Mike a écrit :Bonjour,
J’avais donc bien vu : le but était bien d’attaquer … de dénigrer la Torah et la bible, les juifs et les chrétiens.
«Ceux de vos esclaves qui cherchent un contrat d'affranchissement, concluez ce contrat avec eux si vous reconnaissez du bien en eux… ». Ce doit être ce qu’on appelle la libération conditionnelle. Pour un peu, si quelqu’un est un esclave, c’est que quelque part c’est vraisemblablement bien fait pour lui : mais bon, s’il s’améliore ou s’il marche bien, on peut le libérer (sinon, on peut le garder ??).
Quand à l’affranchissement sur testament (si j’ai bien suivi, cela ne fait pas partie du coran) : vous voyez une libération à la mort du maître. Moi, je note qu’il ressort de cela que le maître jusqu’à son dernier souffle y compris n’avait pas encore libéré son esclave. Bon, au moins il peut le demander dans son testament (mais … c’est même pas sûr qu’il le fasse).
Vous voyez : chacun sa lecture.
Vous pensez connaître la bible ? Je pense que vos œillères vous égarent et que vous voyez seulement ce que vous voulez voir.
Ma connaissance de la bible est loin d’être parfaite, mais je ne suis pas sûr qu’il soit permit à un juif d’assujettir un de ses frères. Vous corrigez ensuite en remettant la chose dans le bonne ordre : assujettir et se vendre ne sont pas des expressions synonymes ; car l’un est un acte de violence, tandis que l’autre est un choix pour faire face à une situation difficile (je ne comprends pas pourquoi tout en citant pourtant les 2 points, vous écrivez de façon à semer la confusion : pour tromper tout en faisant croire que vous avez vu ?). Et Moïse a légiféré sur cela … Dans quel but ? Celui de favoriser l’esclavage (vraiment ??) ou de protéger précisément celui qui prenait cette décision (d’où en particulier la ‘loi’ sur le Jubilé).
Des pauvres, vous en aurez tout le temps … Parole de Jésus !! Bon j’ose espérer que vous ne verrez pas là une obligation à maintenir un « cheptel de pauvres ». La foi n’est pas un luxe réservée aux riches exclusivement. On vient à Dieu dans l’état où l’on se trouve : pauvre, riche, esclave, libre. Pourquoi pas, on peut changer d’état même après avoir cru.
Savez-vous ce qu’est un esclave ? En connaissez-vous le droit ? Pour ma part, voici ce que je m’imagine : un homme ayant des moyens paye avec de l’argent pour avoir un esclave. Cet argent ne tombe pas du ciel. Que l’on soit pour ou contre l’esclavage, cet homme a payé un droit. Le christianisme a parfaitement tranché sur l’esclavage et ce par la bouche de Paul que vous haïssez : devant Dieu, il n’y a ni riche, ni pauvre, ni esclave, ni libre … la chose est si claire qu’il faut vraiment de la mauvaise foi pour faire de mauvais procès.
Bien, notre esclave est chrétien. Certes, mais sous quelle législature vit-il ? Celle de Rome, qui permet l’esclavage. Paul n’était pas mandaté pour changer la loi romaine, mais pour prêcher. Et c’est avec sagesse qu’il répond à ceux qui sont dans cet état sur le comportement à avoir. Fait-il la promotion de l’esclave ? Non, mais celui qui est dans cet état, doit vivre ainsi et en faisant de son mieux, mais ajoute-t-il (et vous vous êtes bien garder de le citer), s’il à les moyens de s’en affranchir qu’il le fasse, car il vaut mieux être libre qu’esclave. Voilà qui ajoute à la clarté de la position de Paul.
Je ne sais pas s’il vous est arrivé de voyager, mais en général, lorsque quelqu’un va à l’étranger, il est tenu de se conformer à la loi du pays dans lequel il se rend (mais il est vrai que certains n’agissent pas ainsi et pensent même qu’ils doivent imposer leurs propres règles). Ainsi, Paul ne prend pas du tout partie pour l’esclavage (puisqu’à l’évidence il est pour la liberté), mais il rappelle que les croyants sont tenus à se conformer aux lois sous lesquelles ils vivent (dès lors que cela va pas à l’encontre de leur foi).
