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Posté : 30 nov.07, 11:28
par ASSAD
MonstreLePuissant a écrit : Mes beau-parents sont pentecotistes baptistes. Je sais ce que je dis.
ÉVANGÉLISTE, subst. masc.
C.− Partisan de l'évangélisme.


Un évangélique, ça n'existe pas. "Evangélique" est un adjectif, pas un nom.
Non, tu ne sait pas ce que tu dis, où tes beaux-parents n'ont rien pigé n'ont plus au monde évangélique ( ce qui est courant chez les évangéliques).
Les pentecotistes baptistes ça n'existe pas, je sais ce que je te dis.

Ton dictionnaire est aussi erroné, l'évangélique est le partisan de l'évangélisme. L'évangéliste est le prédicateur qui prêche en public pour convertir les incroyants.

Bonne soirée

Posté : 30 nov.07, 12:10
par Ilibade
Examinons de plus près votre argument :

(1 Corinthiens 5:9-11) Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir des relations avec les impudiques,

Jusque là, pas de problème. Seulement, qu'est-ce que les impudiques ?

10 non pas d’une manière absolue avec les impudiques de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres; autrement, il vous faudrait sortir du monde.
D'abord, cela ne doit pas être appliqué d'une manière absolue et qui concernerait les impudiques de ce monde. En clair, ce n'est pas d'une notion extérieure et touchant une collectivité humaine dont il s'agit, mais bien d'une autre impudicité. Laquelle ?

11 Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir des relations avec quelqu’un qui, se nommant frère,
Qui peut bien se nommer frère sinon celui qui se voit comme religieux et chrétien ? Il s'agit donc bien du chrétien.

est impudique, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne pas même manger avec un tel homme.
C'est là la description de l'homme charnel. Mais de surcroit, cet homme charnel se dit "frère", c'est-à-dire frère en Christ, et là c'est une illusion véritable du chrétien lui-même.

Ce que dit donc Paul, c'est effectivement de se détacher en soi-même de l'homme cupide et idolâtre qui, malgré une attitude religieuse se ment à lui-même, idolâtre son égo, outrage son être intime, se rend ivre de ses illusions et se montre ravisseur de ce qui en lui, ferait de lui, le véritable frère en Christ conforme aux exigences de l'Esprit.

Il n'y a donc aucun inconvénient, à ce que des hommes réellement en Christ puissent approcher extérieurement des autres hommes même frappés d'impudicité, pour lesquels, par une attitude de serviteur envers ces frères terrestres, ils seraient avec eux dans une relation exemplaire, suscitant des conversions. Il faut donc bien prêcher là où c'est utile, et pour pouvoir agrandir cette communauté par l'exemple et la droiture, il faut commencer par accepter dans la communauté ce qui est tordu et contre-exemplaire.

C'est en cela que le péché est religieusement utile à ce que la conscience puisse rectifier les erreurs et cheminer vers la vérité intégrale. Ainsi, il est normal qu'un professeur en mathématique accueille ceux qui n'y connaissent rien. En religion, c'est pareil. On accueille ceux qui ne sont pas encore en Christ.
Précher aux menteurs, voleurs, fornicateurs, ivrognes et le reste, c'est normal. Se réunir avec eux au nom de Christ, non, ça ça n'a pas de sens.
Au contraire, c'est cette réunion là, qui, seule, a du sens. Ou alors, ce christianisme est seulement juif. Les chrétiens ne sont pas un peuple élu, ou une portion de l'humanité ou de la Création, mais l'humanité elle-même dans son intégralité ou si l'on veut, la Création elle-même dans son universalité. C'est cela qu'enseigne Paul, l'unité et non le sectarisme. Quelle pourrait bien être la validité du Messie, si le salut n'était pas accessible à tous les êtres ?

Cependant, durant le cheminement vers cet objectif nouveau, l'homme spirituel est toujours confronté à l'homme charnel, lequel se prend souvent pour la part du Christ. C'est là pure impudicité. Aussi, il n'y a pas un seul doute : l'Antichrist est un religieux, un prêcheur, le principe même de ce qui donne à nos individus une bonne conscience d'appartenir au bon groupe, mais malheureusement, cette bonne conscience est contraire à la voie du renoncement au monde ainsi qu'à toute logique d'unification communautaire. Ce n'est pas charnellement qu'il faut être en Christ, mais seulement en Esprit. Le corps du Christ ne se consolide qu'après le renoncement et la crucifixion.

Je vous laisse poursuivre votre discussion. Je m'efforce quand j'ai un peu de temps de lire les sujets, et lorsque quelque chose m'apparaît contraire à l'esprit du christianisme, il est normal que j'attire l'attention dessus.

