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Posté : 11 juil.07, 10:41
par Ponce-Pilate
Voila: assomption de la vierge. Elle n'est pas morte, elle est montée au ciel. Maintenant vous pouvez rouspétez sur l'infaillibilité du pape...

Vous voyez, il suffisait juste de creuser...

Posté : 11 juil.07, 23:07
par raphael-rodolphe
MonstreLePuissant a écrit :Pardon mais !!! Est ce que Marie ne serait pas morte par hasard ? Depuis quand l'invocation des morts est-elle perrmise
Je ne savais pas que l'invocation de morts étaient "non permise", "interdites" par l'église, et à quel titre, en quel honneur ?!.
Mais bon, tous les Saints sont morts, Marie..., les morts sont à la "droite" du Seigneur non (famille, ami... ) ?
Alors pourquoi ne pas leurs demander écoute, aide, assistance ?
Une prière ou une méditation adressée à ceux qui nous en quitté, pour qui nos sentiments sont bon et juste; demande faite avec le coeur et la paix de l'esprit ne peuvent nuire à autrui, à soit même, encore moins à l'église.

Posté : 12 juil.07, 04:40
par medico
"
Max160"]Bonsoir !


La Tradition catholique (guidée par l'Esprit Saint) est liée à l'écriture, elle la sert, elle ne s'ajoute pas à elle (à ne pas confondre avec les coutumes, ou disciplines, comme les abbés qui portent une aube pendant la messe, et tous les petits trucs symboliques durant la liturgie qui ne touchent pas au domaine de la foi).
l'esprit saint ne guide pas la tradition il guide la vérité et la vérité prime sur la tradition

Posté : 12 juil.07, 05:45
par raphael-rodolphe
medico a écrit : l'esprit saint ne guide pas la tradition il guide la vérité et la vétité prime sur la tradition
C'est la Grande Vérité, merci pour ce baume mis sur mon coeur !

Posté : 12 juil.07, 07:58
par maurice le laïc
nuage a écrit :

maurice le laïc

Je persise...et je signe des deux mains.
Et je suis une catho praticante qui prie Marie (oh la vilaine)[/color



A mais, tu fais ce que tu veux ma grande, c'est Dieu qui juge !

Posté : 12 juil.07, 08:06
par maurice le laïc
Ponce-Pilate a écrit :Voila: assomption de la vierge. Elle n'est pas morte, elle est montée au ciel.
Sauf que quand l'assomption a été inventée, il y a belle lurette que Marie était morte !
Ponce-Pilate a écrit :Maintenant vous pouvez rouspétez sur l'infaillibilité du pape...
A oui, ça aussi c'est une curieuse invention catholique, invention qui date de 1870. Aucun des papes précédents n'était infaillible. Comme aurait dit Déproges: étonnant, non ?

Re: Les demis "frères et soeurs" biologique de Jésus

Posté : 19 janv.15, 21:01
par Ase
Le fait de se livrer au culte Marial (Marie vierge enfante Jésus) n'implique pas qu'elle n'est pas eus d'autre enfants avec son mari.
Le grec utilise deux mots distincts pour désigner le premier fils d'une femme :
- le terme "monogénês" pour préciser que le fils est resté unique
- le terme "prôtotokon" pour préciser que le fils est le premier-né, c'est-à-dire l'aîné des autres.
Dans l'évangile de Luc c'est le terme "prôtotokon" qui est utilisé, indiquant ainsi sans ambiguïté que Marie eut d'autres enfants que Jésus, Jésus n'étant que l'aîné.

