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Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 29 juin15, 05:04
par Diamantine
medico a écrit : Donc tu reconnais qu'il existe des alternatives
je ne reconnais rien du tout puisque je n'ai jamais dit le contraire :non:

ceci ce n'est pas la WT qui parle de s'abstenir du sang mais la bible.
A moins que pour toi la bible et ses conseils c'est nul et non avenu
A titre de rappel, je te signale que la WT interdisait les greffes d'organes alors que la bible n'en fait pas mention.

Et bien OUI ..... les conseils d'un bouquin qui date de plusieurs centaines d'années sont nuls et non avenus lorsqu'il s'agit de la vie de quelqu'un. :-?

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 29 juin15, 05:17
par Chrétien
S'abstenir du sang des idoles, nuance...

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 30 juin15, 07:16
par Eliaqim
Chrétien a écrit :S'abstenir du sang des idoles, nuance...
Actes 15 : 28-29 «Car il a semblé bon au Saint Esprit et à nous de ne mettre sur vous aucun autre fardeau que ces choses-ci qui sont nécessaires : qu’on s’abstienne des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez de ces choses, vous ferez bien. Portez-vous bien. »

En admettant que les temps modernes nous rendent plutôt faciles la lecture d'un texte de la Bible ; à propos de s''abstenir de [manger] "du sang " un texte biblique d’actualité dans le Nouveau Testament. En tenant compte qu'elle soit parmi les choses qui sont nécessaires de s’interdire, puis-qu'il est mentionné - "Car il a semblé bon au Saint Esprit et à nous" - tout en considérant 1 Corinthiens 10 :25, donc du moment "par scrupule de conscience" sur se que l'on ne sais pas, une hésitation, une indécision. Alors il convient de lire le verset 27 "Si un non-croyant vous invite[r] et que vous désiriez accepter son invitation, mangez tranquillement de tout ce qu'on vous servira, sans vous poser de questions par scrupule de conscience."

Il serait difficile de nier qu'une transfusion de sang ne serait pas une façon détournée de nourrir le corps ! Au verset 28 "Mais si quelqu'un vous dit: «Cette viande a été offerte en sacrifice à une idole», alors n'en mangez pas à cause de celui qui vous a prévenus et pour des raisons de conscience."

1 Corinthiens 10 : 29 Par conscience, j'entends, évidemment, non la vôtre, mais la sienne. Pourquoi, en effet, exposerais-je ma liberté à être condamnée du fait qu'un autre a des scrupules de conscience ?

En résumer, l’apôtre respecte la pensée de l'individu au point de ne pas manger ce qui a été offert en sacrifice. Il na pas condamnée l'individu qui semble évidemment vouloir s'abstenir, au contraire, il consentit à faire semblable et propose de s'abstenir.

Cordialement

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 30 juin15, 08:07
par Chrétien
Ce n'est pas une question de conscience ou de condamnation, c'est une question d'aimer ses enfants qu'on laisse orphelin parce qu'on a décidé de se laisser mourir...

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 30 juin15, 08:30
par kaboo
Bonjour.
Chrétien a écrit :Après on nous dira que les cas sont rares...
Eliaqim a écrit :Pardon, mais, il existe depuis un quart de siècle des alternatives au sang. De plus, quantité de personnes qui fut transfusée décède quand même. Sans compter que le sang contaminé existe toujours. Et moralement, ce ne sont pas toujours des témoins qui refusent les transfusions de sang. Le pape Jean-Paul II, fait observer qu’obliger quelqu’un à violer sa conscience “est le plus terrible coup que l’on puisse infliger à la dignité humaine. Dans un certain sens, c’est plus grave que de le tuer”.
Cordialement
Premièrement, il me semble qu'il faudrait faire la part des choses.
Un parent TJ adulte peut-il oui ou non avoir droit de vie ou de mort sur son enfant ?
En france, la réponse est non (?). Loi kouchner :
Enfin, s’il s’agit d’un enfant mineur ou d’un incapable majeur :
L’accord des parents ou du tuteur est nécessaire aux soins; cependant, en cas de refus, qui risque d’entraîner des conséquences graves pour la santé du mineur ou du majeur sous tutelle, le médecin délivre les soins indispensables malgré l’avis contraire des parents ou tuteurs légaux.
http://www.avodroits-public.com/fr/publ ... s-de-soins

Autre point à prendre en considération.
Non assistance à personne en danger : https://fr.wikipedia.org/wiki/Non-assis ... _en_danger

De plus, cette interdiction de transfusion sanguine ne s'appliquerait pas partout (?) . :o
L'affaire du sang en Bulgarie.

