Bragon a écrit :
C'est une bonne explication, il reste cependant quelques points à éclaircir.
A part vivre le bien et le mal pour les connaitre, ces épreuves par l'expérience du mal " pour nous faire évoluer" sont censées développer en nous quelles facultés et quelles aptitudes au juste ? Est-ce l'endurance, est-ce un entrainement spartiate qui nous prépare donc à subir d'autres épreuves encore plus dures dans ce monde où nous sommes appelé à vivre éternellement?
Le mal c'est celui que nous subissons, car c'est celui-là que nous éprouvons, alors ce mal que nous subissons développe-t-il quelques aptitudes en nous ou nous apprend-il plutôt à nous résigner ?
Les catholiques croient en un Dieu pur amour. L'amour dans un sens sprirituel et non pas celui définit par le dictionnaire qui s'en tient à l'émotion. Si Dieu est la matrice de la vie par qui tout se fait et tout existe, il est donc concevable que si nous voulons vivre éternellement nous devons donc retourner ver l'essence même de la vie. Pour retourner ver Dieu, il faut se purifier pour devenir pur amour. Prenons une image pour mieux expliquer ce que j'avance.
Prenons une étendue d'eau distillée qui est purifiée au maximum. Cette étendue d'eau est infinie. C'est Dieu. Prenons un verre d'eau remplis de terres, de roches, de poussières de roches et de minéraux. C'est un être humain qui vit avec ses faiblesses. Est-ce que tu es d'avis que de verser tous ces verres d'eau dans l'étendue d'eau infinie aura peu d'impact, mais on ne pourra plus dire que cette eau est toute purifiée.
Donc Dieu qui veut nous avoir près de lui et en fait en lui, nécessite que nous soyons réellement à son image. Il va s'en dire qu'un verre d'eau n'aura jamais l'impact d'une étendue d'eau infinie, mais pourra tout de même arriver au même niveau de pureté. Mon image n'est pas parfaite, car Dieu est plus que de l'eau, mais l'idée est la nécessité de nous purifier pour être uniquement porteur du bien.
La souffrance pousse au détachement appelé aussi esprit de pauvreté et dans la souffrance bien vécue, on élimine en nous l'orgueil qui nous pousse au mal. Les vertus et les commandements de Dieu servent à dicter comment vivre malgré les épreuves.
Prenons la catastrophe sous différents angles.
Prenons les victimes. Plusieurs vivaient dans de grandes souffrances et sont maintenant délivrés de leur misère. D'autres par leur fin abrupte auront gagné en purification dans les derniers moments de leur vie. Certains auront été stoppé dans le mal qu'ils faisaient avant d'aller trop loin. D'autres sont tout simplement perdu à jamais. Dans tous les cas, la mort est inévitable.
Pour les survivants, la souffrance amène aux rapprochements, l'entraide, au don de soi, à l'acceptation de la volonté de Dieu, au pardon envers autrui, car dans la souffrance les gens réalisent ce qui a de l'importance et laisse tomber les querelles inutiles. Ce sont toutes des formes d'amour qui purifient l'âme.
Tu vas me dire que cela cré aussi de la révolte et une multitude de crimes, car encore là plusieurs par incompréhension ou ignorance de leur but sur Terre, verront en cet évènement que le mal. Ils le perpétuent dans leurs actions.
Selon la religion en laquelle on croit, l'explication peut diverger, mais l'essence même de la finalité devrait être similaire.