Bien à vous,
Ase

Re:

Posté : 19 janv.15, 21:49
par Liberté 1
maurice le laïc a écrit : Bien sûr que si ! C'est pour ça que l'église catholique prétend que les frères et soeurs de Jésus étaient ses cousins et cousines. Mais une étude approfondie ne laisse aucune place au doute, Jésus avait bel et bien plusieurs demi frères et soeurs !
D'ailleurs, il existe un mot bien défini pour cousin dans le grec, c'est "Anepsios" ! (voir Colossiens 4:10)

http://www.enseignemoi.com/bible/strong ... s-431.html

Re: Les demis "frères et soeurs" biologique de Jésus

Posté : 20 janv.15, 11:43
par Ase
Bonsoir Liberté,
D'ailleurs, il existe un mot bien défini pour cousin dans le grec, c'est "Anepsios" !
Selon ce site mariedenazareth.com :
"Il n’y a pas de mot en hébreu ou en araméen pour dire « cousin ». Ce sont les mots « frères » et « sœurs » qui désignent la parenté proche. La tradition orale s’est fixée en araméen avant d’être écrite en grec dans l’Évangile. C’est dans cette culture orale que s’est fixée l'appellation « frères de Jésus » pour désigner ses proches parents. Ce « titre de gloire » reconnu aux cousins de Jésus fut conservé quand l’Evangile a été écrit ou traduit en grec, de même que les Septante ont traduit servilement l’original hébreu de l’Ancien Testament en utilisant le terme grec « frère » (« adelphos ») et non cousin (« anepsios ») lorsqu’il y a un rapport de parenté beaucoup de plus large. Il y a d’abondantes attestations de cet usage."

La suite sur le site : http://www.mariedenazareth.com/qui-est- ... s-de-jesus

Bonne soirée,
Ase

Re: Les demis "frères et soeurs" biologique de Jésus

Posté : 11 févr.15, 11:14
par Saint Glinglin
Les frères de Jésus sont issus du premier mariage de Joseph selon le Protoévangile de Jacques.

Re: Les demis "frères et soeurs" biologique de Jésus

Posté : 14 févr.15, 07:50
par Jean Moulin
Saint Glinglin a écrit :Les frères de Jésus sont issus du premier mariage de Joseph selon le Protoévangile de Jacques.
Donc pas crédible du tout.

Re: Les demis "frères et soeurs" biologique de Jésus

Posté : 14 févr.15, 07:56
par Saint Glinglin
Pas moins que les autres évangiles.

Re: Les demis "frères et soeurs" biologique de Jésus

Posté : 26 mars15, 05:09
par medico
Les frères de Jésus sous l'œil de Françoise Chandernagor et Régis Burnet
PROPOS RECUEILLIS PAR MARIE CHAUDEY ET ELISABETH MARSHALL
CRÉÉ LE 24/03/2015 / MODIFIÉ LE 26/03/2015 À 12H25

Pour débattre de ce sujet sensible, nous avons réuni Françoise Chandernagor, qui publie un roman intitulé Vie de Jude, frère de Jésus, et l’historien du christianisme Régis Burnet.

Votre but est de rétablir une vérité historique ?

F.C. Je suis peut-être imprudente. Mais oui, j’ai la conviction que l’existence des frères et sœurs de Jésus est une vérité historique.

Régis Burnet. En tant qu’exégète, je ne peux que constater que les textes canoniques (Actes et Épîtres de Paul) affirment que Jacques est le frère du Seigneur. Et le mot frère – adelphos, en grec – n’a jamais signifié autre chose que frère. Il existe un autre argument de poids : la première communauté de Jérusalem fut dirigée par Jacques, puis ensuite par Jude, des gens qui sont de la famille de Jésus. On est face à une succession dynastique, et donc familiale.

Combien de frères et sœurs ?
R.B. Les Évangiles canoniques en mentionnent quatre, dont on connaît les prénoms. Savoir ensuite si ce sont des frères de sang ou des demi-frères, personne n’a de moyens de le décider. C’est alors que, pour le croyant, la Tradition d’interprétation de l’Église doit prendre le relais. Et celle-ci affirme explicitement que la Vierge Marie est restée toujours vierge, et donc n’a pas eu d’autre enfant.