Et qui sait si en agissant ainsi, sa conduite ne servira pas de témoignage à son maître ? Eh oui, car je n’ai pas lu que ce maître était forcément croyant. S’il l’est, Paul ne force pas, car chacun grandit dans sa foi à son rythme. Mais là au moins, il doit se montrer respectueux à l’égard de son esclave (croyant ou non) et au mieux, il est invité à le libérer, car le croyant tend vers ce qui est mieux (et pas seulement pour lui, mais aussi pour ceux qu’il côtoie : et parmi ce mieux il y a la liberté, vous savez, celle que vous avez oublié de citer). Et si le maître ne croit pas, il a le droit romain avec lui (c’est comme ça). Et Paul n’appelle certainement pas les esclaves croyants à imposer aux maîtres leur libération (rendant en quelques sorte les maîtres ‘esclaves / Otage’ de la foi des esclaves chrétiens) : en prenant de force leur liberté, cela s’apparenterait à une violation du droit romain, et plus simplement à un vol (puisque le maître a payé pour cet esclave). Paul a donc une vision assez sage sur cette question (et dans son époque, son cadre législatif) puisqu’il indique le conduite de chacun (esclave ou maître) et ceux vers quoi l’esclave peut tendre dès lors qu’il en a et les moyens et le droit.
Quant à Cham, je vous laisse à vos propos. Les imbéciles existent malheureusement de tout bord : des gens qui utilisent la bible pour toutes sortes de folies sont légions. Vous avez le droit de porter un jugement sur la bible à cause de telles personnes. Je trouve cela assez regrettable, et pour tout dire assez injuste (et en plus en contradictions avec les recommandation de votre livre). Vous avez le droit de définir le christianisme à partir du comportement de ces gens : permettez-moi de vous dire que je ne trouve pas cela très sûr (imaginez la rapidité du ‘jugement’ de l’Islam avec de tels raisonnements et des êtres comme Ben Laden). Vous avez le droit d’englober dans votre schéma réducteur tout chrétien … Pourtant, tous ne sont peut-être pas ainsi, y avez-vous songé ?
Cordialement
Oeil pour oeil etc. . .C'est la justiceLe Coran, c'est mieux : "Et quiconque transgresse contre vous, transgressez contre lui à transgression égale", pourvu que vous "craignez allah". Ce n’est même pas un droit, c’est un ordre (à moins que votre traduction soit incorrecte). C’est probablement ce qu’on appelle un vecteur d’apaisement, la voie royal du pardon…
Celui qui craint Allah ne ransgresse pas!
Allah est le Miséricordieu , le Pardonneur par exellence. . .il n'a pas besoin de sacrifice pour pardonner. . .
Grâce à la sagesse d'Allah plusieurs esclaves ont été relaché. . . . . .relaché un esclave ou donner une aumône ou encore faire le jeûne équivaut au sacrifice mentionné dans la bible . . .liberer un esclave est plus avantageux que de sacrifier une bête pour l'expiation. . ."L'expiation en sera de … libérer un esclave" & "Ceux qui font le Zihâr, puis reviennent sur ce qu'ils ont dit, doivent affranchir un esclave avant d'avoir tout contact avec leur femme" : la libération d’un esclave nécessite-t-elle les gaffes du maître ? Est-ce une contrainte ? Si je comprends bien, la libération d’un esclave est une … punition. "Si vous tuez par mégarde, vous affranchirez un esclave". C’est sans doute trop peu qu’un homme soit un esclave, il faut qu’il devienne en plus une monnaie d’échange ou d’excuse comme vous voulez (« un esclave », ‘un’ : article indéfini, n’importe lequel dans la réserve ??).
Mettons-nous maintenant à la place de l’esclave : voyez quelle mentalité de tels versets vont mettre en lui. Espérer la mort d’un autre, pour voir la sortie du tunnel ??
… Cet esclave doit même être croyant : on se demande où trouver un tel homme, car en lisant votre 2° post, j’avais cru comprendre que seul le juif pouvait assujettir son frère et qu’en disant cela vous suggériez qu’il était évidemment inimaginable qu’un musulman agisse ainsi à l’égard d’un frère musulman (mais j’ai du mal comprendre).
Que propose la bible?
Pour le reste a+ Inchallah