Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
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Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Le courant bouddhisme mahāyāna, terme sanskrit signifiant « Grand Véhicule » apparaît vers le 1er siècle de notre ère dans le Nord de l’Inde. Actuellement le bouddhisme mahayana a une forte présence en Chine, au Tibet, au Japon au ve siècle, en Corée en 372, au Viêtnam, à Singapour et Taïwan. La tradition du Mahayana, met l’accent sur la pratique altruiste du bodhisattva comme moyen pour parvenir à l’éveil, à la fois pour soi-même et pour les autres.
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 02 oct.15, 11:34Normal, j'écris en japonais traditionnel, donc avec des caractères chinois le plus souvent possible.
idem, j'écris plus souvent en chinois traditionnel qu'en chinois simplifié, pour conserver le sens des étymologies qui sont perdues depuis le maoïsme.
Autrement dit, 脳挫傷による見えない障害と闘いながら。宗教法人創価学会(そうかがっかい)は、日本の宗教法人。
idem, j'écris plus souvent en chinois traditionnel qu'en chinois simplifié, pour conserver le sens des étymologies qui sont perdues depuis le maoïsme.
Autrement dit, 脳挫傷による見えない障害と闘いながら。宗教法人創価学会(そうかがっかい)は、日本の宗教法人。
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 02 avr.17, 04:11Film présentant l'histoire du mouvement bouddhiste Soka, ainsi que la philosophie du bouddhisme de Nichiren.
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 04 avr.17, 00:02Je trouve ce texte du site Persée plus réaliste:Yvon a écrit :Film présentant l'histoire du mouvement bouddhiste Soka, ainsi que la philosophie du bouddhisme de Nichiren.
http://www.persee.fr/doc/assr_0003-9659 ... kai&h=soka
Pour les personnes qui se poseraient des question sur la raison de l’absence de D. Ikéda (le gourou de la Soka Gakkai) de la vie publique depuis 2010, une source révèle, qu'il aurait eu un accident vasculaire cérébral, et serait proche d'une vie végétative, le gohonzon et le mantra étant réputés avoir un pouvoir "absolu" en fonction de la croyance, à quelles raisons imputer son état?
https://ecolefuji.jimdo.com/2015/06/22/ ... aku-ikeda/
J'ai déjà une petite idée du genre de réponses Soka
Modifié en dernier par algol-x le 04 avr.17, 01:13, modifié 1 fois.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 04 avr.17, 00:54C'est encore une allégation de plus . Venant de la Nichiren Shoshue ça ne m'étonné guère. J'ai vu à Nantes une vidéo de Daisaku Ikeda datant de 2015 et il était en pleine forme . J'ai un ami pratiquant qui l'à également rencontré en 2014
Ceci dit il a 89 ans aujourd'hui pour quelqu'un qui devait mourir de tuberculose avec une espérance de vie de 30 ans maximum c'est remarquable
Ceci dit il a 89 ans aujourd'hui pour quelqu'un qui devait mourir de tuberculose avec une espérance de vie de 30 ans maximum c'est remarquable
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 25 oct.17, 08:27La désinformation s'oppose toujours à la vérité...Mais "Une seule vérité aura raison de dix milles mensonge"...Effectivement ce bouddhisme soka se vit dans l'expérience intime, et c'est cette expérience intime qui forge notre "Shinjin" (Foi bouddhique);le manque d'étude est souvent la cause d'arrêt de pratique et ne parlons pas de ceux qui ignore tout de ce bouddhisme et font des amalgames infondés et graves sur notre pratique.
Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre cet enseignement;la force de la Foi et des Daimoku fusionnent avec l'intention et le grand voeu du Bouddha de rendre accessible l'éveil à tous les êtres,...
Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre cet enseignement;la force de la Foi et des Daimoku fusionnent avec l'intention et le grand voeu du Bouddha de rendre accessible l'éveil à tous les êtres,...
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 27 oct.17, 03:20Ce sont des conseils sur le prosélytisme? Yvon en a bien besoin...Ichinen29 a écrit :La désinformation s'oppose toujours à la vérité...Mais "Une seule vérité aura raison de dix milles mensonge"...Effectivement ce bouddhisme soka se vit dans l'expérience intime, et c'est cette expérience intime qui forge notre "Shinjin" (Foi bouddhique);le manque d'étude est souvent la cause d'arrêt de pratique et ne parlons pas de ceux qui ignore tout de ce bouddhisme et font des amalgames infondés et graves sur notre pratique.
Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre cet enseignement;la force de la Foi et des Daimoku fusionnent avec l'intention et le grand voeu du Bouddha de rendre accessible l'éveil à tous les êtres,...
"le manque d'étude est souvent la cause d'arrêt de pratique " me concernant ça été le contraire, je parle d'études et non de l’endoctrinement propre à votre "organisation".
Au plaisir de vous lire.
