Mahomet était un être méchant et abominable ,
Vous êtes acharnée ma parole. J'ignorais que vous connaissiez personnellement le prophète
Mohammed de l'Islam. Donc quelque descriptions de la part des grands de ce monde :
Annie Besant
"Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Etre Suprême. Même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe."
Napoléon Bonaparte
"Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat: avec une poignée de monde il triompha au combat de Badr; grand capitaine, éloquent, grand homme d'état, il regénéra sa patrie, et créa au milieu des déserts de l'Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance."
"Un préjugé bien répandu et cependant démenti par l'histoire, c'est que Mahomet était ennemi des sciences, des arts et de la littérature."
"Mahomet réduisit le nombre de femmes qu'on pouvait épouser ; avant lui, il était indéterminé; le riche en épousait un grand nombre; il restreignit donc la polygamie."
"J'aime mieux la religion de Mahomet. Elle est moins ridicule que la nôtre."
"Voltaire, avait ici manqué à l'histoire et au coeur humain. Il prostituait le grand caractère de Mahomet par les intrigues les plus basses. Il faisait agir un grand homme qui avait changé la face du monde, comme le plus vil scélérat, digne au plus du gibet. Il ne travestissait pas moins inconvenablement le grand caractère d'Omar, dont il ne faisait qu'un coupe-jarrets de mélodrame." 'Commentaire de Napoléon sur le Mahomet de Voltaire)
Gustave Le Bon
"S'il faut juger de la valeur des hommes par la grandeur des œuvres qu'ils ont fondées, nous pouvons dire que Mahomet fut un des plus grands hommes qu'ait connus l'histoire. Des préjugés religieux ont empêché bien des historiens de reconnaître l'importance de son oeuvre ; mais les écrivains chrétiens eux-mêmes commencent aujourd'hui à lui rendre justice."
Mohandas Karamchand Gandhi
"Je voulais mieux connaître la vie de celui qui aujourd'hui détient indiscutablement les cœurs de millions d'êtres humains. Je suis désormais plus que jamais convaincu que ce n'était pas l'épée qui créait une place pour l'Islam dans le cœur de ceux qui cherchaient une direction à leur vie. C'était cette grande humilité, cet altruisme du prophète, l'égard scrupuleux envers ses engagements, sa dévotion intense à ses amis et adeptes, son intrépidité, son courage, sa confiance absolue en Dieu et en sa propre mission. Ces faits, et non l'épée, lui amenèrent tant de succès, et lui permirent de surmonter les problèmes."
Johann Gottfried von Herder
"Au commencement du septième siècle paraît cet homme, incroyable mélange de tout ce que pouvaient produire sa nation, sa tribu, son pays et son temps ; marchand, prophète, orateur, poète, héros, législateur, sous chaque forme toujours fidèle au type arabe. Du sein de la tribu la plus noble, dépositaire du plus pur dialecte, antique gardienne du sanctuaire national de la Caaba, sortit Mahomet, né pauvre, mais remarquable autant par sa beauté que par l'éducation qu'il reçut."
Washington Irving
"Dans sa conduite privée, il était juste. Il traitait les amis et les étrangers, le riche et le pauvre, le puissant et le faible, avec équité et était aimé par le petit peuple pour l’affabilité avec laquelle il les recevait et écoutait leurs doléances.[...] Ses triomphes militaires n’ont soulevé aucune fierté ni vaine gloire comme cela aurait été le cas s’ils avaient été effectués à des fins personnelles. Au moment de sa plus grande puissance, il a maintenu la même simplicité de manières et d’apparence que dans ses jours d’adversité. Aussi, sans que l’ Etat régalien en soit affecté, il était mécontent lorsque, entrant dans une pièce, un témoignage inhabituel de respect lui était montré. S’il visait une hégémonie universelle, c’était l’hégémonie de la foi ; quant au pouvoir temporel, qui a grandi entre ses mains, il l’a utilisé sans ostentation et il n’a rien fait pour le perpétuer dans sa famille."
