Re: La règle d'or et la loi du talion
Posté : 11 nov.14, 07:36
coalize, n'avez-vous pas bu un petit verre de trop, ce soir ?coalize a écrit :ah non...
si on ne force pas, le commandement devient donc caduque...
Forum Inter-Religieux de sociologie religieuse francophones
https://forum-religion.org/
coalize, n'avez-vous pas bu un petit verre de trop, ce soir ?coalize a écrit :ah non...
si on ne force pas, le commandement devient donc caduque...
LOL... ce soir, c'est plutot le manque qui me fait parler...Mormon a écrit :
coalize, n'avez-vous pas bu un petit verre de trop, ce soir ?
Là où tu as raison, c’est qu’une telle directive, énoncée brut de fonderie, peut s’avérer dans certaines situations, plus négative que celle de Confucius.coalize a écrit :Si on considére quelque chose de bien, le commandement te demande donc de le faire aux autres, sans te préoccuper de leur sentiment à ce sujet... Si tu aimes... fais le aux autres...
Le commandement c'est "Fais aux autres ce que tu veux que l'on te fasse"
C'est pas, "Fais aux autres, s'ils le désirent, ce que tu veux que l'on te fasse"
C'est donc de forcer les autres à faire ce que tu penses être bien, quoique soit le sentiment de l'autre.... ce forum en est un exemple quotidien!!!!
Là j'y souscrit totalement...BenFis a écrit : "Faire aux autres, s'ils le désirent, ce que tu veux que l'on te fasse".
Donc tu te proposes en toi-même de faire le bien; alors imagine une société qui elle serait fondée sur "ne faites pas autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fasse" et une autre société fondée sur "faites aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent" Laquelle serait la mieux ?BenFis a écrit : Mais ce n'est pas le cas, car cette instruction chrétienne n’est pas une formule mathématique. Celle-ci s’inscrit dans un cadre prédéfini qui t’oblige à tenir compte de la volonté de ton prochain et qui équivaut, comme tu l'as dit à "Faire aux autres, s'ils le désirent, ce que tu veux que l'on te fasse".
résident temporaire a écrit :
pas vraiment ce que tu énonces signifie que tu évites de faire ce qui est mauvais à tes yeux", mais la loi qu'énonçait Jésus va plus loin, elle dit qu'en plus d'éviter de faire ce qui est mauvais à tes yeux, tu dois chercher à faire ce qui est bon envers ton prochain à tes yeux.
tout à fait et faire le bien signifie aussi respecter son prochain (on dit aussi que la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres); c'est pourquoi j'ai mentionné la premier commandement car il impose une norme morale et une attitude mentale à développer.coalize a écrit :Je le comprend bien comme ca... mais le bien est relatif, comme le mal... ce qui est bien pour moi (danser la macarena jusque 3 heures du matin ) n'est pas forcément bien pour mon voisin 'il doit se lever à 5 heures pour aller travailler)
Aimer ton prochain comme toi même, c'est de faire aux autre ce que tu veux qu'on te fasse, c'est la règle d'or. L'exemple du bon samaritain ou Jésus explique ce qu'est d'aimer ton prochain comme toi même: La Tob, Luc 10.résident temporaire a écrit : En fait quelque part tout le christianisme dans nos relations avec autrui se résume à ceci :
(Romains 13:9, 10) [...] tout autre commandement, se résume dans cette parole, à savoir : “ Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. ” 10 L’amour ne fait pas de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi.
Car imiter Dieu revient à imiter son amour envers son prochain.
C’est une question interessante mais à laquelle il est impossible de répondre tant qu’on ne sait pas comment ces sociétés interprètent les directives en question.résident temporaire a écrit :Donc tu te proposes en toi-même de faire le bien; alors imagine une société qui elle serait fondée sur "ne faites pas autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fasse" et une autre société fondée sur "faites aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent" Laquelle serait la mieux ?
résident temporaire a écrit :Donc tu te proposes en toi-même de faire le bien; alors imagine une société qui elle serait fondée sur "ne faites pas autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fasse" et une autre société fondée sur "faites aux autres ce que tu voudrais qu'ils te fassent" Laquelle serait la mieux ?
Il ressort quand même que cette parole de Jésus est supérieure à "ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent" car si tout le monde appliquait cette parole, le tissu social et le comportement sociétal serait meilleur. De plus je pense que cette parole étant notre incapacité à ne pas trébucher ou faillir ne peut que se doubler d'apprendre à pardonner à son prochain. C'est ainsi que dans un modèle de société fondée sur les paroles du Christ, appliquer les paroles suivantes ne peut que se révéler pertinent :BenFis a écrit :C’est une question interessante mais à laquelle il est impossible de répondre tant qu’on ne sait pas comment ces sociétés interprètent les directives en question.
En effet, il est bon de remettre les textes anciens dans leur contexte historique si on veut éviter les interprétations anachroniques.medico a écrit :. En Israël, la loi du talion, qui exigeait âme pour âme, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, non seulement soulignait le caractère sacré de la vie, mais aussi inculquait aux Israélites la nécessité de veiller avec soin à ne pas blesser autrui. Elle montrait également l’importance de s’assurer que tout témoignage présenté devant un tribunal était fidèle et exact, car celui qui portait un faux témoignage recevait le châtiment même qu’il aurait attiré sur un innocent (Ex 21:23, 24 ; Dt 19:18-21 ; Lv 24:19, 20). Si un maître faisait perdre un œil à son esclave, on ne lui ôtait pas un œil, mais l’esclave était libéré (Ex 21:26). Cette loi rappelait au maître que, s’il pouvait exiger que des esclaves travaillent ou s’il pouvait les battre en cas de rébellion, il ne devait cependant pas être excessivement sévère.