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 22 nov.17, 23:33Témoignage d'une ancienne professeure de l'Université Soka d'Amérique, adapté de l'anglais et extrait de cette publication
Tous ceux qui ont déjà visité l'Université Soka d'Aliso Viejo connaissent ses portes. Ces portes séparent les communautés résidentielles les unes des autres. Ces portes séparent les cours des jardins, elles restreignent l'accès aux piscines et aux courts de tennis pour ceux qui ont la clé d'accès. A cause de la paranoïa régnante vis-à-vis de la banlieue proche, la vigilance est l'objectif de ces séparations, ce qui convient à cette nouvelle localité du comté d'Orange qui est conçue pour se tenir à l'écart du reste du monde. Il y a aussi les portes qui gardent l'entrée de la Soka University of America, cette petite Université des Arts Libéraux perchée sur une crête côtière près de Aliso et du Parc naturel régional de Wood Canyons.
Mais pour les visiteurs qui circulent sur les larges routes panoramiques serpentant dans les collines de San Joaquin, ces portes ne bouchent pas la vue magnifique qui s'étend derrière elles : une oasis inattendue, un mirage de sérénité et de grandeur dans la ville de Stepford. Une jet d'eau s'élève très haut au-dessus d'un vaste et brillant lac turquoise devant l'imposant bâtiment administratif d'inspiration Renaissance italienne construit avec le même type de pierre utilisée pour le Colisée romain, car son fondateur a prévu que l'université existerait durant les deux mille prochaines années.
Marcher dans les colonnades couvertes de lierre où pendent par au-dessus des lampes en forme de tulipe, la scène ressemble plus à une retraite de méditation zen qu'un campus universitaire un jeudi après-midi. Deux étudiants sont assis les jambes croisées dans une cour tranquille avec leurs notes de classe, non loin du murmure aquatique d'un étang bordé de lys. Une statue en bronze de Gandhi se tient avec les bras ouverts dans un coin des orangeraies. Cloués à un tableau d'affichage en liège des mots d'Eleanor Roosevelt: « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Les guides de l'université n'ont pas grand chose à dire au sujet de l'Université Soka, et elle reste un mystère même dans les milieux universitaires du comté d'Orange. Elle n'est pas aussi vieille que l'Université Chapman, et pas aussi grouillante d'étudiants comme Cal State Fullerton ou UC Irvine, mais pas aussi cachée que Concordia, ou aussi visible que Vanguard. L'école a été fondée en 2001 « sur les principes bouddhistes de la paix, les droits de l'homme et le caractère sacré de la vie ». Ses luxueuses brochures vantent une liste impressionnante d'offres : un ratio de neuf élèves pour un professeur - aucun frais de scolarité pour les étudiants dont le revenu familial est de 60 000 $ ou moins. Avec pour vision universelle qu'étudier à l'étranger est un prérequis pour l'obtention du diplôme. Un nouvel auditorium de 73 millions $ a été conçu par l'acousticien de la salle de concert Walt Disney. Une cafétéria ou plutôt un « bistro » prépare des plats du jour tels que des bols de porc aux épices et du poulet cordon bleu. Un Centre Culturel (Athenaeum). Une galerie d'art. Une piscine de taille olympique. Et plus de 3.400 points de connexion internet.
Gaye Christoffersen, qui a l'expérience du monde académique avec une longue liste de travaux à son nom sur les relations internationales en Asie-Pacifique, a ressenti une connexion instantanée avec l'Université Soka quand elle a eu un entretien pour un poste d'enseignant en 2005 après avoir vu une offre d'emploi dans The Chronicle of Higher Education. Les contrats ont été signés, et âgée de 65 ans elle a déménagé depuis la Californie du Nord pour devenir professeur de sciences politiques à l'école.
A Santa Ana, près de l'Orange County Superior Court, à l'extérieur d'un café elle s'interroge : « Qui ne voudrait pas être dans une université avec un mouvement de paix bouddhiste? ». « Je pensais, ceci est un beau campus dans le comté d'Orange, en Amérique. Comment les choses pourraient être si étranges et terribles ? » Elle fait référence à un courriel envoyé en 2002 par Alfred Balitzer, alors doyen de l'Université Soka, à un de ses collègue, « L'Université Soka d'Amérique aura toujours deux visages et deux types de professeurs », écrit-il, « et c'est pourquoi nous les administrateurs supérieurs de l'Université Soka d'Amérique devront prendre soin attentivement des membres de la Soka Gakkai car ils sont submergés par les aptitudes (scolaires) des étudiants n'adhérant pas à la Soka Gakkai « .
Le document et d'autres sont dans les dossiers judiciaires de Madame Christoffersen, qui ont été soumis comme preuve à un juge. L'ancienne professeure de l'Université Soka la poursuit en justice pour discrimination religieuse, affirmant que sa titularisation a été refusée parce qu'elle a en permanence rejeté d'abandonner sa foi luthérienne pour se joindre à la secte bouddhiste Soka Gakkai qui a fondé l'université.
« Ce fut une pression constante », dit Gaye Christoffersen, tout en décrivant le prosélytisme agressif qui a été pratiqué pendant ses cours par deux membres du corps professoral et des étudiants affiliés à la Soka Gakkai du campus. « Ils sont constamment après vous, vous ne pouvez pas leur échapper. ».
