu d’y revenir, sinon qu’il faille rappeler que Jésus n’a pas subi la mort et n’a pas été crucifié.
http://membres.lycos.fr/forumbismillah/ ... _article=9
Encadré n° 2 Prétendue divinité de Jésus :
Votre croyance en la divinité de Jésus est une absurdité notoire. Jésus n’a jamais dit qu’il était Dieu ou une partie de Dieu. Jésus était un homme, ayant les caractéristiques d’un homme comme nous : il mangeait, buvait, dormait, s’éveillait, il était sujet aux mêmes passions, aux mêmes besoins et aux mêmes faiblesses que nous. Cette étrange doctrine n’existe pas dans l’Ancien Testament ; ni Moïse ni les Prophètes après lui n’ont fait mention de la divinité de Jésus. Jean Baptiste lui-même doutait de la nature et de la mission de Jésus. Dans l’Evangile selon Jean (17.3) on lit cette déclaration de Jésus :
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que Tu as envoyé, Jésus Christ. »
« Un des scribes... s’approcha et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, Notre Dieu, est l’Unique Seigneur ; et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, Maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est Unique, et qu’il n’y en a point d’autre que Lui, et que l’aimer de tout son coeur, de toute sa pensée, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : tu n’es pas loin du Royaume de Dieu. » Marc 12.28-34
Dans Matthieu (22.40) Jésus, après avoir exposé ces deux commandements, ajoute : « De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. »
Quand la mère des fils de Zébédée demanda à Jésus de faire en sorte que ses deux fils soient assis, dans son royaume, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, Jésus répondit : « cela ne dépend pas de moi, et ne sera donné qu’à ceux à qui mon Père l’a réservé. » Matthieu 20.20-24 Jésus ne parle de l’union entre lui et Dieu que dans un sens figuré. Ses paroles ont été mal interprétées. Par ailleurs cette même union qui existe entre lui et Dieu, embrasse également les Apôtreset les croyants : « ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croit que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un -moi en eux, et toi en moi- afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » Jean 17.20-23 En s’exprimant ainsi, Jésus fait allusion à la perfection morale, à la pureté de l’âme, à la soumission à la loi divine.
Concernant cette parole de Jésus‘‘Moi et le Père, nous sommes Un’’(Jn 10.30), le commentaire suivant de l’Imâm Al-Ghazali, savant musulman (m.en 1111 de l’ère chrétienne), me parait fort intéressant : « les juifs s’emparèrent alors de pierres pour le lapider. Il leur répondit en disant : Je vous ai montré beaucoup de bonnes oeuvres venant de mon Père : Pour laquelle de ces oeuvres me lapidez-vous ? Les juifs répondirent : ce n’est pas à cause des bonnes oeuvres que nous te lapidons, mais à cause du blasphème, car alors que tu es un homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : ‘‘N’est-il pas écrit dans votre livre sacré [Thora] J’ai dit : Vous êtes des dieux ? Si donc elle a appelé dieux ceux à qui la parole a été adressée, et - l’Ecriture ne peut être anéantie -, à combien plus forte raison celui que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde !
Lorsque les juifs reprochèrent à Î’sa [Salut d’Eternel soit sur lui] sa déclaration ‘‘Moi et le Père, nous sommes Un’’, et c’est là proprement toute la question de l’union, croyant qu’il entendait ces paroles ‘‘Moi et le Père, nous sommes Un’’, dans leur signification littérale, et qu’il serait ainsi réellement Allahu ta’âlâ, il écarta leurs reproches, en déclarant qu’il parlait en manière de métaphore. Puis il leur montra le fondement de la métaphore en leur proposant une comparaison. Il leur dit : ‘‘Dans votre loi, on vous a appelés des dieux. Vous n’êtes cependant pas réellement des dieux. Ce terme vous a été cependant appliqué dans un certain sens et ce sens est que la Parole vous a été adressée, et moi, je partage cela avec vous.’’ Nous trouvons aussi dans notre Loi quelque chose de semblable. Le Maître des Prophètes a dit en s’exprimant au nom d’Allahu ta’âlâ : ‘‘Ceux qui veulent se rapprocher de moi, n’y arriveront jamais mieux qu’en accomplissant mes préceptes. Puis mon serviteur ne cessera de se rapprocher de moi par les oeuvres de surérogation jusqu’à ce que je l’aime. Et quand je l’aurai aimé, je serai pour lui l’oreille par laquelle il entend, l’oeil par lequel il voit, la langue par laquelle il s’exprime, la main par laquelle il accomplit des exploits. Or il n’est pas possible que le Créateur soit proprement présent dans chacun de ces membres ou qu’Il soit ces membres eux-mêmes. Mais le serviteur qui a fait tous ses efforts pour obéir à Allahu ta’âlâ, Il lui donne force et assistance. Grâce à cela il est mis en mesure de parler avec sa langue et d’accomplir des exploits avec ses mains, et toute autre oeuvre enfin qui rapproche d’Allah... C’est là un genre de métaphore dont l’emploi est correct, parfaitement licite et hors de conteste... La légitimité de cette interprétation, par le recours au sens métaphorique ci-dessus, est démontrée par le fait que Hadrat Î’sa lui-même s’est défendu de vouloir user, dans ce passage, du sens propre exprimant l’union, en disant : ‘‘Combien plus celui que le Père a sanctifié et qu’Il a envoyé’’ ! Il s’y est nettement proclamé Envoyé de Dieu et s’est défendu de prétendre à la divinité comme les juifs l’avaient cru. Il s’est attribué, par contre, les prérogatives des prophètes et la supériorité de ce rang sur ceux qui ne le sont pas, par ces paroles : ‘‘Combien plus celui qu’Il a sanctifié et qu’Il a envoyé. C’est-à-dire : ‘‘je partage avec vous la disposition fondamentale qui justifie la métaphore et je vous dépasse de tous les degrés et de la prophétie et de la qualité d’Envoyé’’. » [4] Il n’y a rien de plus simple et de plus logique que le Message de Jésus, mais les chrétiens l’ont compliqué en y introduisant des dogmes et des croyances insoutenables. Al-Razi dit dans son commentaire du Coran, Sourate des ‘‘Femmes’’ : « Sache que les doctrines chrétiennes sont d’une grande obscurité...Il n’y a pas de doctrine si absurde que celle des Chrétiens. »
Il s’ensuit que Jésus ne s’est pas humilié « en quittant la gloire qu’il partageait avec son père pour prendre un corps comme le nôtre. » Beaucoup de croyants partagent cette gloire avec Dieu. Allah donne sa Grâce à qui Il veut : « Afin que les gens du Livre sachent qu’ils ne peuvent en rien disposer de la grâce d’Allah et que la grâce est dans la main d’Allah. II la donne à qui II veut, et Allah est le détenteur de la grâce immense. » Coran 57.29
Quand vous dites que Jésus prit un corps comme le nôtre, cela sous-entend que Jésus aurait eu une existence surhumaine avant sa naissance, ce qui est complètement faux. Tout être n’a d’existence réelle qu’à la naissance. Jésus ne peut pas échapper à cette règle. Si son existence immatérielle était connue de Dieu, nous autres, il ne nous appartient pas de nous mêler au Monde de l’Esprit et du mystère, s’agissant d’un domaine réservé, inaccessible à l’intelligence humaine. Concernant la prétendue mort de Jésus sur la croix, cette question a été longuement discutée au cours de ce dialogue. Il serait superflu d’y revenir, sinon qu’il faille rappeler que Jésus n’a pas subi la mort et n’a pas été crucifié.