LES MALHEURS DU MONDE
(saint Louis-Marie Grignion de Montfort)
TROISIÈME MALHEUR :
(Il est tout pénétré de malice et l’ennemi de la vertu)
16- Il couvre, mais très finement,
Le péché de la vertu même,
Pour le faire entrer doucement
Il flatte, il proteste qu’il aime.
Par ses sourires, ce trompeur
Enfonce un poignard dans le cœur.
17- Le monde est le grand boute-feux
Et le grand instrument des diables
Pour autoriser en tous lieux
Les crimes les plus détestables.
Les mondains nomment scrupuleux
Tous ceux qui ne font pas comme eux.
18- Il sème l’orgueil chez les grands,
La mollesse et la suffisance,
L’ignorance chez les paysans,
L’ivrognerie et médisance ;
L’envie et les divisions
Jusque dans la religion.
19- L’injustice dans les palais,
Dans les lieux publics, les scandales ;
Dans les lits et les lieux secrets,
Les impuretés les plus sales ;
Dans l’église et dans les lieux saints,
L’insolence des libertins.
20- La mollesse et l’oisiveté
Et le luxe parmi les dames,
Le babil et la vanité
Parmi presque toutes les femmes,
L’avarice chez les marchands
Et l’orgueil parmi les savants.
21- Dans les soldats, les jurements,
Les blasphèmes, les violences.
Partout mille dérèglements,
Les jeux, les bals, les insolences.
De ces péchés tout est rempli,
Le sage même en est sali.
22- Que dis-je, hélas ! je dis trop peu,
Homme et garçon et fille et femme
Sont brûlés presque tous du feu
De sa concupiscence infâme.
Il met partout la vanité,
Presque partout l’impureté.
23- Le monde étant sur son déclin,
Il n’est que crime et qu’injustice,
Il n’a jamais été si fin,
Ni si pénétré de malice ;
Qui sait pécher plus en secret
Il passe pour le plus discret.
QUATRIÈME MALHEUR :
(Le monde est aveugle)
24- Le monde est dans l’aveuglement
Et le malheureux se croit sage,
Il est dans l’endurcissement :
Quiconque le reprend, l’outrage...
Hélas ! il ne voit ni n’entend,
C’est ce qui rend son mal très grand.
25- Ne prend-il pas le mal pour bien,
L’utile pour le dommageable,
Pour un bonheur, ce qui n’est rien,
Et pour faux, un bien véritable,
Tant ses erreurs l’ont aveuglé,
Tant ses péchés l’ont déréglé.
26- Il ne sait point la vanité
Des biens que la terre présente,
Il ignore la cruauté
De l’esprit malin qui le tente,
Comme il ne voit que par ses sens,
Il juge mal des biens présents.
27- Il craint un fantôme trompeur ;
Si Dieu menace, il est sans crainte,
Il est sans loi, sans foi, sans peur
Devant cette Majesté sainte ;
Il ne craint point ses jugements
Ni ses terribles châtiments.
28- Ses jugements sont renversés :
Il croit que les fous sont des sages ;
Que les sages sont insensés,
Des bigots, de sots personnages,
Et comme il croit très clairement,
Il décide tout hardiment.
29- Cet aveugle est fier et hardi,
Il ne veut pas qu’on le reprenne
Quoiqu’il soit un grand étourdi.
À le reprendre, on perd sa peine.
Il est, ainsi qu’il est écrit,
Incapable du Saint-Esprit.
30- Chose étonnante, il ne peut pas
Recevoir aucune lumière ;
Il restera jusqu’au trépas,
Ainsi que le diable son père,
Impie, orgueilleux, scandaleux,
Aveugle, endurci, malheureux.
CINQUIÈME MALHEUR :
(Il est un scandaleux)
31- Oui malheur au monde, a dit Dieu,
Parce qu’il cause du scandale ;
Il vomit sans cesse en tout lieu
Contre tous sa rage infernale,
Tout homme en est scandalisé,
Le sage comme l’insensé.
32- Dans les métiers et les emplois,
Qu’on voit d’appâts épouvantables
Dont le monde s’est fait des lois
Pour damner plusieurs misérables !
Mais ses scandales sont si fins
Qu’il trompe même les plus saints.
33- Sous l’appât il met l’hameçon
Qui perd l’âme sans qu’elle y pense,
Il mêle en son vin le poison
Qui forme la concupiscence ;
Sous un seul mot dit en riant,
Il cache un poison très criant.
34- Il couvrira l’impureté
D’une fine plaisanterie,
Le luxe de la vanité,
De propreté, de modestie ;
L’avarice et l’orgueil du cœur
D’un bon ménage et point d’honneur...
