Posté : 18 juin07, 09:48
Non, Pas du tout, Alisdair.
L'enfer est la poursuite de la chute, qui s'accomplit selon les cycles des naissances dans le monde terrestre. A chaque incarnation, les conditions de la dualité sont plus violentes encore que celles du cycle d'incarnation précédent. En d'autres termes, les conditions terrestres se durcissent sans cesse et la vie devient de plus en plus mécanique, contraignante, au point que l'esclavage des hommes ne cesse de s'accroitre ainsi que la dépendance aux moyens matériels.
Dans les traditions, on parle de la succession des quatre âges d'or, d'argent, d'airain et de fer, et ces quatre âges sont symboliques à la fois des quatre grandes périodes de la vie d'un homme, que de ceux de l'humanité ou de tout système de notre univers physique. Il y a par la chute, un éloignement progressif de l'esprit et un attachement plus grand aux choses matérielles.
Dans la mesure où ces cycles temporels s'enchaînent, il n'y a "a priori" pas de limite à cet enfoncement.
Alors que se passe-t-il entre deux extrêmes ? Et bien la réponse est dans le verset suivant :
Matthieu 24:40 Alors, ils seront deux au champs; un sera pris et l’autre laissé.
Cela signifie que certains de nos états de conscience (champ= champ de conscience) seront sélectionnés comme devant être préservés en vue d'une nouvelle incarnation, et d'autres seront perdus, cette sélection s'opérant par un jugement global du cycle d'incarnation, lors des états que la conscience traverse durant le processus de la mort.
Tout le passage de Matthieu évoque la mort de l'homme individuel, ainsi que les visions spéciales que les mourants présentent avant de mourir. C'est dans ces visions, que l'horreur dévastatrice est perçue, que le soleil s'enténèbre ainsi que la lune et les étoiles (la vue se trouble et baisse). Nul doute que cet âge (cette incarnation, ce cycle) ne passera pas que tout cela n'arrive.
Cependant, ceux qui ont vécu la crucifixion au plus près, ont déjà visualisé une grande partie de leur vie et ont procédé comme à un jugement anticipé, à travers des visions comparables mais plus progressives. Ils sont donc mieux préparés et surtout, ils ont en eux le nouvel homme, l'enfant divin, dont le corps va être consolidé. Ceux qui sont passés par cette étape unifient en eux l'être et le paraître, le mâle et la femelle, le divin et l'humain, l'Epoux et l'Epouse. Ils ne sont plus deux dans le champ de conscience, mais un seul.
L'enfer n'est donc pas quelque chose d'extérieur à Dieu, car Dieu n'a ni intérieur, ni extérieur, puisqu'il est le Tout et en même temps le Néant, le contenu (le Plein) et en même temps le contenant (le Vide).
Ce qui a un intérieur et un extérieur, c'est l'Homme, dualisé en mâle et femelle, en Ish et Ishah. L'enfer est donc l'état dans lequel s'enfonce l'homme qui s'accroche à la séparation irréductible entre son être et son paraître, son bien et son mal, sa dualité structurelle, sans se soucier d'unifier tout cela, par la considération de la complémentarité de tous ces contraires.
Avec le christianisme, l'accent est mit sur la nécessité d'unifier l'intérieur et l'extérieur, d'aimer l'un et l'autre, et cela est la provocation d'un "entre-deux extrêmes" durant le cycle, ce qui permet de s'affranchir de ce jugement, qui ne concerne que les deux du champ de Matthieu 24,40, celui de l'être et celui du paraître, celui de l'intérieur et celui de l'extérieur, dont l'un sera pris, et l'autre laissé à son sort.
Enfin, pour être complet, Jésus évoque que l'avènement du Fils de l'Homme sera comme la venue du déluge de Noé, et il y a fort à parier que ce qui est pris est pris dans l'arche, pour y être préservé entre deux incarnations. Le reste est rendu à la nature de notre univers, non seulement l'enveloppe physique qu'est notre corps, organe du paraître, mais aussi tous les éléments du champ de conscience qui sont en rapport avec la sensibilité, psychique ou physique (sous forme de résidus qui sont sources, parfois, de certains phénomènes prisés des parapsychologues, et qui sont aussi en rapport avec le pouvoir qu'on reconnaît à certaines reliques des grands spirituels).
