Draft a écrit :à Mereck : je n'aimerais pas être dans un pays dans lequel on pourrait m'autoriser à me suicider. Je verrais ça comme une indifférence totale des gens (et de la société elle-même) à mon égard et j'aurais d'autant plus envie d'en finir.
Des athées américains ont eu la même idée :
http://ravingatheists.com/forum/showthread.php?t=12640
Je trouve leurs propos cyniques, odieux, à vomir (comme beaucoup d'autres post de leur forum).
La Suède possède le plus haut taux de suicide du monde (suicide anomique ?), et également le plus grand nombre d'athées. Je ne dis pas que l'absence de religion conduit nécessairement au suicide, mais si on supprime des valeurs, il faut au moins les remplacer par quelque chose de stable, un idéal.
Pour ma part, je n'ai aucun souvenir du fait que le suicide soit illégal.
L'aide au suicide, je suis d'accord, il est illégal, mais le suicide en lui-même, c'est étonnant (il ne permet néanmoins pas d'indemnisation par les assurances vie par exemple, mais cela ne le rends pas illégal pour autant), y a-t-il de peines de prisons pour celui qui a tenté de se suicider ?
Pour ma part, je pense que, plutôt qu'autoriser le suicide, il s'agit plutôt d'enlever son côté tabou et ainsi rendre plus facile, pour quelqu'un qui a envie de se suicider, la volonté d'en parler. Cela s'accompagnera donc de certains points : la confrontation avec des proches qui, bien trop souvent, ne se rendent pas compte de la gravité de l'état psychique de la personne.
Qui plus, cela pourrait aussi permettre de découvrir nombre d'abus sexuels ou de pression/racisme familiale grave, très fréquemment tu, alors qu'ils peuvent mené au suicide.
Sans compter que les personnes ayant envie de suicider sont aussi fréquemment victime de sectes, s'ils font un pas vers un organisme étatique, ils pourront être aidé et ils seront autant de victimes de sectes diverses.
Le taux de suicide est élevé, mais je ne pense pas que le garder tabou règlera les choses, au contraire.
Je pense justement que les tabous doivent être brisé si l'on veut lutter contre différents problèmes.
Mais si malgré toutes aides conditionnelles passées, et suivi par un psy, l'envie est toujours aussi forte, il me semble qu'on doit pouvoir oser accepter l'envie, pour une personne, de ne plus vivre. Si une personne veut se suicider, malgré tout, elle le fera de toute façon, alors pourquoi pas un organisme pour que, dans le pire des cas, ils soient aussi possibles de préparer les proches à ce fait ?
Ces proches seront aussi rassurés d'une certaine manière qu'ils auront compris les raisons du geste.
Note que, selon moi, il doit aussi être possible pour les gens qu'une détection d'alzheimer ou parkinson avec stade de [ATTENTION Censuré dsl] mentales, doivent avoir la possibilité de mourir avant d'atteindre ces symptômes qui ne permettront plus ce genre de choses.
Pareil à mes yeux pour un tétraplégique qui ne peut plus bouger que ses yeux ou un petit doigt.... La société devrait avoir le devoir de répondre à son envie d'arrêter sa vie qui, finalement, lui appartient, non ?