Alphonse de Lamartine
"Jamais homme n'accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde. [...] Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l'immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l'homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l'histoire moderne à Mahomet ? Les plus fameux n'ont remué que des armes, des lois; Ils n'ont fondé, quand ils ont fondé quelque chose, que des puissances matérielles écroulées souvent avant eux. Celui-là a remué des armées, des législations, des empires, des peuples, des dynasties, des millions d'hommes sur un tiers du globe habité; mais il a remué, de plus, des idées, des croyances, des âmes. Il a fondé [...] une nationalité spirituelle qui englobe des peuples de toute langue et de toute race [...]. Philosophe, orateur, apôtre, législateur, guerrier, conquérant d’idées, restaurateur des dogmes rationnels d’un culte sans images, fondateur de vingt empires terrestres et d’un empire spirituel, voilà Mahomet. A toutes les échelles ou l'on mesure la grandeur humaine, quel homme fut plus grand ? Il n’y a de plus grand que celui qui, en proclamant avant lui le même dogme, avait promulgué en même temps une morale plus pure, qui n’avait pas tiré l’épée pour aider la parole, seul glaive de l’esprit, qui avait donné son sang au lieu de répandre celui de ses frères, et qui avait été martyr au lieu d’être conquérant. Mais celui-là les hommes l’ont jugé trop grand pour être mesuré à la mesure des hommes, et si sa nature humaine et sa doctrine l’ont fait prophète, même parmi les incrédules, sa vertu et son sacrifice l’ont fait Dieu !"
Ernest Renan
"Mahomet nous apparaît comme un homme doux, sensible, fidèle, exempt de haine. Ses affections étaient sincères; son caractère, en général, porté à la bienveillance. Lorsqu'on lui serrait la main en l'abordant, il répondait cordialement à cette étreinte, et jamais il ne retirait la main le premier. Il saluait les petits enfants et montrait une grande tendresse de cœur pour les femmes et les faibles. « Le paradis, disait-il, est au pied des mères. » Ni les pensées d'ambition, ni l'exaltation religieuse n'avaient desséché en lui le germe des sentiments individuels. Rien de moins ressemblant à cet ambitieux machiavélique et sans cœur qui explique en inflexibles alexandrins ses projets à Zopyre."
Maxime Rodinson
"Mahomet (en arabe Muhammad) est, parmi les fondateurs des grandes religions universalistes, celui que nous connaissons le mieux. [...] Homme génial, issu d'une société en marge des grandes civilisations de l'époque, il sut forger une synthèse idéologique impressionnante, capable de séduire d'abord son pays natal, puis de s'imposer dans une vaste zone du globe. Il sut aussi employer des dons remarquables de chef politique et militaire à acquérir le contrôle de l'Arabie. Mystique (incomplet), profondément religieux, mais non pas pur homme de sainteté comme le Christ et le Bouddha, les faiblesses humaines de cette impressionnante personnalité ne font que rendre sa biographie plus attachante. [...] Si le développement postérieur de l'islam est dû aux circonstances (pour ceux qui n'y voient pas la main de Dieu), une part importante de son succès vient néanmoins du génie de Muhammad. On peut le créditer d'une grande intelligence, d'une habileté et d'une ténacité remarquables, d'un sens très fin des hommes et des situations. [...]
Il faut tenir compte des mœurs du temps et de son pays pour juger certains de ses actes, atroces ou quelque peu hypocrites [...]. Il montra, en bien des cas, de la clémence, de la longanimité, de la largeur de vues et fut souvent exigeant envers lui-même. Ses lois furent sages,
libérales (notamment vis-à-vis des femmes), progressives par rapport à son milieu."
Jules Barthélemy Saint-Hilaire
"Mahomet a été le plus intelligent, le plus religieux, le plus clément des Arabes de son temps. Il n'a dû son empire qu'à sa supériorité. La religion prêchée par lui a été un immense bienfait pour les races qui l'ont adoptée, et que cette religion, toute inférieure qu'elle est au christianisme, mérite beaucoup plus d'estime qu'on ne lui en accorde généralement."
William Montgomery Watt
"La façon dont il accepta les persécutions dues à sa foi, la haute moralité des hommes qui vécurent à ses côtés et qui le prirent pour guide, la grandeur de son œuvre ultime, tout cela ne fait que démontrer son intégrité fondamentale. La supposition selon laquelle Mahomet serait un imposteur soulève plus de problèmes qu’elle n’en résout. Et pourtant aucune des grandes figures de l’histoire n’est si peu appréciée en Occident que le Prophète Mahomet ."
Edward Gibbon
L’historien du xviiie siècle Edward Gibbon réfute l'existence de l'épilepsie chez Mahomet, il écrit « Mahomet conserva jusqu’à l’âge de soixante-trois ans les forces nécessaires aux travaux temporels et spirituels de sa mission. Ses accès d’épilepsie, calomnie inventée par les Grecs devraient exciter la pitié plutôt que l’aversion. … Lorsqu’il se vit à la fin de sa carrière, il édifia ses frères par son humilité… il vit avec une fermeté tranquille approcher son dernier moment… ».
