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Posté : 07 juil.07, 20:54
par Ponce-Pilate
Huhu, dans les mathématiques comme dans la foi, il existe une notion indispensable: le bon sens.
Sinon, bonjour les paradoxes de Zenon d'Elée.
Posté : 07 juil.07, 21:42
par Cova Florian
Les mathématiques permettent justement de résoudre le paradoxe de Achille et de la tortue.
(Les autres paradoxes sont juste des questions de mots)
Posté : 07 juil.07, 21:48
par Ponce-Pilate
Disons simplement que je suis un peu perturbé qu'on me sorte l'injustice d'un infini plus long que l'autre.
Ce raisonnement est tellement absurde, que je ne concoit pas qu'il soit d'origine athée. En tout cas au niveau philosophique ou scientifique auxqul on as été habitué.
le temps de dieu
Posté : 07 juil.07, 23:56
par zz
bismillah errehman irrahim
un jour dans la vie vaut mille ans je comprend que cette racine carée de temps est entre les morts et les vivants lorqu'un homme vivant vit de son existence un jour un homme décédé vivra milles ans en parallèle et dieuen décidé ainsi pour le jugement dernier
moi je voudrai dire une chose
tout ce BLA BLA ne vous mène à rien
car dans les deux cas les croyants n'ont rien a perdre qu'est ce qu'il ya dans la vie d'un athé de plus que dans celle d'un croyant
au contraire le croyant vit un bonheur unique au monde l'islam par ex et avec des prévisions scientifiques a hébété les savants du monde entier ne cachons pas le soleil avec u tamis
Posté : 08 juil.07, 05:05
par patlek
Arf... le retour des "miracles du coran"
Posté : 09 juil.07, 01:48
par zz
les miracles de Dieu n'ont jamais disparus et ils continueront à faire face tant que le monde est monde
dieu est juste s'il donne à tous ses fidèles la meme générosité
la vie 'aura aucun gout et comment tester notre patience notre dévouement pour dieu notre soumission quelque soit notre destin
Posté : 09 juil.07, 02:04
par exabrupto
zz a écrit :les miracles de Dieu n'ont jamais disparus et ils continueront à faire face tant que le monde est monde
dieu est juste s'il donne à tous ses fidèles la meme générosité
la vie 'aura aucun gout et comment tester notre patience notre dévouement pour dieu notre soumission quelque soit notre destin
"les miracles de Dieu n'ont jamais disparus"!!!
je trouve que satan est bien plus efficace au niveau "miracles" si j'en juge a ce quise passe ici bas.
Posté : 09 juil.07, 07:59
par zz
vous croyez en satan donc vous croyez en dieu
Posté : 09 juil.07, 11:43
par Démocrite
ZZ a écrit : un jour dans la vie vaut mille ans
Faut-il comprendre que la félicité éternelle se calcule sur la base de mille ans par année de vie ordinaire ? Si l'éternité se limite à multiplier par mille l'espérance moyenne de la longévité, est-ce pour pallier l'insuffisance des vierges au paradis ?
Comme le faisait si bien remarquer Ponce-Pilate, la notion d'un infini plus grand ou plus petit qu'un autre n'a aucun sens. Alors que faire d'une éternité réduite ?
Quant aux miracles répétés, il me semble que le plus grand d'entre eux doit être qu'ils passent complètement inaperçus.
Posté : 09 juil.07, 12:42
par Crovax
Democrite a écrit :Comme le faisait si bien remarquer Ponce-Pilate, la notion d'un infini plus grand ou plus petit qu'un autre n'a aucun sens.
Tout d'abord, je dois préciser que pour moi, l'infini n'est qu'une notion qui permet de masquer l'imperfection de nos théories, mais d'un points de vue conceptuel c'est une question vraiment interessante que celle qui consiste à savoir si il y a du sens à parler d'infinis plus grands que d'autres. J'ai, au courant de l'année dernière, posé la question à mon professeur de mathématiques, à savoir comment cela était concevable (puisqu'elle parlait elle aussi d'infinis plus grands que d'autres) ; c'était une femme.
Elle m'a dis que lorsque, par exemple, on étudie la limite lorsque x tend vers l'infini de f(x)=x puis de g(x)=2x, les deux tendent vers l'infini, mais que la différence entre les deux limites ne tend pas vers zéro. Nous savons bien que dans l'expression (a-b)>0 on peut déduire que a>b.