Posté : 30 nov.07, 15:51
par MonstreLePuissant
Ilibade a écrit :Il n'y a donc aucun inconvénient, à ce que des hommes réellement en Christ puissent approcher extérieurement des autres hommes même frappés d'impudicité, pour lesquels, par une attitude de serviteur envers ces frères terrestres, ils seraient avec eux dans une relation exemplaire, suscitant des conversions.
Evidement !
Ilibade a écrit :Il faut donc bien prêcher là où c'est utile, et pour pouvoir agrandir cette communauté par l'exemple et la droiture, il faut commencer par accepter dans la communauté ce qui est tordu et contre-exemplaire.
Quelle communauté ? Dans une communauté de chrétiens, fils de Dieu et frères de Christ, on ne peut accepter ce qui est tordu et contre-exemplaire. C'est un non sens ! Tu voudrais que l'homme accepte ce que Dieu condamne.
Ilibade a écrit :C'est en cela que le péché est religieusement utile à ce que la conscience puisse rectifier les erreurs et cheminer vers la vérité intégrale. Ainsi, il est normal qu'un professeur en mathématique accueille ceux qui n'y connaissent rien. En religion, c'est pareil. On accueille ceux qui ne sont pas encore en Christ.
Accueillir oui ! Enseigner oui ! Mais un frère en Christ ne peut pas être dans le péché consciemment. Si tel est le cas, on doit s'en séparer. C'est ainsi ! Il n'y a de toute façon pour lui, plus aucun salut.
Ilibade a écrit :Au contraire, c'est cette réunion là, qui, seule, a du sens. Ou alors, ce christianisme est seulement juif. Les chrétiens ne sont pas un peuple élu, ou une portion de l'humanité ou de la Création, mais l'humanité elle-même dans son intégralité ou si l'on veut, la Création elle-même dans son universalité. C'est cela qu'enseigne Paul, l'unité et non le sectarisme. Quelle pourrait bien être la validité du Messie, si le salut n'était pas accessible à tous les êtres ?
Le salut est accessible à tout le monde. Là n'est pas la question. Mais quelqu'un en union avec Christ ne peut être ni menteur, ni voleur, ni ivrogne, ni fornicateur, etc. L'église de Christ ne peut être formée de gens pareils. Bien au contraire, elle est formée de gens ayant renoncé à tout ça. Donc, on ne se réunit pas au nom de Christ avec des menteurs, des voleurs, des ivrognes, des fornicateurs, etc.
Ilibade a écrit :Je vous laisse poursuivre votre discussion. Je m'efforce quand j'ai un peu de temps de lire les sujets, et lorsque quelque chose m'apparaît contraire à l'esprit du christianisme, il est normal que j'attire l'attention dessus.
Pour une fois que le commentaire ne sombre pas dans le mystico-religieux à la sauce new-age !!!

Posté : 30 nov.07, 17:27
par Ilibade
Note au modérateur : il n'y a dans ce post aucune insulte ou manque de respect quelconque. Aussi, il est parfaitement inutile de traficoter son contenu. Je ne fais que répondre à MonstreLePuissant, et je le fais dans des termes parfaitement choisis et qui sont indispensables à ma réponse.
Quelle communauté ? Dans une communauté de chrétiens, fils de Dieu et frères de Christ, on ne peut accepter ce qui est tordu et contre-exemplaire. C'est un non sens ! Tu voudrais que l'homme accepte ce que Dieu condamne.
Avant d'être fils de Dieu, ils sont d'abord charnels et en réalité, les communautés chrétiennes sur terre sont rarement composées de personnes ayant atteint la crucifixion. C'est donc que l'illusion impudique est nécessairement présente dans ces communautés. Il n'y a d'ailleurs là aucunement le choix, car c'est bien sur terre que la religion doit s'établir, c'est-à-dire sans avoir quitté le monde au sens de l'expression de l'apôtre.

Aussi, ce que Dieu condamne, c'est justement ceux qui se réfugient en permanence derrière une couleur spécifique, alors que Dieu en est le mélange qui les annule toutes. Le christianisme des évangiles n'introduit aucun sectarisme. Il permet seulement à chaque individu de se corriger lui-même. Et j'ai vraiment du mal à comprendre comment on peut vouloir l'unité chrétienne et en même temps, adopter un point de vue sectaire, c'est-à-dire séparatiste. Il y en cela une véritable incompatibilité.
Mais un frère en Christ ne peut pas être dans le péché consciemment
En tant que conscience de l'homme charnel, il pêche consciemment en se disant frère. Cela a beau ne pas vous apparaître en conscience, c'est malgré tout une impudicité. La réalité est qu'en chaque individu, il y aura des choses sauvées et des choses perdues, car le principe du salut est ouvert à tous les êtres, et non pas seulement à une catégorie qui s'étiquette chrétienne dans le cycle terrestre.
Si tel est le cas, on doit s'en séparer.
Oui, mais pour cela, il faut d'abord en prendre conscience. Lorsque le chrétien que vous êtes verra que c'est son individualité terrestre qui se qualifie de chrétienne, là où les évangiles nous mènent à ne considérer que l'homme spirituel plus universel, il y aura bien plus de chances pour vous de trouver du bon sens à mes propos.
C'est ainsi ! Il n'y a de toute façon pour lui, plus aucun salut.
Il y aura nécessairement un salut de quelque chose en tous les êtres. C'est que, on doit lire les textes tels qu'ils sont écrits et non par l'intermédiaire de filtres historiques. Cet être qui n'a pas droit au salut est une composante de tous les êtres humains du passé, du présent et du futur. Tout ce qui naît sur terre est destiné à disparaître. Cependant, cette être éphémère et cyclique, doit permettre, par la religion, de construire le nouvel homme, et c'est ce nouvel homme qui fait l'objet en réalité du salut. Ces principes se retrouvent en tous les êtres.