Au sujet de son supposé tempérament érotique, il affirme que Mahomet ne s'est marié que pour des raisons d'unification des Arabes, il dit : « Sa fidélité pour Cadijah pourrait fournir un moyen de défense plus sérieux et plus durant les vingt-quatre années de leur mariage, il ne fut malgré sa jeunesse aucun usage de son droit de polygamie, et de l’orgueil ou la tendresse de la respectable matrone n’eut jamais à souffrir l’association d’une rivale ».
William Montgomery Watt
"William Montgomery Watt explique les raisons pour lesquelles Mahomet doit être considéré comme quelqu'un de droit et sincère : "Depuis l'étude de Carlyle sur Mahomet dans "Heroes and Heroworship", l'Occident s'est rendu compte qu'il existait de bons arguments pour être convaincu de la sincérité de Mahomet. Sa volonté de supporter d'être persécuté pour sa foi, la caractère élevé des hommes qui croyaient en lui et pour qui il était le chef, enfin la grandeur de son œuvre dans ses dernières réalisations, tout témoigne de sa foncière droiture. Soupçonner Mahomet d'être un imposteur soulève plus de problèmes que cela ne résout. Aucune des grandes figures de l'histoire n'a pourtant été appréciée de façon aussi indigente en Occident que Mahomet. Les écrivains occidentaux se sont montrés surtout enclins à croire le pire de Mahomet et chaque fois que la moindre interprétation critique d'un fait pouvait passer pour plausible, ont tendu à l'accepter pour monnaie comptant. Il ne suffit pas cependant d'inscrire au crédit de Mahomet sa probité foncière et sa résolution si nous voulons tout comprendre de lui. Si nous tenons à corriger les erreurs hérités du passé à son sujet, nous devons, dans chaque cas d'espèce, tant qu'aucune preuve concluante n'est produite à l'encontre, nous en tenir fermement à sa sincérité. Il nous faut alors aussi ne pas oublier qu'une preuve concluante exige pour être administrée beaucoup plus que d'être simplement plausible et sur un sujet tel que celui-ci ne peut être produite que difficilement."
Il donne des exemples d'actions de Mahomet : " Un petit enfant fut un jour présenté à Mahomet qui le prit dans ses bras; un instant après, l'enfant l'inonda; quand la mère le frappa pour le punir, Mahomet lui fit des reproches, disant <<Tu as fait mal à mon fils>> et (c'est là qu'intervient le point de vue légal) il refusa de changer son vêtement et de le faire laver, puisqu'il s'agissait d'un petit garçon. Sa bonté s'étendait même aux animaux, ce qui est remarquable pour l'époque à laquelle il vivait et pour cette partie du monde. Lorsqu'il marchait sur la Mecque avant la conquête, lui et ses soldats virent une chienne qui avait des petits, et non seulement Mahomet donna l'ordre de ne pas l'effrayer, mais il chargea un de ses hommes de veiller à ce que sa consigne soit observée.
Ce sont là des aperçus intéressants sur la personnalité de Mahomet et qui nous aident à compléter l'image que nous nous formons de lui d'après sa conduite des affaires publiques. Il gagnait le respect et la confiance des gens par le fait des motifs religieux qui étaient à la base de son action et par des qualités telles que le courage, la résolution, l'impartialité, une fermeté qui touchait à la dureté, mais qui était tempérée par sa générosité. En plus ces qualités, le charme de ses manières lui assurai l'affection et le dévouement de ceux qui l'approchaient."
Pour l'épilepsie supposé de Mahomet, il écrit : « Des adversaires de l'Islam ont souvent affirmé que Mahomet était épileptique et que par conséquent ses expériences religieuses n'étaient pas valables. En fait, les symptômes décrits ne sont pas identiques à ceux de l'épilepsie, cette infirmité conduisant à un délabrement physique et mental, tandis que Mahomet n'a jamais cessé jusqu'au bout d'être en pleine possession de ses facultés. Puis, même si l'allégation pouvait se tenir, l'argument serait absolument contraire à tout bon sens, sans autre fondement que celui de l'ignorance et du préjugé. »
Enfin, Mahomet devenu législateur, a organisé l´administration de l'État naissant et à levé une taxe en faveur des nécessiteux, la Zakat.
"Avec la prise de Khaïbar en 628, le Prophète était devenu l'homme le plus riche du Hijaz et pourtant à sa mort il ne laissa rien comme héritage ; il ne possédait au moment de sa mort qu’une tunique, un pagne de tissu grossier et avait gagé son armure contre un gallon d’orge chez un juif."
