Pour en terminer avec ces conneries. Un article du Huffpostmaghreb ( lien en fin d'article, toute les sources sont dispo dans l'article ).
Je cite le passage qui nous intéresse :
Tout commence par une rumeur qui enfle. Rumeur confirmée par le Ministère de l’intérieur tunisien le 19 septembre dernier qui fournit alors des chiffres et des détails. "Elles ont des relations sexuelles avec vingt, trente, cent jihadistes au nom du jihad al-nikah", puis "reviennent enceintes".
Des deux côtés de la méditerranée, les médias s’enflamment pour ce nouveau "phénomène de société". Or, les témoignages des femmes se font rares et le sujet donne parfois lieu à des extravagances. Comme cette jeune femme de 17 ans qui se serait "donnée à 152 hommes". Des faits finalement contredits par les autorités tunisiennes et plusieurs médias dont le Nouvel observateur, qui montrent que, loin d’être un phénomène de masse ou de traite des femmes, le jihad sexuel ne concernerait qu'une poignée de jeunes filles...et encore.
L'enquête décortique la rumeur et va même jusqu'à montrer qu’au sein même du ministère de l’Intérieur, peu de gens connaissent réellement l’ampleur du phénomène.
Ainsi, une femme, dont la mère a témoigné sur la télévision tunisienne, est retrouvée en Syrie. La jeune fille en question témoigne être partie, non pas pour donner son corps, mais en tant qu’infirmière. Elle a ensuite rencontré un homme, qui est devenu son mari, avec son consentement.
La rumeur, elle, est allègrement utilisée par le régime de Bachar Al Assad dans sa propagande contre les rebelles syriens mais aussi en Tunisie pour discréditer les islamistes au pouvoir. Entre mythe et réalité, ce "jihad du sexe" ne se base donc que sur certains cas, dont la crédibilité n’a toujours pas été démontrée, une désinformation à laquelle le ministère de l'Intérieur a également contribué.
http://www.huffpostmaghreb.com/2013/12/ ... 00569.html