F.C. Jacques est l’aîné. Puis, par ordre d’âge, viennent José, Simon et Jude – il arrive que Jude précède Simon. Dans mon roman, j’ai choisi de présenter Jude comme le benjamin. Et il ne faut surtout pas oublier les sœurs de Jésus, dont les Évangiles racontent qu’elles sont mariées et vivent en Galilée, même si leur nom n’est pas rapporté – ce sont des femmes, laissées donc au second plan à l’époque… Mais les textes parlent bien « des sœurs », cela suppose donc déjà deux. Et on arrive ainsi à sept enfants, au moins. Car on imagine les fausses couches, les enfants mort-nés ou décédés en bas âge, ce qui était monnaie courante en ce temps-là. On peut ainsi compter une famille de dix ou douze enfants. Je pense que Marie a été mère de famille nombreuse, faisant plutôt face à la pauvreté qu’à la richesse.

Pourquoi la tradition catholique a-t-elle passé sous silence la fratrie de Jésus et défendu la virginité perpétuelle de Marie ?

R.B. L’évolution de l’Église romaine est ici en cause. Au IVe siècle, à partir du pape Damase, la question est soulevée. Car un courant ascétique monte alors en puissance, qui conduira plus tard au célibat des prêtres. Le secrétaire du pape Damase, saint Jérôme, se retrouve donc en mission commandée pour trouver des arguments en faveur du célibat sacerdotal. Les attestations dans les Textes laissant supposer qu’une famille nombreuse existait autour de Jésus, Jérôme va s’atteler à une première interprétation de textes apocryphes qui offrent la thèse des demi-frères. Et c’est encore lui qui lancera l’idée qu’en Orient, on appelle frère un peu tout le monde : les Évangiles mentionneraient ainsi des cousins de Jésus, au sens large. Avec ces arguments, Jérôme rédige Contre Helvidius, le traité où il défend la virginité de Marie et sur lequel l’Église s’appuiera pour déclarer la virginité perpétuelle au concile de Latran, en 649. Mais Jérôme s’est trahi lui-même, car il existe une lettre qu’il a écrite après le Contre Helvidius, où il laisse échapper que Jacques est le frère de Jésus.

F.C. J’ignorais que Jérôme s’était ainsi contredit. Mais de toute façon, la confusion entre frère et cousin (en grec adelphos veut dire le frère, et anepsios, le cousin) passe par l’idée que les Évangiles seraient des traductions de l’araméen, ce qui n’est pas vrai…

R.B. C’est faux, effectivement. Ils ont été écrits directement en grec.

F.C. Quant à Paul, on n’imagine pas qu’un homme dont le grec était la langue maternelle et qui avait étudié la rhétorique, ait pu faire une telle confusion. De plus, il avait connu personnellement Jacques et entendu parler des autres frères qui partaient en mission comme lui.
http://www.lavie.fr/debats/histoire/les ... 97_685.php

Re: Les demis "frères et soeurs" biologique de Jésus

Posté : 26 mars15, 06:06
par Saint Glinglin
Et il ne faut surtout pas oublier les sœurs de Jésus, dont les Évangiles racontent qu’elles sont mariées et vivent en Galilée, même si leur nom n’est pas rapporté – ce sont des femmes, laissées donc au second plan à l’époque…
En v'là une idée qu'elle est bonne...

Versets ?

Re: Les demis "frères et soeurs" biologique de Jésus

Posté : 26 mars15, 11:56
par anon
medico a écrit :Et il ne faut surtout pas oublier les sœurs de Jésus, dont les Évangiles racontent qu’elles sont mariées et vivent en Galilée, même si leur nom n’est pas rapporté – ce sont des femmes, laissées donc au second plan à l’époque…
Saint Glinglin a écrit :Versets ?
Marc 6, 3 "Et ses sœurs, n'est-ce pas, elles sont ici, auprès de nous ?"
Matthieu 13, 56 "Et ses sœurs, n'est-ce pas, elles sont toutes chez nous ?"