MonstreLePuissant a écrit :
En effet, ici Jésus dit de son Père qu'il est le seul vrai Dieu. Si il était Dieu, pourquoi dit-il que son Père est le seul vrai Dieu. Pourquoi ne profite t-il pas pour dire "moi, le seul vrai Dieu" ? Quelqu'un a une explication ?
voici ce que dit le Logiciel Bible-online 5 réponses
1-La vie éternelle, que Jésus donne (#Jn 17:2), nul ne doit la chercher en dehors de Dieu et de Christ; Jésus dit, dans cette parole profonde, en quoi elle consiste. Pour comprendre ce verset, il faut, avant tout, se souvenir que, dans le style de l’Écriture et en particulier dans celui de Jean, connaître n’est point un acte purement et froidement intellectuel, mais un rapport plein de confiance et d’amour avec l’être connu, une communion du coeur avec lui (#1Co 8:2,3; 13:12á; #1Jn 2:3,4; 4:8). Dès lors, connaître le seul vrai Dieu et Celui qui l’a envoyé, Jésus-Christ, n’est pas seulement la condition ou le moyen de parvenir à la vie éternelle, c’est cette vie éternelle elle-même, naissant et grandissant dans l’âme dès ici-bas, pour s’épanouir un jour dans la perfection du ciel. Et il faut bien remarquer que nous n’avons point ici une définition dogmatique de Dieuá; le qualificatif seul vrai Dieu n’oppose point Dieu aux fausses divinités (Meyer et d’autres)á; Jésus ne polémise pas, il prie, il adoreá; et il confesse que ce Dieu est en lui-même le seul vrai, le seul qui réalise en son essence l’idée même du Dieu absolu, le seul dont la connaissance soit la vie éternelle.—Mais comment ce Dieu peut-il être connu des hommes? Uniquement en celui qu’il a envoyé (#Jn 16:27,28), en qui il s’est pleinement révélé, Jésus-Christ.—Les sociniens ont abusé de ce passage, en particulier du qualificatif: seul vrai Dieu, appliqué au Père, pour en tirer des conclusions contre la divinité de Jésus-Christ. Ils oublient que si Celui qui se nomme ici même à côté de Dieu, qui déclare que le connaître est la vie éternelle, ne participait pas à la plénitude de la divinité, son langage ressemblerait grandement à un blasphème.—D’autre part, quelques exégètes (Lücke, de Wette, Weiss) trouvent étrange que Jésus parle de lui-même à la troisième personne, et en énumérant tous ses titresá: Celui que tu as envoyé, Jésus-Christ, et ils mettent sur le compte de l’évangéliste un langage qui leur paraît peu approprié à la situation. Mais d’abord, Jésus, dans l’émotion de son âme, a commencé sa prière par ces mots solennels (à la troisième personne): glorifie ton Fils! et ce n’est qu’en #Jn 17:4 qu’il revient à dire: Je t’ai glorifié sur la terre. Et quant à ce double nom: Jésus-Christ, solennellement prononcé à dessein, il ne faut pas oublier, comme l’observe Meyer, que Jésus, parlant hébreu, en faisait ressortir la haute significationá: Jésus, Sauveur, et Christ, Messie. Qu’y a-t-il là qui ne soit à sa place dans la prière du Fils de Dieuá? Dieu et Jésus-Christ, double objet de la connaissance religieuse, sont inséparables; Jésus-Christ, c’est la divinité manifestée à l’homme et destinée à devenir en lui la vie éternelle (comparez #Jn 1:18; 6:46,47; 14:7,9).
2-#Jn 17:3
La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, etc. La connaissance de Dieu manifestée en Jésus-Christ est la première condition pour le salut et la vie éternelle. La clé de cette connaissance est la foi et l’amour.
3-Voici une explication simple quant à la façon d’obtenir la vie éternelleá: en connaissant Dieu et Jésus-Christ. Le seul vrai Dieu est en contraste avec les idoles, qui en réalité ne sont pas du tout des dieux. Ce verset ne signifie pas que Jésus-Christ n’est pas le seul vrai Dieu. Le fait que son nom apparaît avec celui de Dieu le Père comme la source conjuguée de la vie éternelle signifie qu’Ils sont égaux. Ici le Seigneur se qualifia de Jésus-Christ. Christ est le mot grec qui signifie «ále Messie». Ainsi ce verset contredit l’accusation selon laquelle Jésus n’affirma jamais être le Messie.
4- 3 La vie éternelle consiste à connaître Dieu et à connaître Christ. Nous avons certainement tous constaté que la connaissance de certaines personnes est source de bénédiction et d’inspiration. Ce peut être notre conjoint, un parent, un moniteur, un ami. Cette connaissance a transformé notre existence, elle l’a enrichie, elle l’a égayée. C’est ce qui se produit en beaucoup plus grand quand on connaît Dieu. Le connaître, c’est recevoir sa vie, c’est entrer dans la vie éternelle.
Jésus n’a pas dit que la vie éternelle était liée à la connaissance de n’importe quel dieu. Elle dépend de la connaissance du seul vrai Dieu et de la connaissance de son Fils unique Jésus-Christ. On ne peut vraiment connaître Dieu sans connaître Jésus-Christ.
5-#1-5 Notre Seigneur a prié comme un homme, et comme le Médiateur de son peuple; cependant il a parlé avec majesté et autorité, comme étant égal avec le Père. La vie éternelle ne pouvait pas être donnée aux croyants, si Christ, leur Garant, n’avait glorifié le Père, et n’avait été glorifié par lui. Ceci est le chemin des pécheurs vers la vie éternelle, et quand cette connaissance sera rendue parfaite, la sainteté et le bonheur les submergeront totalement. La sainteté et le bonheur des rachetés sont en particulier cette gloire de Christ, et de son Père, qui était la joie mise devant lui, pour laquelle il a enduré la croix et méprisé la honteá; cette gloire était la fin de la peine de son âme, et en l’obtenant il a été complètement satisfait. Ainsi nous sommes enseignés que de glorifier Dieu est considéré comme une évidence de notre intérêt en Christ, à travers qui la vie éternelle est le don gratuit de Dieu.