MonstreLePuissant a écrit :
Erreur de débutant. Tu utilises une Bible catholique (Jérusalem sans doute) dont les versets sont notoirement modifié pour prouver le dogme trinitaire.
(Philipiens 2:6) lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu (LSG)
(Philipiens 2:6) Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. (Martin)
(Philipiens 2:6) bien qu’il fût dans la condition de Dieu, il n’a pas retenu avidement son égalité avec Dieu; (Crampon)
(Philipiens 2:6) Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu; (Ostervald)
Le verbe utilisé est :
HARPAGMOS (strong n°725)
Phonétique : (har-pag-mos')
Type : Nom masculin
1. l'action de saisir, dérober.
2. la chose saisie ou à saisir, la proie.
1. butin jugé d'un bon prix.
2. chose à saisir, à retenir.
Traduit dans la Bible louis Segond par
proie à arracher
Il ne s'agit nullement de profiter, mais de ravir, de dérober. Le verset dit justement le contraire, à savoir que Jésus n'a pas chercher à être égal à Dieu.
Ta citation : Erreur de débutant
Encore du mépri de ta part et cela ne vient pas d'une bible catholique.
Merci d'arrêter ton manque de respect...
C'est vrai même si la preuve est là tu vas toute faire pour enlever la signification exact pour l'emporter vers ta signification inexacte.
Commentaire 1
#Php 2:6
Lequel, existant en forme de Dieu. Il fait référence à l’état de notre Sauveur avant qu’il ne prenne la forme d’un homme. Sa forme était divine. Voir #Jn 1:1 17:5 2Co 4:4 Hé 1:3
N’a point regardé... d’être égal avec Dieu. Le sens de cette phrase n’est pas parfaitement clair, mais on peut probablement dire : Le Christ, dès l’origine, fut d’essence divine. Un avec le Dieu saint, il avait sa nature, sa gloire sans mesure, ses attributs divins, mais loin de mettre sa joie dans son égalité avec le Dieu Suprême, il s’est abaissé lui-même avec humilité, et il s’est fait serviteur. Il n’a pas considéré l’égalité avec Dieu comme une proie à saisir, il n’a pas voulu manifester au dehors son égalité avec Dieu, contrairement à Satan ou à Adam, qui dans leur folie auraient voulu s’égaler à Dieu.
Commentaire 2
6-7 La condition de Christ était celle de Dieu. Christ rassemble en sa personne la nature et les attributs de Dieu. Mais bien qu’égal à Dieu, Il s’est volontairement dépouillé Lui-même de ses attributs divins. Bien que pleinement Dieu, Il s’est fait pleinement homme. Il a revêtu la nature humaine, prenant même la condition d’esclave (voir #Mr 10:43-45 ; #2Co 8:9 et les commentaires). Christ n’a pas estimé comme une proie à arracher son égalité avec Dieu. Il était et est resté égal à Dieu ; Il est Dieu. Un héritier n’a pas besoin d’arracher sa part d’héritage ; elle lui appartient d’office, elle lui est réservée.
Christ est venu sur terre semblable aux hommes (verset 7). Il a été fait semblable à nous en toutes choses sinon qu’Il n’a jamais péché (#Hé 2:14; 4:15).
Tout en étant semblable aux hommes, Il n’a jamais cessé d’être Dieu. C’est Dieu qui est venu sur terre dans la forme de l’homme Jésus. Dieu et Christ sont un (voir #Jn 1:1,14; 10:30 et les commentaires ; {==> Hale_articlesGeneraux "4"} § Jésus-Christ).
Commentaire 3
L’affirmation solennelle Jésus-Christ existe en forme de Dieu signifie qu’Il est Dieu de toute éternité. Il n’est pas seulement semblable à Dieu, mais Il est véritablement Dieu, au vrai sens du mot.
Pourtant, Il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher. Il est très important de distinguer ici l’égalité de sa personne de celle de sa position d’égalité avec Dieu. Concernant sa personne, Christ a toujours été, est et sera égal à Dieu. Il lui serait impossible d’y renoncer. Mais l’égalité de position est différente. De toute éternité Christ a été égal à son Père, jouissant des gloires célestes. Mais Il n’a pas regardé cette position comme un privilège à défendre à tout prix. Lorsqu’un monde perdu a eu besoin d’être racheté, Il était prêt à abandonner cette position d’égalité avec Dieu, ainsi que les bienfaits et les joies du ciel. Il ne les a pas considérés comme étant à préserver envers et contre tout.
Il était donc disposé à venir dans ce monde pour subir l’opposition des pécheurs contre sa personne. Ce n’est pas le Père qui a subi les crachats, les coups et la crucifixion. Dans ce sens, le Père était plus grand que le Fils — pas quant à sa personne, mais quant à sa position et son mode de vie. Jésus a exprimé cette pensée dans #Jn 14.28 : « Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père ; car le Père est plus grand que moi ». Autrement dit, les disciples auraient dû se réjouir d’apprendre qu’Il remontait chez lui, au ciel. Sur terre, Il a été traité et rejeté avec cruauté. Il a connu des circonstances de vie bien inférieures à celles de son Père. Dans ce sens, le Père était plus grand que lui. Mais de retour au ciel, Il est redevenu l’égal du Père tant en ce qui concerne ses circonstances que sa personne.
Gifford explique :
Ainsi, la seconde clause (« Il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher ») ne décrit pas la nature ni l’essence [...] mais le mode d’existence. Un mode d’existence peut être substitué à un autre, bien que la nature essentielle soit immuable. Prenons la propre illustration de St Paul, dans #2Co 8.9, « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’Il était, afin que par Sa pauvreté vous soyez enrichis ». Dans les deux cas, il y a changement de mode d’existence et non de nature. Quand un pauvre homme devient riche, son mode d’existence change mais pas sa nature humaine. Tel a été le cas pour le Fils de Dieu. Par amour pour nous, Il quitta un mode d’existence fait de richesse et de gloire, juste manifestation de Sa nature divine, pour venir sur terre assumer un mode d’existence infiniment plus bas et plus pauvre, ainsi que la condition humaine. [11, ==> "Ph 4.23" @@ "11. "]