Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 28 oct.12, 13:28
par pat ben noun
sarahnorah a écrit :El en YHWH sont deux entités DIFFERENTES et pourtant dans l'A.T. ont a effacé toute trace de cette différence. Pour comprendre le sens de ce qui s'est vraiment passé, il faut aller le rechercher dans les textes d'Ougarit, où l'on peut retrouver certains récits identiques mais avec le nom différencié pour chaque entité.
hello
pour répondre
El est le nom generique pour dire un Dieu en hebreu cananéen c est comme çà qu on nommait un être de puissance
et pour cet raison le Dieu Créateur YHVH dit qu 'il est ce ELOHEI d abram isaac et jacob exode 3:15
le Dieu créateur
Elohim Dieu de toutes les puissances au pluriels et qui n a jamais été un pluriel de majesté
il est la sources de toutes puissances c est LUI qui à créée les anges
nommée parfois les Elohim
et aussi pour nommé de faux Dieu les idoles qui représente dans le language cananéen un être puissant
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 28 oct.12, 19:46
par medico
Elohim n'est pas un nom propre.tout comme Dieu en français.
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 28 oct.12, 20:35
par Ahouva
medico a écrit :
Je me demande comment cette traduction a été reçue par les milieux "officiels", sachant qu'elle a eu une immense importance sur toute une génération de Juifs francophones.
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 28 oct.12, 20:45
par medico
Ahouva a écrit :
Je me demande comment cette traduction a été reçue par les milieux "officiels", sachant qu'elle a eu une immense importance sur toute une génération de Juifs francophones.
bonne question.
une chose et sur pour moi elle utile dans ses commentaires.dommage quelle sois que connue dans un milieux restreint.
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 28 oct.12, 22:17
par medico
Une première traduction de la Bible dans le cadre du judaïsme français paraît entre 1831 et 1839. Elle est l’œuvre de Samuel Cahen (1796-1862), directeur de l’école du Consistoire juif à Paris. Si cette traduction ne manque ni de saveur, ni de vigueur, son style n’est pas toujours très élégant, elle porte la trace d’une influence de l’allemand. Assez critique sur le travail de Cahen, Lazare Wogue (1817-1897), grand spécialiste de la Bible hébraïque, publie une traduction du Pentateuque entre 1860 et 1869. Il faut attendre la fin du siècle pour que le Grand Rabbin Zadok Kahn se soucie de produire « une Bible française vraiment populaire, d’un format commode, d’un prix modique et agréable à lire ». Avec plusieurs membres du rabbinat français, il entreprend donc une nouvelle traduction, sans prétentions scientifique, mais avec le souci de reproduire aussi fidèlement que possible le texte original reçu de la tradition juive. Cette traduction reste la seule officiellement en usage dans les milieux juifs. Elle ne sera révisée qu’une fois, en 1966.
• Dixit, Paula Haddad :
Auteur de la première traduction juive de la Bible en français, cet intellectuel méconnu a marqué le judaïsme du XIXe siècle de ses travaux précurseurs.
Folle entreprise que de traduire l’intégralité de la Bible. Samuel Cahen, né le 4 août 1796 à Metz, en fut l’instigateur. Adolescent, il part vivre à Mayence, en Allemagne, où il mène des études rabbiniques et de littérature. Francine Kaufmann, professeur associé au Département de traduction, interprétation et traductologie de l’Université Bar Ilan, est l’auteure d’un travail universitaire sur Samuel Cahen : « Il constate en Allemagne, en 1818, l’impact de la réédition de la traduction de la Bible en allemand de Moïse Mendelssohn, transcrite en caractères latins1. Il est évident que cette publication a eu une influence sur sa démarche par rapport à la Bible. » En 1822, de retour en France, il devient enseignant puis directeur de l’École consistoriale élémentaire de Paris jusqu’en 1836. À la même époque, Cahen rédige en français un Cours de lecture hébraïque suivi de plusieurs prières (1824) et un Précis élémentaire d’instruction religieuse et morale pour les jeunes Français israélites (1829). Une démarche pédagogique initiée par le Consistoire de Paris dans la continuité de l’émancipation des Juifs de France. De 1831 à 1851, Samuel Cahen publie en dix-huit volumes La Bible, traduction nouvelle, avec l’hébreu en regard. Le texte est accompagné des points-voyelles et des accents toniques, avec des notes philologiques, géographiques et littéraires, et les principales variantes de la version des Septante et du texte samaritain2. La mention « traduction nouvelle » fait référence à l’existence préalable de versions non-juives de l’Ancien Testament. Cette édition bilingue explique la traduction singulière de Cahen, proche de la structure hébraïque : « Il veut que celui qui étudie le texte en hébreu retrouve en français le style originel. Il conserve les sonorités, les constructions, les hébraïsmes. Il ne francise pas les noms. Il y a quelques passages moins lisibles, mais l’ensemble est tout à fait compréhensible et littéraire », explique Francine Kaufmann.
