Posté : 07 déc.07, 12:41
Je me sens obligé de rajouter quelques précisions.
Interdire de manger l'animal avec son sang participe du même principe que l'interdiction des animaux carnivores (et naturellement les omnivores comme le porc).
Si l'on rapporte que l'esprit est dans l'humain ce qui est gazeux (l'esprit souffle comme le vent), que l'âme est l'élément liquide, et enfin, le corps la composante solide, alors le sang est dans le corps l'âme du corps, puisque dans le corps, il est le principal tissu liquide.
Or l'âme, c'est réellement l'être vivant. Aussi, on peut comprendre que le sang est le liquide majeur du corps physique, qui lui permet d'être un corps. Et quand ce sang est versé, le corps meurt et se désagrège. Ce n'est pas la matière de ce corps qui disparaît, mais la structure que cette matière composait. Le sang a donc réellement le pouvoir d'animer le corps.
Le corps physique étant lié à la chute, il apparaît à la fin du chapitre 3 comme élément universel destiné à couvrir la nudité d'Adam et Eve. Mais au niveau individuel, c'est dans le chapitre 4 qu'on le voit construit avec Caïn.
Aussi, la loi d'IHWH interdit de manger l'animal avec son sang, car le sang est bien l'âme ou le principe vital du corps.
Les animaux qui ne mangent pas de la chair, mais des végétaux ont induit le végétarisme dans les traditions. Le christianisme a pour la même raison introduit que le vendredi était le jour du poisson, car le vendredi est aussi le jour où Jésus a été crucifié, et que cette crucifixion correspond à la mort du corps individuel, et donc, ce jour-là, la tradition préconise d'éviter de manger de la chair.
Maintenant, il n'y a d'interdit qu'au regard de la culture individuelle, car dans le cadre d'une religion universelle, il n'existe aucun interdit véritable, et le choix d'être végétarien est plutôt lié au renoncement du corps en général, et donc de la chair alimentaire, par détachement au monde physique qui est aussi le monde de l'homme charnel.
Caïn représente cet homme charnel et il est écrit :
Gen 4,2 Elle ajoute à enfanter son frère, Èbèl. Et c’est Èbèl, un pâtre d’ovins. Caïn était un serviteur de la glèbe.
Caïn est serviteur de la matière et donc du corps matériel. Il est la composante corporelle de la descendance d'Eve. Abel est gardien d'ovins, c'est-à-dire berger des âmes, car l'ovin est symbolique de l'âme (Brebis, Agneau) alors que du côté corporel, on parle davantage de bovins (le Boeuf, le Bélier). Notons que ni ovins, ni bovins ne sont carnivores.
Or la création des individus par IHWH se traduit par la manifestation préférentielle de Caïn au détriment d'Abel. C'est là que l'homme devient charnel, reléguant Abel, portion spirituelle, dans l'oubli de l'Inconscient, le séjour des morts ou Hadès.
Si Caïn est issu d'IHWH, Abel est issu d'Elohim, et même si le texte ne le précise pas, on le déduit par la logique.
Chapitres 2 et 3 IHWH-Elohim est unifié et c'est le monde d'Eden éternel, royaume de l'homme universel.
Chapitre 4, après la faute de l'Ame universelle, IHWH et Elohim sont séparés comme tous les autres contraires. Et donc la Création devient individuelle, mais cela se fait dans un premier temps au détriment de la partie spirituelle de l'individu.
C'est cette partie spirituelle de l'individu qui est alors régénérée durant le baptême, et qui va alors progressivement balayer les interdits d'IHWH et restaurer les conditions d'émergence de l'homme spirituel. L'homme charnel meurt sur la croix et la résurrection donne naissance à l'homme mystique. Et comme Jésus le rappelle sous l'injonction de l'Esprit-Saint, ce n'est pas ce qui entre dans le corps qui est la source du péché.
Tout cela montre encore une fois la cohérence qui existe dans les textes malgré les contradictions du Verbe, sous réserve de ne pas assimiler IHWH avec Dieu, lorsqu'on définit un point de vue chrétien. Pour le chrétien, Dieu est encore bien au-dessus des considérations d'IHWH. On peut dire sans hésiter que la voie chrétienne est la voie qui supplante la création individuelle d'IHWH en lui faisant atteindre le royaume universel perdu, mais cette fois-ci, à travers la conscience de chaque être individuel, au terme d'un long parcours à travers l'individualité pure et la plus extrême des divisions et des compétitions.