Christoffersen fait partie d'un ensemble de membres du corps professoral et d'étudiants qui ont été séduit par le statut non sectaire de l'université, et par sa promotion d'un « dialogue libre et ouvert » de gauche. Ils sont « des réfugiés Soka », comme dit l'ancien professeur de psychologie Jeffrey Green.
Beaucoup de ceux qui l'ont quitté, certains par choix, d'autres escortés par les services de la sécurité, disent que les décisions universitaires sont prises derrière des portes verrouillées par un groupe de hauts administrateurs dont la mission n'est pas la poursuite de l'excellence académique, mais plutôt de glorifier Daisaku Ikeda, président de Soka Gakkai International, la riche organisation religieuse qui finance l'institution à hauteur de 300 millions $. Une culture de la paranoïa règne sur le campus, les dissidents affirment que les emplois sont en permanence instables selon que les professeurs sont à la Soka Gakkai ou non.
« Nous commençons à nous demander si cela est une institution religieuse ou l'institution qui nous avait été promise », explique Madame Green, maintenant professeure à l'Université Virginia Commonwealth. « C'est un peu ironique qu'ils soient un groupe pour la paix, sauf que, fondamentalement, ils déclarent la guerre à tous ceux qui soulèvent une question. »
* * * * * *
Selon les documents déposés à la Cour supérieure du comté d'Orange, Christoffersen a conclu un contrat de travail de cinq ans avec l'Université Soka en 2005 avec la promesse d'un régime accéléré pour l'attribution d'une titularisation. Elle a demandé sa titularisation en juin 2007 et a reçu la recommandation supplémentaire du Comité d’attribution des grades et des titularisations de l'université en février 2008. Le comité a noté ses nombreuses réalisations, y compris d'être un « érudit reconnu dans ses domaines d'expertise » et « publier régulièrement pendant de nombreuses années dans des revues à comité de lecture de qualité supérieure », ainsi que soulignant que sa bourse d'étude (comme chercheur universitaire) est « d'une qualité généralement associée à un chercheur établi dans une grande université de recherche ».
Ensuite, des courriels furent envoyés. Christoffersen dit que les hauts administrateurs ont envoyé annuellement des invitations en insistant pour qu'elle assiste à une lecture de textes d'Ikeda. Un mois avant qu'une décision soit prise au sujet de sa titularisation, la présidente du comité l'a exhortée à assister à une réunion de femmes de la Soka Gakkai. Avec l'avenir de sa carrière en ligne de mire, elle s'est rendue à l'événement, mais à la dernière minute, elle a décidé de ne pas entrer. La présidente a ensuite déclaré à Christoffersen, selon les dossiers judiciaires, qu'elle était "déçue de son manque de participation dans la Soka Gakkai." Un autre membre du comité de titularisation, Anthony Mazeroll, a déclaré à Christoffersen: « Tous ceux qui travaillent ici sont membres de la Soka Gakkai - chaque employé administratif, toute personne du service informatique, tout le monde ».
Selon la plainte déposée auprès de la justice : le doyen adjoint, Phat Vu, a déclaré devant plusieurs membres du corps professoral son intention de "purifier" l'Université Soka de tous les non adhérents à la Soka Gakkai afin que, finalement, seul ceux de la Soka Gakkai y enseigneraient.
En mars 2008, l'Université Soka a refusé la titularisation de Christoffersen "en raison de l'insuffisance des évaluations des étudiants, ce qui a montré une déficience en capacités d'enseignement". D'autres professeurs ayant moins de réalisations ont obtenu une titularisation, affirme-t-elle. Elle a également intenté un procès pour discrimination fondée sur l'âge, affirmant que le doyen de la faculté, Michael Hays, lui a dit: « À votre âge, cinq ans suffisent ».
Elle a déposé la plainte le 22 mai 2008 et, le 29 septembre 2009, le tribunal a accordé une requête en jugement sommaire par le défendeur, l'Université Soka, car pas suffisamment de faits n'avaient été recueillis. Christoffersen a interjeté appel, et l'affaire est parvenue à un tribunal d'appel en Californie. C'est alors qu'elle a perdu son avocat. Elle a récemment postulé pour être représentée par l'ACLU (Union américaine pour les libertés civiles).
Dans les dossiers judiciaires de Christoffersen, il y a d'autres documents au sujet du campus qui, selon elle, prouvent les motifs cachés de l'Université Soka. Notamment un courrier électronique de 2002 de l'ancien recteur Alfred Balitzer qui écrit : "Nous devons nous assurer que les personnes que nous embauchons comprennent la mission de notre université, et c'est surtout à nous de faire des jugements sur leur dévouement potentiel", "Ne les laisser pas donner libre cours à l'opinion qui affirme que nous ne sommes pas une institution non-sectaire, ou que Soka Gakkai n'est pas si loin en arrière-plan (de nos préoccupations), et que nous ne pensons jamais à ces accusations ou qu'elles ne nous viennent jamais à l'esprit".
