Posté : 06 déc.08, 10:02
Salammedico a écrit :ISMAEL et la nation de le servante donc de l'esclavage le contraire de la femme d'Abraham qui est une femme libre.
(Genèse 17:15-16) 15 Dieu dit encore à Abraham : “ Quant à Saraï ta femme, tu ne dois pas l’appeler du nom de Saraï, car Sara est son nom. 16 Oui, je la bénirai et même je te donnerai d’elle un fils ; oui, je la bénirai et elle deviendra des nations ; des rois de peuples viendront d’elle. ”
regarde bien les écritures sur cette question.
PS : quand tu cite la bible donne la référence.
merci.
A qui tu parles moi???
Si c pas le cas, pourquoi as tu changé le nom du verset biblique GENESE 21.
Tu as remplacé le nom de Agar par Sarah pourquoi?
Pour mieux comprendre je te joint ceci :
Avec cette reconnaissance de l’Unique, la figure d’Abraham a un statut tout à fait singulier dans la lignée des Prophètes qui mène au Messager de l’islam pour plusieurs autres raisons fondamentales. Le livre de la Genèse[3], comme le Coran, rapporte l’histoire de la servante d’Abraham, Hagar, qui donna naissance sur le tard à son premier enfant Ismaël. Sarah, l’épouse d’Abraham, devenue à son tour mère d’Isaac, demanda à son mari d’éloigner sa servante et son enfant.
Une filiation, un lieu
Abraham emporta Hagar et Ismaël loin dans une vallée de la péninsule arabique nommée Bacca, identifiée à la Mecque actuelle par la tradition islamique. Cette dernière comme La Genèse rapporte les questionnements, la souffrance et les prières d’Abraham et de Hagar obligés de vivre l’exil et la séparation. Dans les deux traditions, l’épreuve est présentée et vécue avec l’assurance et le réconfort intime qu’il s’agit pour le couple et l’enfant de répondre à l’exigence de Dieu qui protégera et bénira la descendance d’Abraham née de Hagar. En réponse aux invocations d’Abraham concernant son fils, Dieu répond dans la Genèse : « En faveur d’Ismaël, Je t’ai entendu. Vois, Je l’ai béni... et Je ferai de lui une grande nation »[4] puis plus loin, au moment où Hagar se trouve désemparée sans nourriture ni eau : « Dieu entendit la voix de l’enfant et l’Ange de Dieu appela Hagar et lui dit : ‘Qu’as-tu Hagar ? Ne crains pas, car Dieu a entendu la voix de l’enfant dans le lieu où il est. Lève-toi ! Relève l’enfant et prends-le par la main, car Je ferai de lui une grande nation. »[5] Le Coran rapporte : « Notre Seigneur ! J’ai établi une partie de mes descendants dans une vallée stérile, auprès de la Maison sacrée, - O notre Seigneur ! afin qu’ils s’acquittent de la prière. Fais en sorte que les cœurs de certains hommes s’inclinent vers eux, accorde-leur des fruits en nourriture. Peut-être, alors, seront-ils reconnaissants. O notre Seigneur ! Tu connais parfaitement ce que nous cachons et ce que nous divulguons. Rien n’est caché à Dieu sur la terre et dans le ciel. Louange à Dieu ! Dans ma vieillesse Il m’a donné Ismaël et Isaac ! Mon Seigneur est celui qui entend et exauce les prières »[6]
Sur le plan strictement factuel, le Prophète Muhammad est un descendant des enfants d’Ismaël et il fait donc partie de cette « grande nation » annoncée dans les textes sacrés. Abraham est donc son « père » au sens premier et la tradition musulmane comprend que les prières de ce père couvrent de leur bénédiction son descendant le dernier des Prophètes ainsi que le lieu où il laissa Hagar et Ismaël et où, quelques années plus tard, il aura à vivre la terrible épreuve du sacrifice de son fils et où, enfin, il érigera avec lui la Maison de Dieu (la Ka’ba). La Révélation coranique rapporte :
« Lorsque son Seigneur éprouva Abraham par certains ordres et que celui-ci les eut accomplis, Dieu dit : ‘Je vais faire de toi un guide pour les hommes’, Abraham dit : ‘Et pour ma descendance aussi ?’ Le Seigneur dit :’Mon alliance ne concerne pas les injustes’. Nous avons fait de la Maison un lieu où l’on revient souvent et un asile pour les hommes .Prenez donc la station d’Abraham comme lieu de prière. Nous avons confié une mission à Abraham et Ismaël : Purifiez ma Maison pour ceux qui accomplissent les circuits ; pour ceux qui s’y retirent pieusement, pour ceux qui s’inclinent et se prosternent’. Abraham dit : ‘Mon Seigneur ! Fais de cette cité un asile sûr ; accorde à ses habitants des fruits comme nourriture, à ceux d’entre eux qui auront cru en Dieu et au dernier Jour »[7]
Tel est l’enseignement millénaire de la tradition islamique : Il est un Dieu et une lignée de Prophètes dont la figure centrale d’Abraham, expression archétypale du « musulman », père de sang de cette descendance d’Ismaël qui mène à Muhammad, et qui sanctifiera ce lieu sacré de l’ancienne vallée de Bacca, devenue la Mecque, par la construction - des mains même d’Abraham et d’Ismaël - de la Maison de Dieu (bayt Allah). C’est là, très exactement là, que naîtra le dernier des Envoyés pour l’humanité, Muhammad ibn ‘Abdullah, portant le message du rappel de l’Unique, des Prophètes et de la Maison sacrée. Un Dieu, un Lieu, un Prophète.
wa salam