Re: L'Église enseigne des erreurs ?
Posté : 05 janv.08, 05:47
Voici une hérésie parmi tant d'autre à laquelle vos Papes ont adhéré dans le dernier concile Vatican II.Pierre Bilodeau a écrit :J'avais admis que la romanité n'est pas une qualité essentielle de l'Église catholique, que c'est fortuit que l'Église ait son pied à terre à Rome : c'est tout simplement que Pierre y est mort. Mais il faut bien que le successeur de Pierre soit quelque part, et c'est à Rome qu'il est. C'est pourquoi on dit que l'Église catholique est romaine.
Tu dis que Pie XII et ses successeurs ont enseigné des erreurs. Je voudrais bien savoir lesquelles.
Pierre Bilodeau
Tout d'abords, pour comprendre la subtilité de l'hérésie contenu dans cet extrait du Concile Vatican II, il faut comprendre que notre volonté réside dans notre esprit, mais qu'il arrive parfois que la volonté de notre chair, nous pousse au péché, c'est pour cela qu'il faut la combattre, par la pénitence et la prière. Ou sinon, on se fait l'esclave de nos passions charnelles. C'est pour cela que l'Église enseigne que la chair a sa volonté propre qui est de nous tourné vers le péché et de nous incité à fuir la croix comme un objet répugnant. Mais Jésus, n'a jamais succombé à la tentation, c'est pour cela que j'affirme que la volonté de sa chair humaine n'a pas eu d'emprise sur son esprit divin, elle n'a pas influencé d'aucune manière la volonté divine de son esprit. Notre intelligence est humaine parcequ'elle interprète la vérité selon la chair, nos passions charnelles obscurci notre jugement. C'est pour cela, contrairement à ce qu'affirme le Vatican, que Jésus n'a pas d'intelligence d'homme, et n'agi pas avec une volonté d'homme, mais bien avec une intelligence et une volonté divine, car il n'a pas laissé sa chair humaine obscurcir son jugement. On voit clairement dans le passage de l'Évangile à Gethsémani lors de sa dernière tentation que Jésus a placé la volonté de sa chair en soumission à la volonté divine de son esprit qui est de faire la volonté de son Père. Il a donc tué la volonté de sa chair humaine qui était de vivre et non de mourir sur la croix. Il a tué le vieille homme, comme l'Église l'enseignait autrefois. La volonté de sa chair ne s'exprime pas et cette chair humaine n'est qu'un contenant pour son esprit Divin. Il n'y a pas de symbiose entre l'esprit de Jésus et l'esprit humain. C'est un fondement de la foi catholique depuis toujours qui est contredit dans ce concile. L'esprit d'Adam avant le péché tire son origine de Dieu, alors que son corps a été créer à partir du néant, car Dieu n'avait pas de corps à lui offrir. L'esprit d'Adam avant le péché était à l'image de Dieu, mais lorsque le péché arriva son esprit c'est façonné à l'image de sa chair, elle c'est humanisé ou dédivinisé. C'est pour cela que Jésus dit de nous-mêmes que nous sommes COMME des Dieux. Mais pour être COMME un Dieu, il faut penser et agir COMME Jésus pense et agi en tant que Dieu et non agir comme un simple homme dénudé de divin qui pense et agit selon la chair et non selon l'esprit de Dieu.Voici un extrait du concile vatican II
CONSTITUTION PASTORALE
GAUDIUM ET SPES
SUR L'ÉGLISE DANS LE MONDE DE CE TEMPS (1)
22§ 2. « Image du Dieu invisible » (Col. 1, 15) (21), Il est l'Homme parfait qui a restauré dans la descendance d'Adam la ressemblance divine, altérée dès le premier péché. Parce qu'en Lui la nature humaine a été assumée, non absorbée (22), par le fait même, cette nature a été élevée en nous aussi à une dignité sans égale. Car, par son Incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni Lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d'homme, Il a pensé avec une intelligence d'homme, Il a agi avec une volonté d'homme (23), Il a aimé avec un coeur d'homme. Né de la Vierge Marie, Il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché (24)." (Tiré du site officiel du Vatican)
Cette conception humaniste de l'incarnation du verbe contenu dans cet extrait du concile a tout simplement dépouillé Jésus de ses attributs divin, soit son intelligence et sa volonté divine. De plus, le verbe de Dieu avant son incarnation avait la même intelligence et la même volonté qu'après son incarnation, son intelligence ne s'est pas modifié lorsqu'il s'est fait chair. L'esprit de Dieu ne change pas. Donc, la définition de l'incarnation du concile Vatican II est une hérésie lorsqu'elle laisse sous-entendre que la nature humaine absorbe la nature divine dans ses attributs alors que le dogme ne permet pas que la volonté de la chair de Jésus s'adittionne à celle de son esprit pour n'en faire qu'une seule. Car, il n'y a qu'une seule volonté de Dieu et non deux et la chair s'oppose à l'esprit dans ce qu'elle désir.
"Car ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit." La chair de Jésus est né de la chair de Marie et son esprit est né du saint esprit. L'esprit de Jésus est la manifestation de l'esprit du verbe et non de l'esprit de sa chair. Le concile mélange la chair à l'esprit, alors que ses deux natures sont distinctes. La nature divine est spirituel et la nature humaine est charnel. Saint Léon le grand (docteur de l'incarnation) l'affirme lui-même que "la chair est la manifestation de la nature humaine" Et l'intelligence est du domaine de l'esprit et non de la chair. C'est pour cela que l'intelligence de Jésus est divine et non humaine. Et l'évangile dit très bien que le verbe s'est fait chair. L'évangile n'a pas dit qu'il s'est fait esprit, car le verbe était déjà un esprit.
« Toute chair n'est pas la même chair; autre est la chair des hommes, autre celle des quadrupèdes, autre celle des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais l'éclat des corps célestes est d'une autre nature que celui des corps terrestres» 1Co15,39 .
« Voyez mes mains et mes pieds; c'est bien moi. Touchez-moi et constatez, car un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai. » Lc.24,39
"En effet, la loi de l'Esprit de la vie m'a affranchi en Jésus-Christ de la loi du péché et de la mort. Car, ce qui était impossible à la Loi parce qu'elle était sans force à cause de la chair, Dieu l'a fait : en envoyant, pour le péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et il a condamné le péché dans la chair, afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l'Esprit." (Épitre au romains 8, 2-4)