L'enfer est la poursuite de la chute, qui s'accomplit selon les cycles des naissances dans le monde terrestre. A chaque incarnation, les conditions de la dualité sont plus violentes encore que celles du cycle d'incarnation précédent. En d'autres termes, les conditions terrestres se durcissent sans cesse et la vie devient de plus en plus mécanique, contraignante, au point que l'esclavage des hommes ne cesse de s'accroitre ainsi que la dépendance aux moyens matériels.
Dans les traditions, on parle de la succession des quatre âges d'or, d'argent, d'airain et de fer, et ces quatre âges sont symboliques à la fois des quatre grandes périodes de la vie d'un homme, que de ceux de l'humanité ou de tout système de notre univers physique. Il y a par la chute, un éloignement progressif de l'esprit et un attachement plus grand aux choses matérielles.
Dans la mesure où ces cycles temporels s'enchaînent, il n'y a "a priori" pas de limite à cet enfoncement.
Alors que se passe-t-il entre deux extrêmes ? Et bien la réponse est dans le verset suivant :
Matthieu 24:40 Alors, ils seront deux au champs; un sera pris et l’autre laissé.
Cela signifie que certains de nos états de conscience (champ= champ de conscience) seront sélectionnés comme devant être préservés en vue d'une nouvelle incarnation, et d'autres seront perdus, cette sélection s'opérant par un jugement global du cycle d'incarnation, lors des états que la conscience traverse durant le processus de la mort.
Tout le passage de Matthieu évoque la mort de l'homme individuel, ainsi que les visions spéciales que les mourants présentent avant de mourir. C'est dans ces visions, que l'horreur dévastatrice est perçue, que le soleil s'enténèbre ainsi que la lune et les étoiles (la vue se trouble et baisse). Nul doute que cet âge (cette incarnation, ce cycle) ne passera pas que tout cela n'arrive.
Cependant, ceux qui ont vécu la crucifixion au plus près, ont déjà visualisé une grande partie de leur vie et ont procédé comme à un jugement anticipé, à travers des visions comparables mais plus progressives. Ils sont donc mieux préparés et surtout, ils ont en eux le nouvel homme, l'enfant divin, dont le corps va être consolidé. Ceux qui sont passés par cette étape unifient en eux l'être et le paraître, le mâle et la femelle, le divin et l'humain, l'Epoux et l'Epouse. Ils ne sont plus deux dans le champ de conscience, mais un seul.
L'enfer n'est donc pas quelque chose d'extérieur à Dieu, car Dieu n'a ni intérieur, ni extérieur, puisqu'il est le Tout et en même temps le Néant, le contenu (le Plein) et en même temps le contenant (le Vide).
Ce qui a un intérieur et un extérieur, c'est l'Homme, dualisé en mâle et femelle, en Ish et Ishah. L'enfer est donc l'état dans lequel s'enfonce l'homme qui s'accroche à la séparation irréductible entre son être et son paraître, son bien et son mal, sa dualité structurelle, sans se soucier d'unifier tout cela, par la considération de la complémentarité de tous ces contraires.
Avec le christianisme, l'accent est mit sur la nécessité d'unifier l'intérieur et l'extérieur, d'aimer l'un et l'autre, et cela est la provocation d'un "entre-deux extrêmes" durant le cycle, ce qui permet de s'affranchir de ce jugement, qui ne concerne que les deux du champ de Matthieu 24,40, celui de l'être et celui du paraître, celui de l'intérieur et celui de l'extérieur, dont l'un sera pris, et l'autre laissé à son sort.
Enfin, pour être complet, Jésus évoque que l'avènement du Fils de l'Homme sera comme la venue du déluge de Noé, et il y a fort à parier que ce qui est pris est pris dans l'arche, pour y être préservé entre deux incarnations. Le reste est rendu à la nature de notre univers, non seulement l'enveloppe physique qu'est notre corps, organe du paraître, mais aussi tous les éléments du champ de conscience qui sont en rapport avec la sensibilité, psychique ou physique (sous forme de résidus qui sont sources, parfois, de certains phénomènes prisés des parapsychologues, et qui sont aussi en rapport avec le pouvoir qu'on reconnaît à certaines reliques des grands spirituels).