Divers sites de la toile accusent les Témoins de Jéhovah de s'être engagés par écrit devant le secrétaire de la Commission européenne des droits de l'homme à ne plus exclure les membres qui accepteraient les transfusions sanguines, ceci dans le but d'obtenir le statut de religion qui leur aurait autrement été refusé, et ensuite d'avoir envoyé une lettre pour les Témoins bulgares stipulant le contraire.
De ce fait, il est reproché à l'organisation de tenir un double langage : l'un devant les autorités, l'autre envers les adeptes.

En effet, dans le rapport de la commission adopté le 9 mars 1998, l'alinéa 2.1 et 2.2 précisaient que les Témoins de Jéhovah avaient affirmé qu'en matière de transfusion sanguine, « il appart[enait] à chacun d'entre eux [les membres] d'utiliser son libre arbitre, sans aucun contrôle et sanction de la part de la requérante », qu'elle « ne fourni[rait] pas de déclaration préalable de refus de transfusion de sang aux personnes mineures » et qu'« elle reconnaiss[ait] à chaque individu la liberté de choix ».
Toutefois, une lettre du Collège central en date du 27 août 1998 adressée aux Témoins de Jéhovah bulgares stipule à propos de l'adepte ayant accepté une transfusion sanguine : « S'il rejette cette aide et refuse de soutenir les principes bibliques, y compris les principes bibliques se rapportant au mauvais usage du sang, cela pourra parfois conduire à l'exclusion ». La lettre déclare également : « Ceci signifie-t-il que les Témoins de Jéhovah ont modifié leur position quant au traitement médical ? Non ». De même, le livre destiné aux anciens Prenez garde à vous-même et à tout le troupeau explique qu'un adepte acceptant une transfusion sanguine sans manifester de repentir doit être exclu.
Dans un premier temps, certains médias avaient cru que la déclaration des Témoins de Jéhovah au gouvernement bulgare signifiait pour le mouvement l'abandon de l'interdiction des transfusions sanguines. Mais dans une déclaration officielle du 15 juin 2000 faite aux médias anglais concernant cette question, les Témoins de Jéhovah ont réaffirmé leur position traditionnelle, à savoir que tout fidèle qui accepte du sang sans repentir continuerait d'être excommunié, précisant que « cette personne annule elle-même son appartenance à la congrégation, sans qu'il ne soit nécessaire d'entreprendre d'action. (...) Ainsi la congrégation ne prend pas de dispositions en vue d'annuler l'appartenance de l'individu à la congrégation dans une telle situation. Toutefois, finalement, le résultat est le même ; l'individu n'est plus considéré comme un Témoin de Jéhovah car il rejette une doctrine centrale de la foi ».

Ainsi, la situation du fidèle ayant transgressé cet interdit est exactement la même qu'avant, la seule différence étant qu'il ne comparaît plus devant un comité de discipline religieuse et qu'il est ainsi considéré comme s'étant retiré volontairement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Transfusi ... l.27enfant

Cdlt. :hi:

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 30 juin15, 17:16
par Chrétien
Que la personne prenne la décision de se laisser mourir par conviction, j'accepte volontiers cela. Mais lorsque des enfants sont impliqués, là, c'est différent.

1°) Un enfant ne peut pas décider par lui-même par simple conviction personnelle. Cela exige une conscience d'adulte pour agir de la sorte.

2°) Une mère qui a fait des enfants a la RESPONSABILITE de rester en vie pour les éduquer.

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 30 juin15, 19:46
par Eliaqim
Chrétien a écrit :Mais lorsque des enfants sont impliqués, là, c'est différent.
Si un enfant refuse, je l’accepte. Si un enfant approuve, j’accepte. Mais si quelqu’un d'autre l'oblige a une chose, je le maudirais.

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 30 juin15, 21:02
par Athanase
Bonjour.

Pour avoir vu évoluer de l'intérieur la médecine pendant un peu moins de 40ans, je peux affirmer sans crainte que les critères de prescriptions de transfusions sanguines ont été largement revus à la hausse afin d"en réserver les indications aux cas les plu sévères.
De toute façon , la prescription de transfusion sanguine a toujours été considérée comme un acte thérapeutique lourd pour laquelle l'importance des risques et les effets secondaires sont présent à l'esprit du prescripteur et du dispensateur. Si dans les années 60 et début des années 70, la transfusion était un acte tendant à se banaliser, depuis les épidémies d'hépatite B et de SIDA, des années 70 et 80 ce n'est plus et de loin le cas aujourd'hui où elle demeure rare et réservée aux cas les plus sérieux et les plus graves en dehors de interventions chirurgicales pour lesquelles il existe effectivement, sous certaines conditions, l'alternative de l'auto-transfusion.
Si un enfant refuse, je l’accepte. Si un enfant approuve, j’accepte. Mais si quelqu’un d'autre l'oblige a une chose, je le maudirais.
Qui dont maudissez-vous, l'enfant transfusé ou celui qui a prescrit et imposé la transfusion?
Dans le second cas , le fait d'avoir sauver une vie vaut toutes les malédictions
En France, la santé de l'enfant prime et si les parents s'y opposent leur autorité parentale peut et doit être levée temporairement par l'autorité judiciaire compétente.
De cette manière l'honneur est sauf....