Interdire de manger l'animal avec son sang participe du même principe que l'interdiction des animaux carnivores (et naturellement les omnivores comme le porc).
Si l'on rapporte que l'esprit est dans l'humain ce qui est gazeux (l'esprit souffle comme le vent), que l'âme est l'élément liquide, et enfin, le corps la composante solide, alors le sang est dans le corps l'âme du corps, puisque dans le corps, il est le principal tissu liquide.
Or l'âme, c'est réellement l'être vivant. Aussi, on peut comprendre que le sang est le liquide majeur du corps physique, qui lui permet d'être un corps. Et quand ce sang est versé, le corps meurt et se désagrège. Ce n'est pas la matière de ce corps qui disparaît, mais la structure que cette matière composait. Le sang a donc réellement le pouvoir d'animer le corps.
Le corps physique étant lié à la chute, il apparaît à la fin du chapitre 3 comme élément universel destiné à couvrir la nudité d'Adam et Eve. Mais au niveau individuel, c'est dans le chapitre 4 qu'on le voit construit avec Caïn.
Aussi, la loi d'IHWH interdit de manger l'animal avec son sang, car le sang est bien l'âme ou le principe vital du corps.
Les animaux qui ne mangent pas de la chair, mais des végétaux ont induit le végétarisme dans les traditions. Le christianisme a pour la même raison introduit que le vendredi était le jour du poisson, car le vendredi est aussi le jour où Jésus a été crucifié, et que cette crucifixion correspond à la mort du corps individuel, et donc, ce jour-là, la tradition préconise d'éviter de manger de la chair.
Maintenant, il n'y a d'interdit qu'au regard de la culture individuelle, car dans le cadre d'une religion universelle, il n'existe aucun interdit véritable, et le choix d'être végétarien est plutôt lié au renoncement du corps en général, et donc de la chair alimentaire, par détachement au monde physique qui est aussi le monde de l'homme charnel.
Caïn représente cet homme charnel et il est écrit :
Gen 4,2 Elle ajoute à enfanter son frère, Èbèl. Et c’est Èbèl, un pâtre d’ovins. Caïn était un serviteur de la glèbe.
Caïn est serviteur de la matière et donc du corps matériel. Il est la composante corporelle de la descendance d'Eve. Abel est gardien d'ovins, c'est-à-dire berger des âmes, car l'ovin est symbolique de l'âme (Brebis, Agneau) alors que du côté corporel, on parle davantage de bovins (le Boeuf, le Bélier). Notons que ni ovins, ni bovins ne sont carnivores.
Or la création des individus par IHWH se traduit par la manifestation préférentielle de Caïn au détriment d'Abel. C'est là que l'homme devient charnel, reléguant Abel, portion spirituelle, dans l'oubli de l'Inconscient, le séjour des morts ou Hadès.
Si Caïn est issu d'IHWH, Abel est issu d'Elohim, et même si le texte ne le précise pas, on le déduit par la logique.
Chapitres 2 et 3 IHWH-Elohim est unifié et c'est le monde d'Eden éternel, royaume de l'homme universel.
Chapitre 4, après la faute de l'Ame universelle, IHWH et Elohim sont séparés comme tous les autres contraires. Et donc la Création devient individuelle, mais cela se fait dans un premier temps au détriment de la partie spirituelle de l'individu.
C'est cette partie spirituelle de l'individu qui est alors régénérée durant le baptême, et qui va alors progressivement balayer les interdits d'IHWH et restaurer les conditions d'émergence de l'homme spirituel. L'homme charnel meurt sur la croix et la résurrection donne naissance à l'homme mystique. Et comme Jésus le rappelle sous l'injonction de l'Esprit-Saint, ce n'est pas ce qui entre dans le corps qui est la source du péché.
Tout cela montre encore une fois la cohérence qui existe dans les textes malgré les contradictions du Verbe, sous réserve de ne pas assimiler IHWH avec Dieu, lorsqu'on définit un point de vue chrétien. Pour le chrétien, Dieu est encore bien au-dessus des considérations d'IHWH. On peut dire sans hésiter que la voie chrétienne est la voie qui supplante la création individuelle d'IHWH en lui faisant atteindre le royaume universel perdu, mais cette fois-ci, à travers la conscience de chaque être individuel, au terme d'un long parcours à travers l'individualité pure et la plus extrême des divisions et des compétitions.