Salut
6:1 Lorsque les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre, et que des filles leur furent nées,
6:2 les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils en prirent pour femmes parmi toutes celles qu'ils choisirent. "
Désolé, je n'ai pas d'explication plausible à cela. Il me parait même difficile de prétendre que ce que l'on lit doit être compris autrement que ce qui est écrit. Est-ce que les gens à l'époque pensait qu'ils pouvaient être les descendants d'un dieu pour prouver qu'ils étaient un peuple élu ? je ne sais pas, seul un historien pourrait té répondre. Toutefois, il faut prendre en considération de l'influence des religions de Mésopotamie, c'est dans ce contexte que les premiers livres auraient été écrit.
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Les proches peuvent être les membres de la famille, les amis mais aussi simplement ceux qui font partie du même groupe, d'un même mouvement et dans ce cas-ci de la même religion.
Car Jésus ne dit-il pas juste avant que ce qui est le plus important c'est d'aimer dieu?
Il dit donc à sa secte de croire en la même religion et d'aimer ceux qui sont proches.
Il rajoute d'ailleurs que ces deux commandements priment sur tous les autres.
Je ne vois pas ce qu'il 'y a d'exceptionnel à ce qu'un guru dise à ses adeptes d'aimer ceux qui croient au même dogme, dans ce cas-ci "l'amour de dieu".
Jésus à aucun moment fait de la religion, qu'est-ce une religion ? c'est avant tout une série de rituels qui permet à l'homme d'accéder à la spiritualité, le vecteur d'un message, le seul moment ou l'on pourrait dire que Jésus fait du rituel c'est lors de la dernière cène, " buvez et mangez .... faites ceci en mémoire de moi".
Je suis plus à l'aise pour te répondre en ce qui concerne ce point, pour une fois n'est pas coutume chez moi, je reprend une partie de l'évangile de Luc qui te répondra à ma place
6.30
Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s'en empare.
6.31
Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux.
6.32
Si vous aimez ceux qui vous aiment, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment.
6.33
Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi agissent de même.
6.34
Et si vous prêtez à ceux de qui vous espérez recevoir, quel gré vous en saura-t-on? Les pécheurs aussi prêtent aux pécheurs, afin de recevoir la pareille.
6.35
Mais aimez vos ennemis, faites du bien, et prêtez sans rien espérer. Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants.
Il me semble que c'est clair, il faut aimer tous le monde et pas seulement ses amis et famille.
Quand Jésus fait son sermon sur la montagne, il s'adresse aux pauvres en esprit, aux affligés, aux débonnaires, à ceux qui subissent l'injustice, aux miséricordieux, aux coeurs purs, aux persécutés et aux outragés.
Et il promet à ces gens que leur calvaire sera récompensé après la mort.
Il est évident à mes yeux qu'il s'adresse au "bas-peuple" et non pas aux dominants.
Jésus s'adresse surtout à ceux qui l'écoutent, il n'y avait sans doute aucun interdit pour la présence de dominant, probablement qu'il y en avait d'ailleurs ne fut-ce pur le prendre au piège,
d'aimer souffrir ici-bas de l'injustice
Ceci est ta compréhension, mais non la mienne, il ne dit pas d'aimer de souffrir mais plutôt d'accepter sa souffrance, il ne faut pas oublier en dehors des textes il existe la démarche spirituelle de tout un chacun et de ses propres discussions avec lui même et aussi et avec Dieu. J'ai compris depuis longtemps, qu'il ne faut pas laisser tout le boulot à Dieu mais que nous avons aussi notre part à effectuer.
Il appelle au meurtre, pas à la guerre.
Ce que à quoi tu fais allusion est une parabole, il dit au début :
Un homme de haute naissance s'en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l'autorité royale, et revenir ensuite.
Jésus ne parle pas de lui mais d'un aristocrate d'un pays lointain, et cet homme fait jouer son autorité royale comme tous les rois de l'époque en punissant de mort, comme c'était hélas l'usage, ceux qui ne font pas ce qu'il dit.
Certes l'on pourrait supposer que Jésus parle de lui ou de son Père, il dit cela, sans aucun doute, pour effrayer ceux qui sont autour de lui, il les exhorte a agir afin de fructifier le peu de bien dans leur coeur qu'ils ont, et ce n'est en aucun cas un appel au meurtre. Tu vois avec tes yeux de notre époque, ton esprit est déjà fortement influencée que tu le veuille ou non par la culture chrétienne.
Il ne faut pas oublier aussi que lorsque Jésus sous entend la mort, il suppose surtout que ceux qui ont le coeur dur sont déjà mort spirituellement.
Et il répondit : Je vous le dis, s'ils se taisent, les pierres crieront !"
Il invite donc à lapider ceux qui ne l'acclament pas à son arrivée, et le rédacteur de ce passage ne dit pas que c'est une parabole.
Cela me parait pourtant clair, c'est bien une métaphore, Jésus en aucun cas n'invite à la lapidation. Si tu veux, c'est comme dans une bataille, lorsque le porteur d'étendard tombe tué sous les coups de l'ennemi, il y en a toujours un pour le ramasser et s'il n'y a plus personne pour le ramasser, il y aura toujours une voix dans le monde pour raconter l'histoire et jeter une ombre sur les vainqueurs. Si comme moi tu lis les rapports d' Amesty International, tu constateras que quoi qu'une dictature fasse, les horreurs qu'elle perpètre finiront toujours par la rattraper, parce qu'il y aura toujours des voix qui s'élèveront dans le monde pour dénoncer les injustices.
Le Vieux désolé d'être aussi long, pourtant il est convaincu d'avoir omis beaucoup de chose,