Cependant cela ne m'a pas convaincu, puisqu'il s'agit d'une différence entre deux fonctions qui
tendent vers l'infini et non pas de la différence de deux infinis. Cela signifie juste pour moi que la fonction 2x croît plus vite que la fonction x. Elle m'a alors envoyé voir le patriarche du campus (un vieux prof barbu qui ressemble à Platon), prétendant qu'il arriverait sûrement mieux à m'expliquer.
Celui-ci m'a parlé de l'infini des entiers naturels (1, 2, 3 etc...), et du fait que l'on ne pouvait pas trouver de bijection entre les entiers naturels et les nombres réels (lorsqu'il y a une bijection entre deux ensembles cela signifie qu'ils ont même nombre d'éléments), ce qui pour lui signifiait que l'infini des nombres réels était plus grand que celui des entiers naturels, puisque ce dernier est contenu dans le premier...
J'avoue que je me suis incliné face à sa réthorique bien rôdée et sa maîtrise avancée des mathématiques... mais je sais que bon nombre de mythes sont entretenus par les mathématiciens, dont par exemple celui du nombre d'or dont on prétendrait qu'il serait "magique", et je sais également que ce professeur est adepte de ce mythe... bref je suis resté sceptique...
Posté : 09 juil.07, 12:53
par Crovax
Une bijection entre deux ensembles de cardinal infini est-elle vraiment toujours concevable/définissable peu importe les deux ensembles en question?
Non si l'on en croit ce prof, puisque ce serait impossible entre les nombres réels et les entiers naturels... ce qui laisse la place au doute...
Posté : 10 juil.07, 07:16
par Falenn
La notion d'éternité temporelle peut répondre à 2 définitions :
1/ sans commencement ni fin
2/ avec un commencement et sans fin
La durée d'un évènement étant la différence entre sa fin et son commencement, ce qui n'a ni fin et/ou ni commencement, ne peut être un évènement temporellement mesurable.
PS : Les nombres ne sont que l'illustration de quantités. D'un point de vue conceptuel, les entiers sont, en effet, un sous-ensemble des nombres réels. D'un point de vue factuel, les nombres n'existent pas.
Posté : 10 juil.07, 07:31
par Cova Florian
T'as oublié : sans commencement mais avec une fin
Posté : 10 juil.07, 08:35
par Ponce-Pilate
T'as oublié : sans commencement mais avec une fin
Cette remarque me pousse à dire que la définition
2/ avec un commencement et sans fin
Est fausse.
La définition 2. s'applique a quelque chose d'éternelle, mais pas à l'éternité elle même.
Posté : 10 juil.07, 10:17
par Crovax
Falenn a écrit :Les nombres ne sont que l'illustration de quantités. D'un point de vue conceptuel, les entiers sont, en effet, un sous-ensemble des nombres réels. D'un point de vue factuel, les nombres n'existent pas.
Oui, mais pourrait-on vraiment légitimement en arriver à dire, à la fois, que deux ensembles sont de cardinal infini, mais que l'un d'entre eux contient plus d'éléments que l'autre?
Le souci c'est qu'entre deux ensembles de cardinal infini, si il existait une bijection, ce devrait être par une application qui comporterait une infinité de liaisons ; nous ne pouvons cependant, lorsque l'on tente de construire une bijection entre les réels et les entiers, que penser un nombre fini de liaisons entre les nombres réels et les entiers, qui pourtant, sont deux ensembles infinis...
Certes, les nombres entiers sont un sous-ensemble des nombres réels, mais cela ne signifie pas qu'on ne pourrait pas dire qu'ils ont même nombre d'éléments... Pire encore ; le corps des réels étant complet, on pourrait même dire que n'importe quel sous-ensemble des nombres réels qui contiendrait des nombres non rationnels, aurait autant d'éléments que l'ensemble des entiers naturels...
Personellement, je pense plutôt qu'il y a autant de nombres réels entre 1 et 2 que dans l'ensemble de tous les nombres réels, ainsi que dans l'ensemble des entiers naturels.
Mais bref... comme vous le dites si bien, factuellement les nombres n'existent pas... mais si j'étudie les mathématiques c'est aussi parceque je m'interesse à l'étude des catégories de l'ésprit humain, d'où mon intérêt pour la question.