Posté : 28 avr.09, 22:03
Sujet intéressant... Il laisse supposer une origine utilitaire à la morale: "je t'aide parce qu'en retour tu pourras m'aider". Et, MartinL, tu avances que cette base utilitaire s'est peu à peu estomper dans la conscience collective à mesure que le principe "épauler plutôt que nuire" devenait culturel.
C'est pertinent mais il se peut que le comportement d'aide ait une origine plus directement génétique.
Je vous fait part de l'observation suivante de Darwin en 1871. Certains oiseaux poussent des cris pour prévenir le reste du groupe d'un danger mais se mettent eux-même en danger en attirant le prédateur...D'où le paradoxe évolutif: l'oiseau porteur du gène "altruisme" se met en péril et a moins de chance de se reproduire, donc de le transmettre.
Wilson fournit une explication de ce paradoxe en 1978 en avançant que le gène est familial mais qu'il ne s'exprime que chez certains individus. Ainsi, l'oiseau qui prévient sa famille lui permet de s'échapper, de survivre et de conserver le gène.
A noter par ailleurs que le comportement d'entraide réciproque que tu décris chez les Hommes se retrouve aussi chez les Chimpanzés.
Des observations ont montré que deux singes placés dans des cages côte à côte partageaient leur nourriture lorsque celle-ci n'était pas fournie à l'un d'eux. Et qu'ils se rendaient la pareille lorsque la situation s'inversait. Le partage se faisant tout de même plus facilement, mais pas uniquement, lorsque les deux singes se connaissaient déjà.
Mais cette experience ne me permet pas de conclure à une origine génétique directe du comportement d'entraide.
C'est pertinent mais il se peut que le comportement d'aide ait une origine plus directement génétique.
Je vous fait part de l'observation suivante de Darwin en 1871. Certains oiseaux poussent des cris pour prévenir le reste du groupe d'un danger mais se mettent eux-même en danger en attirant le prédateur...D'où le paradoxe évolutif: l'oiseau porteur du gène "altruisme" se met en péril et a moins de chance de se reproduire, donc de le transmettre.
Wilson fournit une explication de ce paradoxe en 1978 en avançant que le gène est familial mais qu'il ne s'exprime que chez certains individus. Ainsi, l'oiseau qui prévient sa famille lui permet de s'échapper, de survivre et de conserver le gène.
A noter par ailleurs que le comportement d'entraide réciproque que tu décris chez les Hommes se retrouve aussi chez les Chimpanzés.
Des observations ont montré que deux singes placés dans des cages côte à côte partageaient leur nourriture lorsque celle-ci n'était pas fournie à l'un d'eux. Et qu'ils se rendaient la pareille lorsque la situation s'inversait. Le partage se faisant tout de même plus facilement, mais pas uniquement, lorsque les deux singes se connaissaient déjà.
Mais cette experience ne me permet pas de conclure à une origine génétique directe du comportement d'entraide.