Entre leurs visions et la vôtre, il y a tout un monde ! On ne se demandera pas qui d'eux ou de vous est le plus proche de la vérité... Donc votre point de vue, oui. La calomnie, non. Instruisez-vous avant de critiquer.
Les religions qui dirigent par la peur Athées, religieux, agnostiques cessons à un moment de nous renvoyer la balle de la guerre et de la souffrance. Comment ne pas comprendre que le mal qui a touché l'humanité n'est dû qu'à la stupidité et à la malveillance de certains hommes eux-même. On accuse l'athée, on accuse le blanc, on accuse le chrétien ou le musulman. C'est n'importe quoi. On peut avoir de l'or entre les mains et en faire une abomination comme une merveille. Comment pouvez ôtez la responsabilité des hommes en prétextant que la cause de tous les maux et de toutes les peurs c'est la religion ? Quelqu'un de bon ne commettra jamais un mal même si celui-ci lui est ordonné. Sinon c'est un lâche. Quelqu'un qui croit sincèrement ne croit pas par peur de l'enfer. Il y a tellement de chose qui sont pardonnées par Dieu ! Mais de cela, on ne parle pas. Quant à celui qui ne croit pas, il n'a pas peur de l'enfer puisqu'il n'y croit pas, donc comment la religion peut-elle s'instaurer sur la peur ?! Vu que le non croyant peut entendre un croyant lui dire qu'il va brûler en enfer et lui rire au nez
La foi, on l'a ou pas. Celui qui l'a n'a pas peur et celui qui ne l'a pas... non plus.
Ca n'est peut être pas dans la bible que cela est véhiculé mais la tentation d'utiliser les rouages de la terreur a bien existé au cours de l'histoire. L'islam jouent très largement sur la peur et la terreur , en présentant un Dieu qu'il faut craindre impitoyable et là c'est dans les textes , le ddieu terroriste qui terrorise pour mieux régner est bien là .
LOL c'est bizarre que vous compreniez pour la Sainte Bible mais pas pour le Coran
Vous êtes clairement haineuse et injuste. Vous nous parlez de lapidation dans le Coran mais le Coran ne fait que confirmer la Bible : "« Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s’est point trouvée vierge, on fera sortir la jeune femme à l’entrée de la maison de son père ; elle sera lapidée par les gens de la ville, et elle mourra [...] Si l’on trouve un homme couché avec une femme mariée, ils mourront tous deux, l’homme qui a couché avec la femme, et la femme aussi [...] Si une jeune fille vierge est fiancée, et qu’un homme la rencontre dans la ville et couche avec elle, vous les amènerez tous deux à la porte de la ville, vous les lapiderez, et ils mourront, la jeune fille pour n’avoir pas crié dans la ville, et l’homme pour avoir déshonoré la femme de son prochain. » Dt 22. 20-24
« Si un homme commet adultère avec une femme mariée, s’il commet adultère avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultère seront punis de mort. » Lv 20. 10
Alors oui, il y a des gens qui ne se tiennent à carreau que par la peur. C'est triste mais c'est ainsi. La religion est sévère pour les gens ayant commis des crimes, c'est tout. Que ce soit cruel ou non, l'adultère est aussi inadmissible que la peine qui lui est assignée. C'est comme coupez la main d'un voleur mais s'il ne vole pas pourquoi craindre qu'on lui coupe la main ? Exemple plus d'actualité : on râle aujourd'hui après les radars sur la route mais pourtant nous sommes tenus de respecter une limitation de vitesse alors pourquoi s'en faire ? Oui l'homme aime l'interdit et l'homme a besoin d'autant de restrictions que de libertés. Un juste milieu. Vous dites de plus que le Dieu de l'Islam est impitoyable, pourtant si vous aviez lu les sourates, ne commencent-elles pas par "au nom de Dieu, le tout miséricordieux, le très miséricordieux" ? le dieu terroriste ? Quel manque de respect... Savez vous que le Dieu "Allah" et celui des juifs et des chrétiens ? Je n'en reviens toujours pas. Pensez-vous que le terrorisme est préconisé par le Coran ? Ce sont des fanatiques ! Comme ils en existent partout pour diverses idées et raisons.
Tu cites là des sectaires qui ne toléraient d'autre culte que celui de leur propre personne.
