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Re: les divorcés-remariés

Posté : 24 sept.13, 09:55
par Marmhonie
Pour chercher la querelle, l'hirondelle, tu vas autre part que dans le forum catholique. Est-ce que c'est clair ?
Sur ce, aucune explication à ta citation en grec brute de Jacques... Le sujet, c'est le sujet.
Le sujet est sur "les divorcés-remariés". De bonnes explications sont ici :
http://92.catholique.fr/faq/mariage_divorce.htm
Quand on n'est pas bien dans l'Eglise, on la quitte et on laisse la paix. C'est très simple. Personne ne vous oblige à entrer dans l'Eglise catholique romaine, ni à y rester : les divorcés-remariés sont informés avant le mariage à quoi ils s'engagent. Point barre.
"Dans l'Église catholique romaine, la question des divorcés-remariés désigne l'interdiction faite aux couples ayant reçu le sacrement de mariage puis vécu une rupture conjugale et vivant avec un nouveau conjoint de recevoir la communion eucharistique."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Divorc%C3 ... ari%C3%A9s

Re: les divorcés-remariés

Posté : 25 sept.13, 07:16
par Ren'
Marmhonie a écrit :Pour chercher la querelle, l'hirondelle, tu vas autre part que dans le forum catholique. Est-ce que c'est clair ?
Elle ne cherche pas querelle. Par contre, oui, elle aurait dû proposer une traduction en plus du grec (qui ne sent en rien le souffre, nous parlons grec tous les dimanches pour demander pardon au Seigneur), car nous sommes sur un forum francophone

Re: les divorcés-remariés

Posté : 25 sept.13, 07:30
par l'hirondelle
C'est vrai, Ren', j'aurais pu fournir la traduction. Si je ne l'ai pas fait, c'est que Marmonhie nous assène régulièrement des citations ou d'expression latines, sans prendre la peine de les traduire. Et je trouve ça un tantinet agaçant même si j'ai fait mes six ans de latin. Je lui ai donc rendu la pareille, avec la sainte Ecriture, dans le texte.

Re: les divorcés-remariés

Posté : 25 sept.13, 18:11
par Ren'
Si quelqu'un te force à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui... (Mt V, 41)

Re: les divorcés-remariés

Posté : 26 sept.13, 04:21
par Marmhonie
Ren' a écrit :...une traduction en plus du grec (qui ne sent en rien le souffre, nous parlons grec tous les dimanches pour demander pardon au Seigneur)...
Tu dois bien situer le contexte du grec auquel je fais référence, & j'insiste pour la troisième fois car personne ne l'entend ^-^ C’était au temps de Port-Royal et des jansénistes qui enseignaient le grec, en guerre contre le pape Innocent X. Le miracle intervient avec sa mort la venue de la paix clémentine, tout catholique versé dans l'Histoire sait cela. Or, pour enseigner le grec de la Reforme, alors qu'on est en Contre-Reforme, il fallait du culot, cela sentait bien le "souffre", je suis désolé, et je n'y reviens plus.
Aujourd'hui, extrapoler en 2013 n'a plus aucun sens avec mon propos...
Ren' a écrit :...nous parlons grec tous les dimanches pour demander pardon au Seigneur...
Tu parles le grec à la messe catholique romaine ? Non, ne sois pas excessif ;) Tu récites quelques mots en grec, idem en hébreu, mais enfin quand même pas "parler" en grec. Il est vrai que dans la messe Paul VI, j'ai vu de tout, mais n’exagérons rien. C'est déjà bien difficile de parler latin, le parler véritablement, pas le latin de messe évidemment ^^ Alors le grec d'il y a 2000 ans ! Je ne dis pas que c'est impossible, je dis que c'est quand même réservé.
Tout est bien, le sujet reste sur les divorcés-remariés, qui, me semble-t-il, savent comment est l'Eglise catholique romaine, sans surprise.
Pax vobiscum :)

Re: les divorcés-remariés

Posté : 26 sept.13, 06:58
par Ren'
Marmhonie a écrit :tout catholique versé dans l'Histoire sait cela
La seule aire/ère dans laquelle je peux prétendre être un tant soit peu "versé" est le bassin méditerranéen à la période médiévale.
Donc je reconnais sans peine ne rien savoir encore du jansénisme.
Pour le reste, par charité, je vais clore là une polémique inutile ; revenons-en au sujet, en effet.

Re: les divorcés-remariés

Posté : 28 sept.13, 03:28
par levergero78
Marmhonie a écrit :Qui es-tu, toi qui juges 2000 ans d'Église instituée par le Christ à Simon Pierre à la source du Jourdain ? Et toi, que dis-tu de Jésus ?
Et toi, qui es-tu pour te permettre de me juger ? Seul Dieu pourra le faire à la fin des temps...

Reste humble et modeste, ce sera mieux pour tout le monde !