Un autre document est une note de la réunion du comité de planification à long terme de l'Université Soka, datée du 28 janvier 1998, lors de la fondation de l'université : « Si nous nous appelons ouvertement une université bouddhiste, nous créerons probablement une image médiocre de nous-mêmes aux États-Unis, où les gens ont peu d'expérience ou de connaissance du bouddhisme. Par conséquent, nous serons perçus comme « non traditionnels » ou « pas un endroit normal pour envoyer mes enfants ». En revanche, la réalité très claire est que nous sommes complètement financés par un groupe bouddhiste ; la plupart de nos employés et de nos prédispositions seront bouddhistes ; et nous déclarons que nous sommes "fondés sur les principes bouddhistes de ..." Par conséquent, une tentative de cacher nos racines bouddhistes sera considérée comme un culte secret. Nous devons être quelque part entre les deux selon que l'on doit répondre à des questions spécifiques.
À l'époque, selon les notes du comité, la résolution était de déclarer l'Université Soka une université bouddhiste dans les documents légaux pour permettre à l'école de « recruter sélectivement les membres de la Soka Gakkai sans risquer d'être poursuivi en justice pour discrimination ». L'université a ensuite accepté de donner l'impression qu'elle était « ouverte, mais à mi-chemin », dans les publications et annonces des relations publiques ; tel que l'énoncé de sa mission, et dans les publicités dans le but d'obtenir des étudiants.
Christoffersen, dont le contrat a pris fin en 2010, estime que les membres du corps professoral non adhérents à la Soka Gakkai comme elle-même sont embauchés à des fins légales et qu'ils élèvent la stature académique de l'institution, puis ils sont (précautionneusement) "sélectionnés un par un". "Je leur ai donné une certaine crédibilité qu'ils n'avaient pas", dit-elle. Quand il a été demandé à un administrateur de l'université Monsieur Feasal de commenter les réclamations de Christoffersen, il a déclaré : "Nous ne discutons pas des questions de personnel."
En regardant en arrière, Christoffersen dit que tous les jours, les étudiants et les professeurs non adhérents de la Soka Gakkai ont été touchés par "shakubuku" (1), une pratique de la Soka Gakkai qui signifie convertir. C'est ce que les bouddhistes de Nichiren appellent le processus de prosélytisme et de conversion des non-croyants. Au sujet des allégations de ce qui se passe sur le campus, Monsieur Feasel dit : « Je n'ai rien vu. Je ne pense pas que c'est vrai, et ce n'est certainement pas quelque chose que nous tolérons. » Christoffersen croit autrement. "La frénésie du culte est complètement dingue, très orwellienne", dit-elle. "J'aimerais qu'ils soient aussi attrayants à l'intérieur qu'ils le sont à l'extérieur".
(1) Shakubuku : shaku signifie, "plier", "couper" et buku, "assujettir", "soumettre". Propagation du bouddhisme en réfutant les conceptions erronées ou les préjugés de quelqu'un pour l'amener aux enseignements bouddhiques corrects.
http://blog.doctissimo.fr/soka-gakkai-n ... 10672.html
https://www.ocweekly.com/news/soka-univ ... ll-6416780
Tous ceux qui ont déjà visité l'Université Soka d'Aliso Viejo connaissent ses portes. Ces portes séparent les communautés résidentielles les unes des autres. Ces portes séparent les cours des jardins, elles restreignent l'accès aux piscines et aux courts de tennis pour ceux qui ont la clé d'accès. A cause de la paranoïa régnante vis-à-vis de la banlieue proche, la vigilance est l'objectif de ces séparations, ce qui convient à cette nouvelle localité du comté d'Orange qui est conçue pour se tenir à l'écart du reste du monde. Il y a aussi les portes qui gardent l'entrée de la Soka University of America, cette petite Université des Arts Libéraux perchée sur une crête côtière près de Aliso et du Parc naturel régional de Wood Canyons.
Mais pour les visiteurs qui circulent sur les larges routes panoramiques serpentant dans les collines de San Joaquin, ces portes ne bouchent pas la vue magnifique qui s'étend derrière elles : une oasis inattendue, un mirage de sérénité et de grandeur dans la ville de Stepford. Une jet d'eau s'élève très haut au-dessus d'un vaste et brillant lac turquoise devant l'imposant bâtiment administratif d'inspiration Renaissance italienne construit avec le même type de pierre utilisée pour le Colisée romain, car son fondateur a prévu que l'université existerait durant les deux mille prochaines années.
