Posté : 20 mai07, 01:42
Je suis tout à fait d'accord.
Ma position ici, est de jouer à l' "avocat du diable", pour tenter de percer au plus profond notre compréhension des Evangiles, oui, mais surtout l'héritage des premiers chrétiens dans ce qui est devenu nos liturgies d'aujourd'hui.
Jésus reprend un rituel juif, ok, c'est sûr.
Il lui donne un sens nouveau et une démarche, une significaion spirituelles nouvelles, d'accord. Nous sommes d'accord sur les textes, qui fondent notre foi.
Seulement voilà: les Evangiles ont été écrits par les premiers chrétiens. Ces premiers chrétiens connaissaient, subissaient (peut-être?) de multiples influences païennes, gnostiques, populaires, juives, etc. Parmi les multiples religions qui coexistaient avec la naissance du christianisme, on sait qu'il y avait le culte de Mithra.
Il semblerait -encore faudrait-il en être bien certain, voilà mon problème- que selon ce culte, la même démarche spirituelle était attribuée au même rituel du partage de pain et de vin, à savoir la rédemption.
L'un a-t-il influencé l'autre? Est-ce possible? Ne met-on pas sur les rites mithraïques un sens spécifiquement chrétien dans l'unique but de réduire celui-ci à néant?
Ma position ici, est de jouer à l' "avocat du diable", pour tenter de percer au plus profond notre compréhension des Evangiles, oui, mais surtout l'héritage des premiers chrétiens dans ce qui est devenu nos liturgies d'aujourd'hui.
Jésus reprend un rituel juif, ok, c'est sûr.
Il lui donne un sens nouveau et une démarche, une significaion spirituelles nouvelles, d'accord. Nous sommes d'accord sur les textes, qui fondent notre foi.
Seulement voilà: les Evangiles ont été écrits par les premiers chrétiens. Ces premiers chrétiens connaissaient, subissaient (peut-être?) de multiples influences païennes, gnostiques, populaires, juives, etc. Parmi les multiples religions qui coexistaient avec la naissance du christianisme, on sait qu'il y avait le culte de Mithra.
Il semblerait -encore faudrait-il en être bien certain, voilà mon problème- que selon ce culte, la même démarche spirituelle était attribuée au même rituel du partage de pain et de vin, à savoir la rédemption.
L'un a-t-il influencé l'autre? Est-ce possible? Ne met-on pas sur les rites mithraïques un sens spécifiquement chrétien dans l'unique but de réduire celui-ci à néant?