Re: les divorcés-remariés

Posté : 28 sept.13, 06:47
par Marmhonie
levergero78 a écrit :Et toi, qui es-tu pour te permettre de me juger ? Seul Dieu pourra le faire à la fin des temps...
Quel est le rapport entre ton emportement sur un jugement que je ne porte pas sur toi, et ma question de savoir ce que tu dis de Jésus ?
Le sujet porte sur les divorcés-remariés :) L'Eglise catholique a une attitude très claire. Si tu n'es ni divorcé ni remarié, que penses-tu de leur situation ?

Re: les divorcés-remariés

Posté : 29 sept.13, 00:59
par medico
Deuxième chance pour les cathos divorcés
Religion Le Pape réunit les cardinaux à Rome sur le sujet des remariés
Deuxième chance pour les cathos divorcés

le 29/09/2013 à 05:00Fabrice Veysseyre-Redon
François sait son Église divisée sur la question des divorcés-remariés auxquels il tend la main alors qu’ils sont interdits de communion. Il pourrait faciliter la demande en nullité du mariage.
http://www.lalsace.fr/actualite/2013/09 ... s-divorces

Re: les divorcés-remariés

Posté : 29 sept.13, 03:43
par levergero78
Marmhonie a écrit :. Si tu n'es ni divorcé ni remarié, que penses-tu de leur situation ?
Non, je ne le suis pas.

je les plains beaucoup car subissent la double-peine ! La 1ère peine les conflits souvent violents liés au divorce et la2ème peine l'interdiction de l'eucharistie...

Re: les divorcés-remariés

Posté : 29 sept.13, 03:54
par l'hirondelle
medico a écrit : François sait son Église divisée sur la question des divorcés-remariés auxquels il tend la main alors qu’ils sont interdits de communion. Il pourrait faciliter la demande en nullité du mariage.
La déclaration de nullité est parfois plus facile à obtenir qu'on ne le pense.
J'ai relié une revue de canonistes (et la plupart du temps, les canonistes sont occupés avec des demande en déclaration de nullité), quand je vois les cas pour lesquels on l'accordait ... !

Re: les divorcés-remariés

Posté : 29 sept.13, 08:49
par ronronladouceur
La Chouia a écrit :6- Mais au commencement de la création, Dieu fit un homme et une femme.
7- C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme;
8- Et ils seront deux dans une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
9- Ce que Dieu donc a uni, que l'homme ne le sépare point.
Déjà là, on comprend que cette parole ne s'adresse pas à tous les hommes ni à toutes les femmes, ni à Jésus ou au pape d'ailleurs puisque plein de religieux ne se marient pas, cependant que la loi naturelle, c'est-à-dire le cœur, appelle à vivre autrement que selon le code. Alors le dogme ou le cœur?

La théologie d'ailleurs tricote tout ça selon les besoins du moment, avec exceptions ici et là.. Ce qui montre une certaine relativité, mais en même temps qui ouvre les portes à l'arbitraire du genre. S'agit que l'église décide et voilà la théologie au pas... On ne se pose pas de question cependant sur les différences notables entre les confessions lors que chacune justifie ses choix théologiquement elles aussi... Sans compter qu'on n'a pas de certitude quant à ce qui a véritablement été dit par Jésus. Donc comment agir?

D'ailleurs je me demande si Jésus, lui, refuserait à sa table les divorcés remariés peu importe la raison, ou s'il refuserait le mariage aux prêtres, les femmes ou les homosexuels au sacerdoce, ce qu'il penserait de l'euthanasie: la miséricorde en effet ou les sacrifices? D'ailleurs accepterait-il de célébrer dans le clinquant et l'apparat, l'or et les costumes étincelants? Accepterait-il même l’idée de religion? Bafouerait-il les mythes construits autour de sa personne sans risquer qu’on ne le crucifie à nouveau, mais cette fois par sa propre église? On fera donc dire tout et n'importe quoi aux textes.

L'on comprendra tout de même que, vu le contexte de ce temps-là, il était pour le moins inhumain de répudier sa femme pour un oui ou un non... Mais de là à ne pas considérer une violence extrême pour cause de divorce même en ce temps-là ne rend certainement pas compte de la miséricorde que prônait le Christ.

Vaut mieux 'suivre un chemin qui a du cœur', comme dirait Castaneda... Et je ne crois pas que soit contre l'esprit du Christ...

Re: les divorcés-remariés

Posté : 30 sept.13, 00:36
par Boemboy
Marmhonie a écrit :Quel "amour" ? Pour quelle alliance avec Dieu et quels engagements sur lesquels ont revient ? Du reste, les cas de nullités sont possibles : on peut faire annuler son mariage sur certains points précis.
Je suis désolé, devant les hommes, vous avez le droit de vous remarier x fois, c'est le mariage civil. Mais devant Dieu, on vous demande que votre oui soit oui, et si c'est non, que votre non soit non. Rien de plus, rien de moins : parole d'Evangile, parole du Christ.