Marcher dans les colonnades couvertes de lierre où pendent par au-dessus des lampes en forme de tulipe, la scène ressemble plus à une retraite de méditation zen qu'un campus universitaire un jeudi après-midi. Deux étudiants sont assis les jambes croisées dans une cour tranquille avec leurs notes de classe, non loin du murmure aquatique d'un étang bordé de lys. Une statue en bronze de Gandhi se tient avec les bras ouverts dans un coin des orangeraies. Cloués à un tableau d'affichage en liège des mots d'Eleanor Roosevelt: « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. »
Les guides de l'université n'ont pas grand chose à dire au sujet de l'Université Soka, et elle reste un mystère même dans les milieux universitaires du comté d'Orange. Elle n'est pas aussi vieille que l'Université Chapman, et pas aussi grouillante d'étudiants comme Cal State Fullerton ou UC Irvine, mais pas aussi cachée que Concordia, ou aussi visible que Vanguard. L'école a été fondée en 2001 « sur les principes bouddhistes de la paix, les droits de l'homme et le caractère sacré de la vie ». Ses luxueuses brochures vantent une liste impressionnante d'offres : un ratio de neuf élèves pour un professeur - aucun frais de scolarité pour les étudiants dont le revenu familial est de 60 000 $ ou moins. Avec pour vision universelle qu'étudier à l'étranger est un prérequis pour l'obtention du diplôme. Un nouvel auditorium de 73 millions $ a été conçu par l'acousticien de la salle de concert Walt Disney. Une cafétéria ou plutôt un « bistro » prépare des plats du jour tels que des bols de porc aux épices et du poulet cordon bleu. Un Centre Culturel (Athenaeum). Une galerie d'art. Une piscine de taille olympique. Et plus de 3.400 points de connexion internet.
Gaye Christoffersen, qui a l'expérience du monde académique avec une longue liste de travaux à son nom sur les relations internationales en Asie-Pacifique, a ressenti une connexion instantanée avec l'Université Soka quand elle a eu un entretien pour un poste d'enseignant en 2005 après avoir vu une offre d'emploi dans The Chronicle of Higher Education. Les contrats ont été signés, et âgée de 65 ans elle a déménagé depuis la Californie du Nord pour devenir professeur de sciences politiques à l'école.
A Santa Ana, près de l'Orange County Superior Court, à l'extérieur d'un café elle s'interroge : « Qui ne voudrait pas être dans une université avec un mouvement de paix bouddhiste? ». « Je pensais, ceci est un beau campus dans le comté d'Orange, en Amérique. Comment les choses pourraient être si étranges et terribles ? » Elle fait référence à un courriel envoyé en 2002 par Alfred Balitzer, alors doyen de l'Université Soka, à un de ses collègue, « L'Université Soka d'Amérique aura toujours deux visages et deux types de professeurs », écrit-il, « et c'est pourquoi nous les administrateurs supérieurs de l'Université Soka d'Amérique devront prendre soin attentivement des membres de la Soka Gakkai car ils sont submergés par les aptitudes (scolaires) des étudiants n'adhérant pas à la Soka Gakkai « .
Le document et d'autres sont dans les dossiers judiciaires de Madame Christoffersen, qui ont été soumis comme preuve à un juge. L'ancienne professeure de l'Université Soka la poursuit en justice pour discrimination religieuse, affirmant que sa titularisation a été refusée parce qu'elle a en permanence rejeté d'abandonner sa foi luthérienne pour se joindre à la secte bouddhiste Soka Gakkai qui a fondé l'université.
« Ce fut une pression constante », dit Gaye Christoffersen, tout en décrivant le prosélytisme agressif qui a été pratiqué pendant ses cours par deux membres du corps professoral et des étudiants affiliés à la Soka Gakkai du campus. « Ils sont constamment après vous, vous ne pouvez pas leur échapper. ».
Christoffersen fait partie d'un ensemble de membres du corps professoral et d'étudiants qui ont été séduit par le statut non sectaire de l'université, et par sa promotion d'un « dialogue libre et ouvert » de gauche. Ils sont « des réfugiés Soka », comme dit l'ancien professeur de psychologie Jeffrey Green.
Beaucoup de ceux qui l'ont quitté, certains par choix, d'autres escortés par les services de la sécurité, disent que les décisions universitaires sont prises derrière des portes verrouillées par un groupe de hauts administrateurs dont la mission n'est pas la poursuite de l'excellence académique, mais plutôt de glorifier Daisaku Ikeda, président de Soka Gakkai International, la riche organisation religieuse qui finance l'institution à hauteur de 300 millions $. Une culture de la paranoïa règne sur le campus, les dissidents affirment que les emplois sont en permanence instables selon que les professeurs sont à la Soka Gakkai ou non.
« Nous commençons à nous demander si cela est une institution religieuse ou l'institution qui nous avait été promise », explique Madame Green, maintenant professeure à l'Université Virginia Commonwealth. « C'est un peu ironique qu'ils soient un groupe pour la paix, sauf que, fondamentalement, ils déclarent la guerre à tous ceux qui soulèvent une question. »
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Selon les documents déposés à la Cour supérieure du comté d'Orange, Christoffersen a conclu un contrat de travail de cinq ans avec l'Université Soka en 2005 avec la promesse d'un régime accéléré pour l'attribution d'une titularisation. Elle a demandé sa titularisation en juin 2007 et a reçu la recommandation supplémentaire du Comité d’attribution des grades et des titularisations de l'université en février 2008. Le comité a noté ses nombreuses réalisations, y compris d'être un « érudit reconnu dans ses domaines d'expertise » et « publier régulièrement pendant de nombreuses années dans des revues à comité de lecture de qualité supérieure », ainsi que soulignant que sa bourse d'étude (comme chercheur universitaire) est « d'une qualité généralement associée à un chercheur établi dans une grande université de recherche ».