C'est bizarre que tout le monde comprenne dans le sens là mais pas dans l'autre. Ceux qui tyrannisent par l'Islam ce sont le même genre de sectaires que ceux dont tu parles, sauf qu'eux ne craignent pas Dieu, il le méprise en se servant de lui et en utilisant sa parole à mauvais escient.
Il est clair que la charia c'est la religion musulmane , c'est dans les textes , le djhiad est la religion musulmane, c'est dans les textes etc .....
Le jihâd : "L'islam compte quatre types de jihâd : par le cœur, par la langue, par la main et par l'épée. Le jihâd par le cœur invite les musulmans à « combattre afin de s'améliorer ou d'améliorer la société ». De nombreux savants musulmans interprètent le jihâd comme une lutte dans un sens spirituel. Une minorité de savants sunnites le considèrent comme le sixième pilier de l'islam, quoique le jihâd n'en ait pas le statut officiel." "Il faut savoir que le combat armé n'est qu'une forme de jihâd. La recherche de la connaissance, la pratique d'un bon comportement ou la persévérance face aux épreuves de la vie sont autant de formes différentes du jihâd..."
En voici les règles pour le combat armé :
Les conditions nécessaires pour que le jihâd par les armes devienne une obligation pour chaque musulman (fard ʿayn) sont :
1- Quand les non-musulmans envahissent une terre musulmane.
2- Quand les lignes de bataille commencent à se rapprocher.
3- Quand l'imam appelle une personne ou un peuple pour se lancer au combat.
4- Quand les non-musulmans capturent et emprisonnent un groupe de musulmans.
LE JIHAD ARME EST DEFENSIF.
"Les règles du combat lors du jihâd :
1- Les prisonniers de guerre doivent être bien traités. Les traditions du Prophète réglementent de façon rigoureuse et stricte la pratique guerrière, et il est interdit de disposer à sa guise des prisonniers, et de tuer les femmes et les enfants lors des batailles. Les captifs peuvent être asservis en esclavage, relâchés sous rançon, ou alors ils pourront rester en terre d'islam et devront rester dans un statut de dhimmi et payer une capitation annuelle, la djizya.
2- « Épargner les enfants, les fous, les femmes, les prêtres, les vieillards et les infirmes, sauf s'il ont pris part au combat » 9. L'islam interdit strictement de tuer ceux qui ne font pas partie de l'armée : en effet, dans le Sahih-i Muslim (Kitab-i Jihad was-siyar)18, chez Sarakhsi (kitab al-Mabsut, siyar al-Kebir), etc., Mahomet interdit strictement de tuer les vieux, les femmes et les enfants ne portant pas d'arme. Seuls les dégâts collatéraux involontaires sont tolérés dans le Sahih-i Muslim19,20.
3- L'interdiction de brûler l'ennemi.
4- L'interdiction de mutiler les corps.
5- L'interdiction du pillage. C'est-à-dire des actes de vandalisme (vols, destruction des biens, etc.) et de violence (violence physique, viol, etc.) envers les civils. Cependant, la prise des butins de guerre était pratiquée après les batailles contre les adversaires qui ont participé à la guerre, en dédommagement aux dégâts provoqués par la guerre.
LA CHARIA : le mot qui fait peur (surtout aux autres) :
La Charia est
révisable sauf pour les "hudud" ou peines fixes : "les Hudud comprennent les incriminations et les peines définies par le Coran qui ne peuvent être remises en cause par les juges. Le droit musulman considère cette catégorie de crime comme des crimes contre la « Loi de Dieu ». Les peines prévues pour les crimes de type Hadd sont fixes car elles ont été fixées par Dieu et se trouvent explicitement dans le Coran. Elles sont au nombre de sept :
1- la fornication et l'adultère, appelée (al-zinā), الـزنا
2- la fausse imputation de ce crime, appelée (al-qaḏf bi-l-zinā), القـذف بالزنا
3- la consommation de boisson fermentée, appelée (šurb al-ḫamr), شـرب الخـمر
4- le vol (vol / cambriolage), appelé (sariqa), السـرقـة
5- le banditisme (barrer le passage (pour dévaliser)), appelé (qaṭʿ al-ṭarīq), قطع الطريق
6- l’apostasie, appelée (al-rida), الـردة
7- la rébellion (désobéissance), appelée (al-ʿiṣyān), ﺍﻟﻌصـﻴﺎﻥ"
Parmi elles 4 seulement ont des peines prescrites par "Dieu" (à travers le Coran) : L'adultère/fornication, vol ou cambriolage, l'accusation mensongère et le banditisme. Seul le banditisme est puni de la peine de mort. Les hudud des autres crimes ont été déterminés par les oulémas selon la tradition prophètique.
