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Re: Qu'est ce que la théorie du genre ?
Posté : 07 oct.16, 02:48
par indian
merci
à mon humble avis...y'a pas de meilleur mariage
Re: Qu'est ce que la théorie du genre ?
Posté : 07 oct.16, 22:13
par jipe
j' ai des amis dans l'enseignement
et j'ai eu une explication toute récente , les prof reçoivent une formation où l' on doit dissocier le sexe de l'humain
c'est à dire sexe masculin ou féminin et l'être humain après
on s'écarte finement de l'homme et de la femme
ce genre d'éducation ou formation s'appelle comment ?
Re: Qu'est ce que la théorie du genre ?
Posté : 18 août23, 20:13
par paulau
"Comment ne pas s’inquiéter, en ces temps où le manque de repères se fait sentir, de l’émergence d’une nouvelle idéologie qui s’insinue lentement depuis une quarantaine d’années dans les mentalités jusqu’à s’imposer aujourd’hui dans les manuels scolaires ? La «théorie du genre» (Gender en anglais) est fondée sur l’analyse marxiste de l’histoire selon laquelle la classe des puissants lutte continuellement contre la classe des faibles. Cette théorie transpose ces relations de lutte aux relations entre homme et femme : la société que nous connaissons rabaisserait la femme de façon injuste au profit de la toute puissance de l’homme. Quelle solution à cette injustice ? La pure et simple élimination des «rôles socialement construits» de l’homme et de la femme. Il n’existerait donc pas un homme naturel ni une femme naturelle et on ne pourrait parler de caractéristiques exclusives de chaque sexe, même dans la vie psychique. En réduisant à néant ce qui relève du féminin et du masculin, on supprime les différences et donc la soi-disant lutte qui en résulte. L’homme et la femme seraient donc en tous points identiques, exceptés quelques aspects physiques. Toutes les distinctions entre les sexes auxquelles nous sommes accoutumés ne seraient dues qu’à ce que notre culture paternaliste et misogyne nous aurait inculquées.
Tout cela pourrait sembler bien anodin et ne relever que d’un changement de vocabulaire qui n’intéresse que peu de monde. Mais les conséquences de l’application au réel de cette idéologie du Genre a des effet incalculables, non seulement au niveau social, mais aussi au niveau le plus simplement humain. Un simple effort de réflexion permet d’entrevoir à quel point notre identité naturelle d’homme ou de femme est déterminante dans tout acte, même le plus infime, de notre vie humaine et à quel point notre épanouissement personnel dépend de ce paramètre essentiel. L’idéologie du Gender voudrait nous faire accepter que nous sommes culturellement conditionnés et qu’il nous faudrait nous défaire de ces carcans que sont l’identité sexuelle, la famille, la société, la religion… Parler d’un retour à l’âge primitif serait en dessous de la réalité. Cette théorie, qui nie purement et simplement les fondements de la nature humaine, est profondément déshumanisante, à l’image et à un autre niveau des idéologies totalitaires qui, au XXème siècle, ont eu pour ambition de réformer la nature humaine et l’ont finalement menée à son autodestruction.
Un certain féminisme véhicule cette idéologie au nom de l’égalité des sexes. Le noble combat des femmes pour trouver et assumer leur juste place dans notre société s’en trouve en réalité discrédité. Abolir la hiérarchie des sexes ne peut signifier abolir les différences qui sont inscrites en chacun de nous, qui nous personnalisent, nous responsabilisent vis-à-vis des autres, font de nous des hommes et des femmes accomplis, capables d’être, chacun à sa place dans une égale dignité, témoins du don de soi.
Prenons garde de ne pas renouveler les erreurs passées en se détournant du cœur des problèmes de l’humanité, en adoptant la solution de facilité de changer l’homme lui-même. « Dieu créa l’homme à son image, homme et femme il les créa », lisons-nous dans la Genèse (1, 27). L’image de Dieu, c’est bien l’homme et la femme, tous deux se complétant pour former ensemble un seul corps dans le don total d’eux-mêmes. Sans différence, pas d’altérité ; sans altérité, pas de don ; sans don, pas d’amour véritable. Les mots du tentateur au jardin d’Eden sont encore bien séduisants : «Vous serez comme des dieux» (Gn 3, 5). Soyons vigilants à préserver la création que Dieu nous a confiée pour notre bonheur."
Source : 2011, l' évêque de Luçon.