Ensuite, des courriels furent envoyés. Christoffersen dit que les hauts administrateurs ont envoyé annuellement des invitations en insistant pour qu'elle assiste à une lecture de textes d'Ikeda. Un mois avant qu'une décision soit prise au sujet de sa titularisation, la présidente du comité l'a exhortée à assister à une réunion de femmes de la Soka Gakkai. Avec l'avenir de sa carrière en ligne de mire, elle s'est rendue à l'événement, mais à la dernière minute, elle a décidé de ne pas entrer. La présidente a ensuite déclaré à Christoffersen, selon les dossiers judiciaires, qu'elle était "déçue de son manque de participation dans la Soka Gakkai." Un autre membre du comité de titularisation, Anthony Mazeroll, a déclaré à Christoffersen: « Tous ceux qui travaillent ici sont membres de la Soka Gakkai - chaque employé administratif, toute personne du service informatique, tout le monde ».
Selon la plainte déposée auprès de la justice : le doyen adjoint, Phat Vu, a déclaré devant plusieurs membres du corps professoral son intention de "purifier" l'Université Soka de tous les non adhérents à la Soka Gakkai afin que, finalement, seul ceux de la Soka Gakkai y enseigneraient.
En mars 2008, l'Université Soka a refusé la titularisation de Christoffersen "en raison de l'insuffisance des évaluations des étudiants, ce qui a montré une déficience en capacités d'enseignement". D'autres professeurs ayant moins de réalisations ont obtenu une titularisation, affirme-t-elle. Elle a également intenté un procès pour discrimination fondée sur l'âge, affirmant que le doyen de la faculté, Michael Hays, lui a dit: « À votre âge, cinq ans suffisent ».
Elle a déposé la plainte le 22 mai 2008 et, le 29 septembre 2009, le tribunal a accordé une requête en jugement sommaire par le défendeur, l'Université Soka, car pas suffisamment de faits n'avaient été recueillis. Christoffersen a interjeté appel, et l'affaire est parvenue à un tribunal d'appel en Californie. C'est alors qu'elle a perdu son avocat. Elle a récemment postulé pour être représentée par l'ACLU (Union américaine pour les libertés civiles).
Dans les dossiers judiciaires de Christoffersen, il y a d'autres documents au sujet du campus qui, selon elle, prouvent les motifs cachés de l'Université Soka. Notamment un courrier électronique de 2002 de l'ancien recteur Alfred Balitzer qui écrit : "Nous devons nous assurer que les personnes que nous embauchons comprennent la mission de notre université, et c'est surtout à nous de faire des jugements sur leur dévouement potentiel", "Ne les laisser pas donner libre cours à l'opinion qui affirme que nous ne sommes pas une institution non-sectaire, ou que Soka Gakkai n'est pas si loin en arrière-plan (de nos préoccupations), et que nous ne pensons jamais à ces accusations ou qu'elles ne nous viennent jamais à l'esprit".
Un autre document est une note de la réunion du comité de planification à long terme de l'Université Soka, datée du 28 janvier 1998, lors de la fondation de l'université : « Si nous nous appelons ouvertement une université bouddhiste, nous créerons probablement une image médiocre de nous-mêmes aux États-Unis, où les gens ont peu d'expérience ou de connaissance du bouddhisme. Par conséquent, nous serons perçus comme « non traditionnels » ou « pas un endroit normal pour envoyer mes enfants ». En revanche, la réalité très claire est que nous sommes complètement financés par un groupe bouddhiste ; la plupart de nos employés et de nos prédispositions seront bouddhistes ; et nous déclarons que nous sommes "fondés sur les principes bouddhistes de ..." Par conséquent, une tentative de cacher nos racines bouddhistes sera considérée comme un culte secret. Nous devons être quelque part entre les deux selon que l'on doit répondre à des questions spécifiques.
À l'époque, selon les notes du comité, la résolution était de déclarer l'Université Soka une université bouddhiste dans les documents légaux pour permettre à l'école de « recruter sélectivement les membres de la Soka Gakkai sans risquer d'être poursuivi en justice pour discrimination ». L'université a ensuite accepté de donner l'impression qu'elle était « ouverte, mais à mi-chemin », dans les publications et annonces des relations publiques ; tel que l'énoncé de sa mission, et dans les publicités dans le but d'obtenir des étudiants.
Christoffersen, dont le contrat a pris fin en 2010, estime que les membres du corps professoral non adhérents à la Soka Gakkai comme elle-même sont embauchés à des fins légales et qu'ils élèvent la stature académique de l'institution, puis ils sont (précautionneusement) "sélectionnés un par un". "Je leur ai donné une certaine crédibilité qu'ils n'avaient pas", dit-elle. Quand il a été demandé à un administrateur de l'université Monsieur Feasal de commenter les réclamations de Christoffersen, il a déclaré : "Nous ne discutons pas des questions de personnel."
