ved a écrit :Soite que vous pensiez que Dieu béni l'homosexualité, pourquoi avez vous besoin que les Hommes bénissent aussi l'homosexualité
au fond ce qui compte c'est le jugement de L'ETERNEL qui se rendu à chaqu'un selon ses oeuvres.
Oui mais c'est aussi une chose qui distingue le mariage civique du mariage religieux. Le talmud dit
"quand deux Hommes s'entretiennent, l'Éternel réside au milieu d'eux" et c'est ce que je considère plus évident (cette résidence de Dieu au milieu) dans le mariage religieux que dans le mariage civique. Il ne s'agit pas de bien faire, il ne s'agit pas de LE rencontrer (quoi qu'on fasse, on fait le mal ; quoi qu'on fasse, on LE rencontre ici et maintenant et à jamais) mais il s'agit de nous laisser la possibilité, à nous, de prendre conscience de Sa présence au milieu de nous (dans le dialogue, dans la rencontre, dans la communauté, dans le mariage, toute inter-action).
ved a écrit :et puisque : L'Éternel pardonnera peu à ceux qui ont peu péché, beaucoup à ceux qui ont beaucoup péché.
si le fait de rejeter l'homosexualité soit une erreur, en appliquant votre logique Dieu nous pardonnera de ce "rejet"
alors pourquoi demander à l'Homme de rectifier ses erreurs et de corriger son point de vue sur l'homosexualité.
C'est exact, oui. Mais je ne demande pas de rectifier une erreur en disant
"vous ferez mieux" ou
"le paradis vous attend parce que vous aurez changé, sinon vous serez puni". Ce qui compte est de l'aimer plus qu'on ne déteste sa propre faiblesse, de l'aimer plus que l'on aime sa propre "force" (orgueil). Je cherche seulement les moyens ou situations dans lesquelles IL apparaît préférable à l'Homme, dans lesquelles les Hommes peuvent enfin le préférer, l'Aimer, le choisir Lui.
Partant, je remarque que lorsque je crois bien faire ou faire beau (un beau tableau, par exemple), dans un 1er temps je me dis
"c'est trop bien, c'est moi qui ai fait ça, je suis trop fort" et dans un second je reconnais que c'est Dieu qui a bien fait ou fait beau à travers moi, que je n'y suis pour rien.
Ce sont ces situations que je favorise, je qui ne pousse donc pas à l'inaction. Et je dirai à chaque fois "ce n'est pas toi qui a peint ce beau tableau, tu ne le dois qu'à Lui", "ce n'est pas toi qui a bien fait, c'est Lui", "ce sentiment chaleureux que tu ressens profondément lorsque tu es en contact authentique avec des gens, c'est là où réside Dieu", "cette consolation que tu as quand tu es accepté socialement, c'est aussi Dieu, ce ne sont pas les hommes eux-mêmes". Le mariage religieux homosexuel va exactement dans le même sens : fondé sur mon expérience, je remarque que l'amour et l'amitié, sous toutes ses coutures, dans toutes ses modalités, nous fait aimer Dieu et nous le rend plaisir et nous rend enfin un peu reconnaissants ; je trouve mieux Dieu si j'accepte l'autre et lui ouvre les bras que si je le juge et lui refuse d'entrée dans une situation de rencontre authentique.
2 - Admettons que, comme le suggère 1 Cor, les apôtres aient correctement transcrits la Parole de Dieu, le réel problème est toujours là : c'est nous qui n'avons pas les yeux pour le lire, l'esprit pour le comprendre. Et si nous pouvons entendre la Parole de Dieu, la comprendre, etc. c'est parce que Lui nous a permis de l'entendre, de la comprendre. Le problème sera de distinguer ce qui est vrai de ce qui ne l'est pas, le moment dans lequel Son oreille m'est prêtée et celui dans lequelle elle ne l'est pas. Mais cette distinction, je n'ai pas la force de la faire, c'est encore une fois Dieu qui peut me donner la force de la faire. On aime bien s'approprier des écrits bibliques, les commenter, les faire parler (selon qu'ils nous parlent, peut-être), nous tous ici présents (et moi avec). Alors la Parole de Dieu se satisfait à elle seule et n'a pas besoin de ça et on la travesti. D'un autre côté, l'Ancien et le Nouveau Testament sont des Alliances (Testamentum = Alliance) et demandent peut-être qu'on participe au projet. Mais si j'interprètes bien, c'est Dieu qui a interprété bien à travers moi et qui s'est retrouvé Lui-même / Le même. Si j'intérprètes mal, ce que je suis condamné à faire si je me repose sur moi et mes propres faiblesses, pourtant, il me semble que je participerai plus "en tant que moi".
"Quand le Diable te jette tes péchés à la face et te dis que tu mérites l'Enfer, dis-lui ceci : Oui, bien sûr, je mérite la mort et l'Enfer. Et alors ? Pour ce que j'en sais, Un a souffert et a justifié en mon nom. Son nom est Jésus-Christ, fils de Dieu, et où IL est, je serai aussi." (Luther)