Siegahertz a écrit :
C'est juste le sentiment d'attachement. Rien de plus. Il y a juste différent degré. Mais basiquement, l'amour pour ton peigne préféré est le même que celui d'une fan pour Jonny Haliday ainsi qu'un homme pour sa religion. Différents niveaux de la même chose.
Oui, c'est le sentiment d'attachement. Mais ce sentiment est naturel quand il s'agit de ton enfant. Ton conjoint, tu l'as choisi : tu as voulu par exemple qu'elle soit brune, qu'elle soit petite, mince, comme ceci ou comme cela. Ou alors, si tu as moins de chances, tu as pris et aimé celle qui se présentait. Mais ton enfant, tu n'as pas eu le choix : tu ne le connais pas vraiment, mais tu es porté par un amour immense pour lui. C'est inexplicable. Avant d'avoir un enfant, je disais à mon entourage que rien ni personne ne pourrait représenter davantage que mon frère, car il est comme moi : 50% de mon père et 50% de ma mère, comme moi. Je disais que mon enfant ne serait jamais que 50% de moi et 50% d'une étrangère (que j'aime à en crever, soyons clair). Eh bien, quand mon épouse a été enceinte, des choses ont changé en moi. Et je ne te dis pas quand j'ai vu mon enfant naître, que je l'ai vue sous la lampe, alors qu'elle n'avait que quelques minutes d'existence officielle... Elle me regardait, sans savoir consciemment qui j'étais. J'étais pris d'un amour fou, inexplicable, indémontrable (car tous les gestes que je pourrais poser et toutes les actions accomplies pourraient être interprétés comme le sentiment d'un devoir à accomplir). Mon enfant m'aimera parce qu'elle aura appris à vivre avec moi (c'est sensiblement différent pour la mère), mais moi je l'ai aimée dès le début pour une raison inexplicable.
Pour ce qui est du peigne et de l'idole, je peux comprendre la comparaison. Mais je doute qu'il s'agisse vraiment de la même chose. Quoi que certains attachent de l'importance à des objets. OK.
Gyé? En gros, hein?
Non pardon, Quoi?
D’où tu as lut ça? Je relativise et je regarde objectivement. Si dure à comprendre? D’où se blabla sort? C'est pourtant simple se que je dis...
C'était du JCVD...
Y a une différence entre relativiser et arrêter tout court! Tu te fais des filme pas possible quand je prends juste une notion, il est vrai, porté comme sacré et je la relativise pour la comprendre. Désolé que tu ne puisse pas voir les choses objectivement... Et encore plus que tu tires des conclusions aussi "Waw-je-n'-est-pas-de-mot"...
On ne peut pas relativiser l'amour. Les discours descriptifs ou explicatifs sont vains. Il n'y a que le témoignage du sentiment d'amour ou de l'absence de sentiment d'amour qui "parle". Je peux débattre avec quelqu'un qui a éprouvé l'absence d'amour pour son propre enfant, parce que cet amour est le plus pur, le plus gratuit. Mais le relativisme, c'est quand on croit que tout se vaut. Or, rien ne vaut quoi que ce soit. Sauf juridiquement. Toi et moi, nous sommes égaux. Mais nous sommes inégaux. Égaux devant la justice, inégaux devant la "nature".