En regardant en arrière, Christoffersen dit que tous les jours, les étudiants et les professeurs non adhérents de la Soka Gakkai ont été touchés par "shakubuku" (1), une pratique de la Soka Gakkai qui signifie convertir. C'est ce que les bouddhistes de Nichiren appellent le processus de prosélytisme et de conversion des non-croyants. Au sujet des allégations de ce qui se passe sur le campus, Monsieur Feasel dit : « Je n'ai rien vu. Je ne pense pas que c'est vrai, et ce n'est certainement pas quelque chose que nous tolérons. » Christoffersen croit autrement. "La frénésie du culte est complètement dingue, très orwellienne", dit-elle. "J'aimerais qu'ils soient aussi attrayants à l'intérieur qu'ils le sont à l'extérieur".
(1) Shakubuku : shaku signifie, "plier", "couper" et buku, "assujettir", "soumettre". Propagation du bouddhisme en réfutant les conceptions erronées ou les préjugés de quelqu'un pour l'amener aux enseignements bouddhiques corrects.
http://blog.doctissimo.fr/soka-gakkai-n ... 10672.html
https://www.ocweekly.com/news/soka-univ ... ll-6416780
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 17 déc.17, 12:14La doctrine pacifiste, anti armes nucléaires de la Soka Gakkai est en contradiction avec les positions et décisions prises par le Komeito vis à vis du nucléaire depuis 1967 et dont les électeurs sont principalement les adhérents de l'organisation religieuse dont le mentor Daisaku Ikeda est le fondateur historique du parti.
Le 26 janvier 2012, Daisaku Ikeda, le président honoraire de la Soka Gakkai Japon et président en exercice de la Soka Gakkai Internationale , a interpellé les autorités du pays à abandonner l'énergie nucléaire : "A l'aune de l'accident de la centrale atomique de Fukushima, j'appelle le Japon à étudier rapidement des politiques énergétiques qui ne dépendent pas de l'énergie nucléaire."
Un crime moral contre l'environnement et l'humanité
C'est une revirement historique ! C'est la première fois qu'il s'exprime ainsi sur ce sujet depuis plus de 50 ans. S'il a été un militant constant du désarmement nucléaire mondial, avec entre autre sa participation en 1998, par l'entremise du département de la jeunesse de la Soka Gakkai Japon, à "Abolition 2000" de la Nuclear Age Peace Foundation, et de nombreuses expositions sur les armes nucléaires présentées à travers le monde, il n'est jamais apparu comme un activiste prépondérant dans l'histoire de l'opposition à l'électricité nucléaire au Japon.
Dans l'histoire sociale contemporaine japonaise, en 1954, ce sont les femmes des marins - de l'équipage du chalutier Daigo Fukury Maru (Le Dragon Chanceux) - irradiés par le tir de la bombe atomique du programme d'essais américain Castle Bravo au large de l'atool Bikini près des îles Marshall - accompagnées par des mouvements progressistes comme le parti communiste, des chrétiens, des bouddhistes du Nipponzan Myohoji (école de Nichiren) qui ont débuté les premiers mouvements sociaux anti-nucléaire militaire. Il semble qu'à l'époque certains pratiquants de la Soka Gakkai des villages avoisinants ce soient spontanément associés à la lutte de ces femmes.
Dès 1967, puis de 1999 jusqu'à Fukushima en fidèle allié du PLD, le Komeito a soutenu la nucléarisation civile du Japon, et de facto la production de plutonium pouvant être à usage militaire. Avec son retour au gouvernement en 2013 il a choisi de composer avec les ambitions pro-nucléaires du PLD. Ses électeurs sont historiquement pour l'essentiel les membres de la Soka Gakkai sans lesquels le PLD n'aurait pu gagner les élections et gouverner le pays. Les électeurs du Komeito suivent les directives morales de la Soka Gakkai – donc de D. Ikeda qui n'a jamais réellement soutenu les alternatives sociales, économiques, politiques, culturelles, quand bien même il a fait d'innombrables discours pouvant y faire penser.
Si D. Ikeda s'est prononcé de façon anecdotique et marginale sur des questions environnementales et écologiques ou encore si la Soka Gakkai a participé localement à des initiatives alternatives pour le bien-être social, elle s'est toujours positionnée dans le camp des mentalités traditionnelles et des conservateurs, celui d'un gouvernement allié aux combinats de la stricte économie capitaliste, du commerce international conquérant, de l'industrie lourde, de l'agro-alimentaire intensif : un système économique induisant la destruction de l'environnement...