Si la religion avait pour but de séparer les êtres humains terrestres en les classant en catégories, alors c'est que le message religieux tiendrait davantage du Serpent que du Christ. Mais, les textes mettent bien en lumière la distinction qui existe entre les deux raisonnements. Aussi, l'individu qui chemine sur cette voie messianique, doit lutter en lui-même, contre ce qui le maintient dans la logique de la division.
Mais quelqu'un en union avec Christ ne peut être ni menteur, ni voleur, ni ivrogne, ni fornicateur, etc. L'église de Christ ne peut être formée de gens pareils. Bien au contraire, elle est formée de gens ayant renoncé à tout ça. Donc, on ne se réunit pas au nom de Christ avec des menteurs, des voleurs, des ivrognes, des fornicateurs, etc.
Si quelqu'un ne peut être ni menteur, ni voleur, ni ivrogne, ni fornicateur, ce ne peut être qu'en esprit, et non à travers un discours charnel. Or dans les mouvances religieuses de notre époque, toute tradition étant considérée, c'est le plus souvent de façon charnelle que les gens évoquent la religion. Et cette façon charnelle d'évoquer la religion, c'est celle de la logique de division, dont vous exprimez parfaitement le contenu et que nous constatons à très grande échelle dans à peu près tous les courants religieux. Or cette multiplicité extrême est en opposition formelle à la notion d'une Eglise Unique et Universelle. Il faut donc conclure et admettre que quelque chose cloche dans les religions terrestres.

Mais vous êtes capable d'abandonner ce point de vue, pour considérer autrement les choses, et notamment que cette façon de diviser à l'extrême ne peut pas être ce qui bâtit l'Eglise du Christ. Il y a bien un moment dans votre réflexion, où vous devez être honnête envers vous-même. En rejetant certains hommes, vous êtes alors menteur, voleur, ivrogne et je ne dirais pas fornicateur pour ne pas vous blesser, mais la religion terrestre est comparée à Babylone, la Grande Prostituée, et cela n'est pas pour rien, et cette Prostituée est symboliquement fornicatrice. Certains veulent y voir, par excès de sectarisme telle ou telle congrégation. Mais en réalité Babylone, c'est l'ensemble de toutes les religions terrestres qui sont le résultat de l'homme charnel en chacun des adeptes de chacune des mouvances religieuses. Et pour chacun de ces adeptes, pour le mouvement religieux auquel il adhère, cette logique est contraire à la spiritualité authentique.

Cette spiritualité authentique ne consiste pas à voir le mal à l'extérieur de soi, mais bien en soi-même pour le corriger. Et quand l'erreur est identifiée en soi-même, et corrigée, alors il n'y a plus de menteurs, voleurs, etc ... à l'extérieur de soi-même. Renoncer au mal, c'est d'abord renoncer au mal que l'on voit. Celui qui ne voit plus le mal est en Christ ou, du moins, se rapproche de l'état spirituel qui est l'objectif de la religion. Aussi, lorsque l'apôtre demande de s'écarter de ce qui est impudique, il évoque seulement votre regard et on pourrait exprimer son enseignement en disant "Gardez-vous de porter sur les choses un regard accusateur de choses impudiques, car ce qui est impudique c'est votre regard, votre discours, vos pensées, et en voyant le mal ainsi, vous lui donnez réalité, vous l'entretenez à l'extérieur de vous-même et à l'intérieur de vous-même. Dans la Création, il n'y a rien d'impudique, excepté votre regard des choses". Voilà ce que l'apôtre veut dire en réalité. "Mais si vous apprenez à ne plus voir le mal, alors la Création vous apparaîtra comme une unité logique et parfaite. Vous cesserez de maudire, d'accuser, de mentir, de voler, d'être ivres, de forniquer, d'assassiner, etc ...."
Pour une fois que le commentaire ne sombre pas dans le mystico-religieux à la sauce new-age !!!
Le jour où je serais New Age, je vous le ferai savoir. Donnez plutôt du punch à votre interprétation de la voie chrétienne, afin de faire cesser cet esprit perpétuel de division dont vous semblez avec d'autres, ne pas être capable de vous en lasser, comme dans une invincible délectation. Mystico-religieux est un pléonasme, car ce qui est réellement religieux est nécessairement mystique, puisque cela touche de près la révélation des mystères.