Oeuvre encyclopédique
La Bible d’André Chouraqui (1974- 1977) a, en ce sens, une filiation avec celle de Cahen. La traduction nouvelle s’apparente à une véritable oeuvre encyclopédique : « Cahen cite les exégètes bibliques traditionnels (Rachi, Ibn Ezra), mais il ajoute toutes les notes qu’un orientaliste ferait concernant les dernières découvertes en archéologie, ethnologie… Il demande aussi des “suppléments” à des collaborateurs (dont Salomon Munk) sur le calendrier hébraïque ou l’histoire des civilisations », précise Francine Kaufmann. Pourtant, Cette Bible ne fait pas l’unanimité, auprès des chrétiens comme des Juifs, dont Lazare Wogue, successeur de Cahen à la traduction3, qui l’accuse sévèrement d’avoir commis de nombreuses erreurs. En parallèle de ses travaux, Samuel Cahen fonde, en 1840, Les Archives israélites de France, une revue mensuelle sur le judaïsme, que son fils, Isidore, reprendra à sa mort. Il avait d’autres ambitions, dont l’écriture d’une introduction à l’Ancien Testament et la traduction des Apocryphes. Affaibli par la maladie, il n’en aura pas le temps. Samuel Cahen décède le 8 janvier 1862 à Paris. Plusieurs personnalités reprennent le flambeau, dont le Grand Rabbin Zadoc Kahn, avec sa Bible du Rabbinat (1899-1906), qui prévaut encore de nos jours.
1. Le philosophe Moïse Mendelssohn traduit le Pentateuque, accompagné d’un commentaire en hébreu (le Bi’ur) en 1780-1783. La traduction est en allemand mais transcrite en caractères hébraïques selon la tradition. Il y aura par la suite une version en caractères latins.
2. La version intégrale est consultable à la bibliothèque de l’Alliance israélite universelle.
3. Notes sur le Pentateuque (1860-1869).
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 29 oct.12, 10:05
par pat ben noun
helloo erev tov
Ha Houva ca veut "le malheur"
regarde le dico tu sera surpise
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 29 oct.12, 19:58
par Ahouva
pat ben noun a écrit :Ha Houva ca veut "le malheur"
Vous lisez mal. Ce n'est pas ההובאי (article + nom) mais אהובה (participe passif du verbe אהב au féminin singulier) qui me tient lieu de pseudonyme.
(EDIT: Ajout de détails à destination des non-hébraïsants)
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 29 oct.12, 20:19
par medico
Ahouva a écrit :
Vous lisez mal. Ce n'est pas ההובאי mais אהובא qui me tient lieu de pseudonyme.
il me semble que l'ami pat ben noun veut donné des leçon d'hébreu.ça fait sur plusieurs sujet qui nous( en hébreu ça veut dire ça!) alors qu'il ne maîtrise pas vraiment cette langue.
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 30 oct.12, 06:08
par Ahouva
Non, merci pour le partage
J'ai parcouru quelques exemples dans les cinq sections. Il y a des choses à redire : par exemple, il n'y a pas de temps dans le système verbal hébraïque, seulement des aspects. Mais cet abbé montre bien que les traductions littéralistes à la Chouraqui souffrent d'importants défauts pour le lecteur francophone.
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 30 oct.12, 06:18
par medico
Ahouva a écrit :
Non, merci pour le partage
J'ai parcouru quelques exemples dans les cinq sections. Il y a des choses à redire : par exemple, il n'y a pas de temps dans le système verbal hébraïque, seulement des aspects. Mais cet abbé montre bien que les traductions littéralistes à la Chouraqui souffrent d'importants défauts pour le lecteur francophone.
Mais je ne connais pas l'hébreu pour te répondre.
un autre lien
http://books.google.fr/books?id=cXkBAAA ... milarbooks
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 30 oct.12, 07:37
par Ahouva
medico a écrit :Mais je ne connais pas l'hébreu pour te répondre.
Ce que je veux dire par là, c'est que lorsqu'on traduit la Bible (aussi bien depuis l'hébreu comme depuis le grec), il est important de trouver un juste milieu entre être littéral et être littéraire. C'est un exercice assez compliqué mais nécessaire pour trahir le moins possible et la langue d'origine et la langue de la traduction. Jusqu'à présent, je n'ai pas encore rencontré de bonne traduction française réalisée par un Juif (par exemple, Cahen, Kahn et Chouraqui), seulement en anglais.
Re: EL N'EST PAS YHWH
Posté : 31 oct.12, 03:22
par tulut
1 Abram étant âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, le Seigneur lui apparut et lui dit: "Je suis le Dieu tout-puissant; conduis-toi à mon gré, sois irréprochable,
א וַיְהִי אַבְרָם, בֶּן-תִּשְׁעִים שָׁנָה וְתֵשַׁע שָׁנִים; וַיֵּרָא יְהוָה אֶל-אַבְרָם, וַיֹּאמֶר אֵלָיו אֲנִי-אֵל שַׁדַּי--הִתְהַלֵּךְ לְפָנַי, וֶהְיֵה תָמִים.
ici pas de jehova !