35- Il fait tirer l’arc aux pécheurs
Contre les âmes innocentes ;
Pour percer leurs yeux et leurs cœurs
En mille façons différentes :
Il forme des pièges malins
De leurs yeux, leur bouche et leurs mains.
36- Il a tant d’adresse à tromper,
L’amorce est si belle et si tendre,
Qu’à peine peut-on l’échapper,
Qu’à peine peut-on s’en défendre :
Heureux celui qui s’est enfui
Dans un désert bien loin d’ici.
Il était une fois
Un gros énorme chat
Poursuivant une petite souris
Qui s'enfuyait par-là par-ci.
Partout où elle débouchait,
Le très vilain chat la suivait.
S'en allant derrière un carton,
Elle se crut bien là, tout au fond.
Mais le chat arriva soudain
Et la souris partit à grand train.
Il lui arriva mille aventures
Que je ne conterai pas ici
Car il en faudrait des reliures
Pour relier tout ce conte-ci.
Bref, la souris fut serrée de près
Et même elle se fit griffer,
Et elle crut bien passer
De vie à trépas, ci-fait.
Arrivons à la conclusion
De cette petite invention.
Que croyez-vous qu'il arrivât ?
La souris mangea le chat.
Et maintenant, je suis prêt à répondre à vos questions,
Mais attention :
Gaston,
Y'a l'téléphon
Qui son,
Mais y'a person
Qui y répond !
- Mais le vieux Léon
Et son accordéon
Répond
À tes questions !!!
Bonjour Gilbert,
Je viens de m'inscrire sur ce forum et je ne suis pas déçu! Comme mon pseudo l'indique je suis athée et antithéiste. Vos propos sont presque une caricature de ce que je reproche aux religions! Tout y est : la violence verbale, la haine, le manichéisme exacerbé, le refus de la critique et de la liberté d'expression, le sophisme, les stéréotypes, avec par dessus le marché une bonne dose de conspirationnisme! Bravo! Vous montrez le vrai visage de la religion, son pouvoir d'endoctrinement, sa malfaisance.
Au plaisir de vous lire de nouveau.
Pour débattre, on n'est pas obligé de faire de la conversation instantanée !!!...
Il y a un temps pour tout.
Après avoir répondu à C, je réponds à B par le quatrain suivant :
Pour bien comprendre un texte,
Il faut saisir le contexte,
Autrement on se fait des vagues,
On s’agite et on divague.
Et pour faire "plaisir" à tous les deux, voici un complément d'information :
JE SUIS UN ANTI-CHARLIE
Je ne suis pas Charlie,
Et pas plus Harakiri,
Et bien mieux, je lui dis :
Tu es un rat qui rit !
Je hais ta feuille, expression
De la Secte des francs-maçons.
Que tous les écervelés
Regardent donc ici https://twitter.com/Charlie_Hebdo_ :
Alors ils auront compris
Pourquoi je suis indigné.
La liberté d'expression,
Comme je l'ai dit ailleurs,
Est pour les francs-maçons :
Nous, on a l'eau du beurre.
Du 22 septembre je m'en fous,
A chanté un chansonnier ;
Du 11 janvier je m'en contre-fous,
Lui répond un cantiquier
Qui ne se fera pas instrumentaliser
Comme ces quatre millions de fanatisés.
Peut-être faut-il revenir au message initial, qui devrait poser les questions abordées.
Gilbert Chevalier a écrit :Pour ma part, je suis catholique, et je viens dans ce forum en tant que tel ; mais je n'ai aucun mépris pour personne, quoi qu'il pense.
Simplement, la question est posée : y a-t-il une religion ?
Si oui, et c'est forcément oui, laquelle est la véritable ?
Et moi je réponds : la religion catholique, apostolique et romaine !
Pourrais-tu étayer un peu ta position ? Je ne vois pas vraiment d'argumentation dans tes textes. Et ne t'échine pas à me répondre en vers, ça nuit à la clarté des arguments.
Gilbert, je reconnais que votre ton s'est un peu adouci. Cela n'efface pas pour autant ce que vous avez écrit précédemment. Je vous ai demandé de m'expliquer (si vous le voulez) pourquoi je me trompais lorsque j'analysais vos propos comme un déballage de haine envers des dessinateurs (Charlie Hebdo) et les amateurs de heavy metal, au point de leur souhaiter l'enfer (ce qui ne fait peur qu'a vous d'ailleurs). Plutôt que de répondre vous confirmez simplement votre penchant pour les thèses conspirationnistes. Au passage le lien Twitter que vous avez indiqué renvoie vers une page qui n'existe pas.
Je vous souhaite une bonne soirée.
Réponds donc comme il te plaira, en vers si tu le souhaites. Mais bon, un forum est un lieu d'échanges, et quand on échange on s'adapte à son interlocuteur si on veut le convaincre.