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 30 juin15, 21:46
par Chrétien
Eliaqim a écrit : Si un enfant refuse, je l’accepte. Si un enfant approuve, j’accepte. Mais si quelqu’un d'autre l'oblige a une chose, je le maudirais.
Parce que tu crois qu'un enfant peut connaitre et comprendre les implications d'un tel geste ?

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 30 juin15, 22:00
par BenFis
Chrétien a écrit : Parce que tu crois qu'un enfant peut connaitre et comprendre les implications d'un tel geste ?
Un très jeune enfant n'a pas la capacité de décider ce qui est bon pour lui. Il faut donc bien que les parents décident à sa place.

Mais lorsque les parents prennent manifestement leur décision sur la base d'un dogme religieux contraire aux intérêts de l'enfant, il faut bien que l'Etat, via l'autorité judiciaire, se substitue aux parents irresponsables.

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 01 juil.15, 13:20
par Eliaqim
Athanase a écrit :Qui dont maudissez-vous, l'enfant transfusé ou celui qui a prescrit et imposé la transfusion?
Uniquement celui qui ne respecte pas la volonté d'un enfant.
Athanase a écrit :[..] Dans le second cas , le fait d'avoir sauver une vie vaut toutes les malédictions
En France
Sauver sa vie en lui imposant une transfusion ?
Chrétien a écrit :Parce que tu crois qu'un enfant peut connaitre et comprendre les implications d'un tel geste ?
La plupart du temps, du moment qu'il connais la maladie, un enfant malade comprend très bien ce qu'il vie.
BenFis a écrit :Mais lorsque les parents prennent manifestement leur décision sur la base d'un dogme religieux contraire aux intérêts de l'enfant, il faut bien que l'Etat, via l'autorité judiciaire, se substitue aux parents irresponsables.
Je comprends très bien la frustration. Mais je ne changerais jamais d'idée. C'est à l'enfant de choisir, cette première décision ne revient ni au parent ni aux autorités, mais a l'enfant.

Cordialement

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 01 juil.15, 18:03
par Chrétien
Eliaqim a écrit :La plupart du temps, du moment qu'il connais la maladie, un enfant malade comprend très bien ce qu'il vie.
Mais a-t-il les moyens de comprendre les conséquences de la décision de ne pas prendre de sang ?

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 01 juil.15, 21:52
par BenFis
Eliaqim a écrit :Je comprends très bien la frustration. Mais je ne changerais jamais d'idée. C'est à l'enfant de choisir, cette première décision ne revient ni au parent ni aux autorités, mais a l'enfant.

Cordialement
Je ne sais pas jusqu'à quel âge tu considères quelqu'un comme un enfant?
Mais un nourrisson ne peut certainement prendre aucune décision de cet ordre et aura donc besoin d'être protégé d'une décision sectaire.

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 02 juil.15, 21:59
par Athanase
Bonjour Eliaquim
Sauver sa vie en lui imposant une transfusion ?
Je vous retourne la question: est-ce plus grave que de lui imposer la mort par défaut de soin?
Est-ce la vie de l'enfant après une transfusion sera-t-elle maudite?
Assurément non d'un point de vue biologique et psychologique, mais oui , si vous en avez décidé ainsi selon la loi de votre communauté.
Un fois, toutes les alternatives en échec par la gravité et/ou l'urgence, ce débat devient inepte, personne ne peut accepter de laisser mourir un être humain s'il a le moyen de le sauver. Cela revient à mettre la loi au-dessus de la vie. Aujourd'hui où la peine de mort n'est plus appliquée aux plus grands criminels, comment peut-on envisager de sciemment laisser s'éteindre une vie innocente par obéissance aveugle.
Plutôt que de regarder la transfusion comme un mal absolu, ne voyez-vous pas qu'au contraire c'est un merveilleux outil au service de la vie partant à l'origine d'une intention désintéressée tournée vers ce prochain dont nous parle la bible.

Re: Refus de transfusion sanguine et condamnation

Posté : 03 juil.15, 06:36
par medico
Dire défaut de soin et un mensonge car il existe des alternatives que l'hopital n'a pas voulue aborder.