Selon Matthieu, chapitre VII, verset 35 : "Sit autem sermo vester: “Est, est”, “Non, non”; quod autem his abundantius est, a Malo est."
Bible de Jérusalem : "Que votre langage soit : «Oui ? oui», »Non ? non» : ce qu'on dit de plus vient du Mauvais."
Darby : "Mais que votre parole soit: Oui, oui; non, non; car ce qui est de plus vient du mal."
TMN : "Que votre mot Oui signifie simplement Oui, votre Non, Non ; car ce qui est en plus vient du méchant."
Louis Segond 1910 : "Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin."
Et pour le plaisir d’échapper au latin avec la première langue au monde en 2013, le chinois :
"你们 的 话 , 是 , 就 说 是 , 不 是 , 就 说 不 是 。 若 再 多 说 , 就 是 出于 那 恶 者 。"
:)
En se mariant on s'engage à partager la vie de l'autre: une jeune personne séduisante et accueillante. L'engagement est-il toujours valable quand l'autre devient une personne insupportable avec qui on ne peut rien partager ?
L'engagement entre deux personnes devrait être renouvelé quand elles ont changé. Sinon, il y a tromperie sur l'objet du contrat.

Aujourd'hui, seule l'Eglise parle de perpétuité dans un monde conscient de l'évolution permanente de la vie.

Re: les divorcés-remariés

Posté : 30 sept.13, 16:16
par Marmhonie
L'Église catholique défend des valeurs humaines qui sont celles de la très grande majorité du monde. C'est l'ensemble de ces valeurs qui forme depuis la nuit des temps la stabilité de nos anciennes civilisations. La notion de famille, de filiation, de protection des enfants dans un milieu stable, les responsabilités contractées à respecter, etc. Par exemple, quelle est la place de l'enfant dans un couple séparé, et quelles sont les répercutions du plaisir immédiat à la demande ? L'Église s'est placée au cœur des débats. Rien n'empêche le mariage civil autant de fois après autant de divorces, avec même désormais des personnes de même sexe et l'adoption d'enfants ou la procréation par nature impossible. Seul le mariage civil est important administrativement. Que voulez-vous de plus ? En pays laïque véritable, de plus, vous pouvez aussi changer de religion, ou quitter la votre librement. Que reprocher à l'Église encore sous Vatican II et l'esprit d'Assise ? Que font les autres religions dans ce domaine ? :)

Re: les divorcés-remariés

Posté : 30 sept.13, 21:08
par Boemboy
Marmhonie a écrit :L'Église catholique défend des valeurs humaines qui sont celles de la très grande majorité du monde. C'est l'ensemble de ces valeurs qui forme depuis la nuit des temps la stabilité de nos anciennes civilisations.


Quelle stabilité ? Les civilisations évoluent d'une part par interpénétration, d'autrepart par les effets des nouvelles technologies.
Toutes les civilisations anciennes ne reposaient pas sur le même schéma de la famille. Les tribus ne sont pas des familles.

La notion de famille, de filiation, de protection des enfants dans un milieu stable, les responsabilités contractées à respecter, etc.

Tu insistes sur la stabilité à une époque où rien n'est stable dans notre monde.

Par exemple, quelle est la place de l'enfant dans un couple séparé, et quelles sont les répercutions du plaisir immédiat à la demande ?

Il y a là un réel problème. Pour le résoudre on peut soit se raidir et essayer de s'opposer à l'évolution, soit rechercher une solution nouvelle à partir du constat. Jusqu'à maintenant on n'a pas trouvé de solution idéale. Est-ce une raison pour imposer un retour en arrière ?

L'Église s'est placée au cœur des débats.

Mais pour refuser l'évolution de la civilisation. L'Eglise est-elle un monument historique qu'il ne faut pas modifier ou bien un guide adapté à des hommes qui vivent autrement ?

Rien n'empêche le mariage civil autant de fois après autant de divorces, avec même désormais des personnes de même sexe et l'adoption d'enfants ou la procréation par nature impossible. Seul le mariage civil est important administrativement. Que voulez-vous de plus ? En pays laïque véritable, de plus, vous pouvez aussi changer de religion, ou quitter la votre librement. Que reprocher à l'Église encore sous Vatican II et l'esprit d'Assise ? Que font les autres religions dans ce domaine ? :)


La question concerne la relation entre l'Eglise et les divorcés-remariés, ces gens qui étaient mariés et qui changent de conjoint. Ce que permet ou interdit l'Etat ne doit pas influencer la position de l'Eglise. Elle constate que des gens ne respectent pas leur engagement devant Dieu: que doit-elle faire ? Baisser les bras et déplorer cette attitude ou bien inventer une nouvelle règle pour ramener ces gens vers une façon de vivre plus chrétienne ? Rien à voir avec les autres religions: on n'est pas dans un secteur concurrentiel.