Aucun texte coranique ne mentionne d'abattre un apostat ou un non musulman.
Le condamné qui se repend sincèrement est gracié. puisque : "un certain nombre d’oulémas avancent que les hudud, même s'ils sont prescrites par le Coran, peuvent être annulé par les autorités judiciaires suite au repentir du contrevenant. Ils justifient leurs opinions par un certain nombre de hadiths où le prophète a annulé le ḥadd suite au repentir".
"la littérature abonde à ce sujet , et beaucoup d'efforts ont été entrepris pour contourner les peines, les intégrer dans la loi. Faute de mieux certains pays vont simplement assujettir la loi à la volonté élémentaire de leur perception des rapports humains en puisant dans leur propre histoire ou leurs coutumes les appuis pour justifier les hudud .
Le probleme n'est pas d'ordre théologique , mais d'ordre civilisationnel. Certains pays sont en symbiose avec L'islam parce qu’ils misent sur la modération et s'appuient sur "les Makased" ou les objectifs des textes et non la lettre. Chaque fois que le hadith ne résiste pas à la raison c'est la raison qui l'emporte. D'où le respect de l'être humain, le sens des valeurs des notions auxquelles Mahomet s'est attaché pour hisser les peuplades les plus écrasées au niveau de l'Homme."
Voilà pour la Charia. Un système juridique particulier et finalement assez simple et clair. Certes sévère et semblant dépassé mais qui a été établit au VIIème siècle et dont le but principal était la dissuasion. Un cadre bien limité pour des pays majoritairement musulmans qui sont aujourd'hui minoritaire à l'appliquer. Notamment au sujet des peines les plus lourdes : "Jacques el-Hakim souligne que les peines corporelles en vigueur dans la loi islamique ne correspondent plus depuis longtemps aux critères d’amendement du délinquant qui fondent les politiques pénales en vigueur aujourd’hui. Cela explique que certaines peines soient tombées en désuétude dans certains pays depuis plusieurs siècles déjà.
Un principe de la charia reconnait l’adaptation des lois selon les époques (celle-ci est reconnue en outre dans l'art. 39 de la Majalla, le Code civil ottoman, construit à partir d'une codification des règles hanafites à la fin du xixe siècle). Ce principe a été largement suivi, comme le montre l’exemple du Calife Omar qui a écarté l’amputation de la main des voleurs en période de disette et en matière de talion (la victime ou les héritiers n’exécutent plus la peine de leur main). Jacques el-Hakim pense également que la majorité des peines corporelles n’était plus compatible avec les mœurs ou justifiée par la répression à partir des réformes du xixe siècle. Les peines corporelles ne sont plus pratiquées que dans de rares pays; et dans d’autres pays où elles sont réintroduites, elles rencontrent une forte opposition.
Pour certains penseurs comme Asaf Fyzee, la Charia, qui est la doctrine spirituelle du Coran, « doit être révisée et interprétée à la lumière de la philosophie et de la logique modernes ». La charia, qui est la loi sacrée de l'islam, doit être séparée de ses préceptes juridiques et politiques, afin de ne pas confondre les valeurs morales et les valeurs juridiques de la religion.
Enfin pour celui qui a dit que "les femmes mettent le voile parce qu'elles sont idiotes", Yacoub je crois : quel manque de respect, quand bien même ce ne serait pas une prescription coranique, pourquoi juger ces femmes de la sorte ? Elles cachent leurs cheveux par conviction et par pudeur. Qu'importe qu'elles aient raison ou tort. Ce sont des êtres humains ! Celles qui le mettent volontairement en ont le droit. En quoi cela vous gène t'il ? Pourquoi un voile gène plus qu'un bonnet, qu'un bandana ou qu'un chapeau ? Bizarrement, une femme voilée, c'est une femme objet mais je regrette, dans nos sociétés la femme est toujours considérée comme un objet, n'existant que par son physique, on lui a juste fait croire que pourvoir porter une mini jupe c'était être libre... Il suffit d'allumer sa télévision pour s'en rendre compte.
Je suis révolté par les affirmations calomnieuses faites sur l'Islam. On peut critiquer l'islam mais pas de façon mensongère et inintelligente. Vous leur reprochez leur manque de tolérance (aux musulmans) mais laissez-les en paix et commencez par vous-même. Car visiblement, niveau tolérance, vous n'en avez pas plus qu'eux.