J'adore cet argument de la fausse monnaie !
Comment fait-on pour distinguer la fausse monnaie de la vraie ?
Impossible si on ne sait pas qu'il y a une vraie.
Tu touches du doigt un point crucial : la fausse monnaie est une reproduction, la plus fidèle possible, de la vraie. La seule chose qui diverge, c'est celui qui l'a émise (toutes 2 sont faites de papier, avec les même motifs, et la même valeur intrinsèque, seule la valeur fiduciaire change, parce que les Hommes ont décidé que tel émetteur avait le privilège exclusif d'y ajouter de la valeur imaginaire, mais reconnue par tous ceux qui le veulent bien (Je ne sais pas si c'est bien clair) ) .
Ma "religion" est comme une fausse monnaie : elle est une fidèle reproduction (certes caricaturale, mais suffirait-il que je potasse suffisamment tout un système de valeurs, de dogmes, et de "hiérarchies" (puisque la hiérarchie semble être très importante pour les religieux, pour qu'elle devienne vraie, et crédible ?) et n'est pas reconnaissable en tant que "faux", sauf par ceux qui ont émis, et ont donc décidé arbitrairement de donner de la valeur au "vrai".
Comme je l'ai dit : vous mettriez-vous à révérer un plat de pâtes si je m'étais attelé à imaginer un système de valeurs et de réponses à des questions existentielles ? Pourtant c'est ce que font les religieux.
Ce n'est pas à celui qui doute de quelque chose qui ne se base sur aucune preuve tangible de prouver que c'est faux, c'est à celui qui avance quelque chose comme vérité alors qu'il n'a pas la moindre preuve de prouver que c'est vrai.
Effectivement, Erwan, seuls ceux qui seraient touchés par la grâce du Dieu tout-puissant pourrait apprécier la pratique liturgique à sa juste valeur.
Mais n'oublions pas que dans son infinie bonté, doublée d'une puissance toute aussi illimitée, notre Dieu bien aimé donnera (comme il est écrit dans le texte
sacré que je viens de pondre sur une feuille d'essuie-tout) un système gustatif, ainsi qu'un palais de qualité supérieure à chacun de ses fidèles !
Ramen, mes frères !