assmatine a écrit :On n'a aucune preuve d'un ancêtre commun. Je suis biochimiste de formation et la bio, l'évolution, le big bang, j'en ai mangé à toutes les sauces. Et de la façon dont les choses sont posées, ça semble cohérent. Mais quelles preuves avons nous vraiment de cette évolution, de cette origine de l'univers ? Aucune. On retrouve des squelettes un peu partout ressemblant à des hommes, ou à des singes et en les mettant côte à côte on arrive à y voir des similitudes et une progression. Et oui, l'homme ressemble énormément aux grands singes (génétiquement, il n'y a qu'1% de différence entre les deux). Mais y a-t-il vraiment eu évolution ? Personne ne peut le certifier. On a remarqué que les bactéries ressemblaient aux mitochondries productrices d'énergie dans notre corps et aux chloroplastes des plantes (photosynthèse). y'a-t-il vraiment un lien entre ces trois organismes ? On n'en sait rien. Tout n'est qu'hypothèses. Depuis que l'homme peut écrire ce qu'il voit, quelle espèce a-t-il vu évoluer vers une autre ? Vous me direz qu'il faut des milliers d'années pour le voir. Oui, mais on devrait voir la progression de l'évolution. Et on ne la voit pas vraiment. Si tout n'est qu'hypothèses, pourquoi rejeter complètement la théorie de Dieu qui a l'air de dire qu'il n'y a pas d'évolution ... ? Elle se tient tout autant que celle des scientifiques.
Et concernant ce big bang, certains événements dans l'univers montrent que non seulement de la matière se crée, mais aussi de la matière se meurt (les trous noirs). Et dans ces trous noirs, il n'y a pas éloignement de la matière, mais rapprochement en un point ... Et là, ne pourrait-on pas croire que l'univers est lui-même un cycle infini de matières qui se créent et qui se meurent indéfiniment, comme le cycle de l'eau, comme le cycle de la vie, comme le cycle de la roche qui retourne à l'état de lave et reforme une roche ... Et ce cycle rendrait l'univers vraiment intemporel, infini. Et là, Dieu reprendrait toute sa place.
Peut-être bien que je me suis trompé quant à l'ancêtre commun. J'en sais rien, je laisse quelqu'un de plus calé que moi te répondre.
Maintenant, vu la place de la science dans notre monde, pensez-vous que humainement parlant les scientifiques avoueraient leurs erreurs ? Certains commencent à se révolter contre la loi de la relativité. Mais on continue à l'apprendre en fac ...
Les scientifiques, peut-être pas. La science, j'en suis persuadé.
Par ailleurs, j'ai une autre question, concernant la place accordée à la femme. Dans le deuxième chapitre, elle semble n'être qu'une aide à l'homme, celui-ci dominant sur elle (ce que confirmera plus tard le misogyne apôtre Paul). Pourquoi présenter les choses ainsi ?
C'est marrant, ma grande m'a fait la même réflexion hier. S'en est suivi une grande discussion où elle m'affirmait que l'homme et la femme devaient être égaux et où j'affirmais le contraire parce que dans la Bible il était écrit que la femme devait obéissance à l'homme et à Dieu, qu'elle était en dessous de l'homme. Forcément elle s'est offusquée, mais finalement, je lui ai posé un cas tout simple : "imagine toi célibataire, vivant seule dans ton appartement au beau milieu de Paris". Comment fais-tu sans homme pour faire réparer ton appartement sans force ? Comment fais-tu pour pousser ta voiture en panne dans la rue ? Ou changer un pneu ? Comment fais-tu pour te défendre en cas d'agression dans la rue ? Si aucun homme ne t'aide, dans toutes ces situations, tu es perdue. Et si ton enfant tombe blessé, qui va te le porter jusqu'à ta maison s'il est déjà grand ? Comment pourrais-tu avoir une vie aussi simple de nos jours si des hommes ne faisaient pas les durs travaux te permettant d'avoir un interrupteur à actionner pour avoir le chauffage ? Il te faut constamment un homme pour t'aider car Dieu t'a fait sans force.
Maintenant, ça ne veut pas dire que la femme est péjorativement inférieure à l'homme. Elle a des qualités que l'homme n'a pas. Et sans la femme, l'homme ne pourrait évoluer correctement. C'est la femme qui l'apaise, qui l'encourage, qui le soutient, car l'homme n'est pas aussi endurant que la femme dans l'épreuve, dans la douleur ... Chacun a un rôle à jouer. Et chaque rôle à jouer est important. L'homme est là pour décider pour le groupe, pour construire, pour protéger, pour aider le plus faible. La femme est là pour éduquer, pour instruire, pour nourrir, pour faire grandir. Il n'y a pas de mauvais rôle nulle part. Mais il faut accepter son rôle. Et on l'accepte quand l'autre accepte le sien.
Quand au lieu de protéger la femme, l'homme l'humilie, la rabaisse, l'infériorise, il ne faut pas s'étonner que la femme ne soit pas à la hauteur. Si au lieu de décider pour le groupe, c'est la femme qui le fait, on va aussi droit dans le mur car même si la femme a la connaissance, elle n'a pas la force pour faire suivre le groupe. Si c'est l'homme qui s'occupe des enfants à la place de sa femme, il ne faut pas s'étonner que les enfants manqueront de quelque chose à un moment ou à un autre, car la femme, elle, elle a les enfants dans le sang, elle les a porté. Il y a un lien entre les enfants et la femme qui n'existe pas entre l'homme et les enfants. La communication n'est pas la même.
Normal : nous sommes dans une société faite par les hommes pour les hommes. Il me semble que les différences physiques entre hommes et femmes ne vont pas toujours en faveur des premiers. Par exemple, s'ils ont en moyenne plus de force, ils sont aussi moins souples. Je ne vois pas ce qui justifie une position de soumission de la femme à l'homme. J'aimerais évoquer la théorie de certains anthropologues telle Françoise Héritier, selon laquelle « les différences physiques des femmes et des hommes en termes de taille, de poids, de force, pourraient ne pas être une donnée biologique originelle, mais " une différence construite " due à " une pression de sélection " imposée par l'homme » (Wikipédia). Je ne sais pas ce qu'il en est effectivement, mais c'est intéressant.
Une société fonctionne quand tout le monde accepte son rôle."
Allégation discutable, à mon avis. De quel rôle parle-t-on ? Le rôle « naturel », si tant est qu'il existe ? Mais pourquoi diable devrait-on lui obéir, à la nature ?
Alors je te pose une question véloth : tu trouves que la société actuelle fonctionne bien ? Pourquoi à ton avis ?
J'imagine que la réponse attendue (dans le sens : espérée) est : « Non, car on n'accepte pas son rôle. » Ma réponse sera : non, pour tout un tas de raisons, que je n'entraperçois qu'en partie, et très obscurément. Mais je sais que si nous avons évolué, notamment dans le domaine social, c'est parce qu'un jour, des hommes ont refusé le rôle qu'on leur avait assigné.