À preuve du contraire, D. Ikeda, ce brillant défenseur de la vie, amoureux de la nature, pacifiste, 4000 fois honoré de distinctions de toutes sortes par des institutions internationales diverses (de la plus anodine à la plus prestigieuse), a été le complice de la nucléarisation du Japon par son silence sur la question des dangers du nucléaire civil - malgré l'activisme anti-nucléaire, les déclarations alarmistes de spécialistes japonnais, les accidents nucléaires dans l'archipel et dans le monde , les rapports des commissions d'enquêtes sur la sécurité nucléaire au Japon - ainsi que par ses alliances politiques et sa fonction d'ambassadeur culturel soutenu par le ministère japonnais des Affaires Étrangères lors de ses voyages internationaux à partir des années 1970 , ainsi que par s on amitié dans les années 1980 avec le président de Mitsubichi, dont il s'est flatté , la banque qui gère les actifs de la Soka Gakkai mais qui est aussi le groupe industriel ayant participé à la construction du parc nucléaire et à son exploitation et principal fabricant d'armement du pays.
D. Ikeda, fondateur d'une ONG humanitaire, ce promoteur d'une philosophie humaniste bouddhique, de la paix dans le monde, des droits de l'homme comme de ceux des enfants, et en tant que personnalité de premier plan de la société civile, a démontré sa responsabilité accablante dans le développement du programme nucléaire, aidé en cela par ses instruments : la Soka Gakkai et le Komeito, en restant en retrait des mouvements alternatifs anti-nucléaire civil minoritaires mais très actifs dans les années 1970, en consentant de facto à l'orientation économique et industrielle qui fut à l'origine de la construction des centrales nucléaires japonaises à partir de 1961 (Tokaimura) dont la visée ultime a été historiquement - pour les dirigeants politiques des années 1950 - la fabrication de bombes atomiques.
D. Ikeda dans ses actions militantes avec la Soka Gakkai contre les Armes Nucléaire en a complètement dissocié le Nucléaire Civil, ses discours pour la paix et le désarmement camouflent sa collusion occulte avec les intérêts des conglomérats qui contrôlent les pouvoirs politiques financiers industriels les plus opposés à la vie, à la paix, à l'harmonie entre les humains et la nature : en totale contradiction avec l'idéal bouddhiste qu'il prône : comme le soutien de la SGI à La Charte de la Terre... En tant que maître à penser de la Soka Gakkai, et du parti Komeito par extension, il est évident qu'il a tenu en toute conscience un discours humaniste, pacifiste, complètement dissemblable des positions et décisions politiques favorables au libéralisme offensif de "son parti" depuis les années 1960. Mensonges, forfanteries, dissimulations ? C'est un crime moral contre l'environnement et l'Humanité.
Il faut savoir, de plus, que les exonérations fiscales des organisations religieuses au Japon sont extrêmement avantageuses, elles ont été conçues par le PLD qui ainsi les a insidieusement soudoyé afin qu'elles le soutiennent – lors des élections, ou au moins qu'elles ne critiquent pas ouvertement ses alliances avec les grands groupes économiques qui dictent les orientations politiques.
Une anecdote pour exemple.
Depuis 2003 Shingo Mimura (sans étiquette) a été élu et réélu gouverneur d'Aomori, avec l'aide infaillible du PLD et de ses partenaires : le Komeito et le Nouveau Parti Conservateur, là où se trouve le site nucléaire de Rokkaso-mura dont la conception a été en partie supervisée par Mitsubichi pour pouvoir produire la matière première des armes nucléaires. Le gouverneur a apporté son soutien à l'énergie nucléaire qui est devenue l'un des principal secteur économique et pourvoyeur d'emploi de la préfecture. Depuis, et après une vérification de la sécurité des centrales existantes dans un contexte marqué par l'accident de Fukushima, S. Mimura soutenu en cela par ses alliés politiques a été le seul à militer pour continuer la politique de développement de l'industrie nucléaire dans la préfecture.
En France l'actuelle Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren et avant elle la Soka Gakkai Française et encore avant la Nichiren Shoshu Française se sont toujours fait les relais de l'idéologie pacifiste de D. Ikeda sans jamais lui être déloyal ni désobéissant en quelques points que ce soit. Ce dévouement sans faille a empêché depuis toujours l'ensemble de leurs hauts dirigeants officiels de développer une intelligence critique propre à produire un discours innovant adapté aux réalités sociétales concrètes, et les a obligé à refuser d'émettre publiquement une pensée philosophique originale sur les problématiques et enjeux du monde, ce qui fait d'eux, jusqu'au 26 janvier 2012, les complices inconscients du désastre nucléaire japonais et international.
Les "élites intellectuelles" de ce mouvement sont inexistantes et ne sont pas encouragées à s'épanouir, pas de polémiques constructives, ni de remises en question des contradictions internes : voir le blog de Pierre Alexandre Xavier, un bouddhiste soka réfléchissant sur la Soka Gakkai. Les dirigeants ont ouvert leurs salles culturelles et cultuelles à des conférences de non pratiquants dotés d'une réflexion et d'une culture propre, mais jamais à de s penseurs alternatifs réfléchissants et participants à la création d'un autre monde (alter-mondialistes, anti-nucléaire, écologistes, nouvelles thérapies, etc.), pas plus que les colonnes de leurs publications à leurs coreligionnaires pourvus d'une pensée spirituelle originale et personnelle inspirée par les paradigmes bouddhiques.
Tout comme au Japon, cette organisation religieuse est féodale, oligarchique, conservatrice, partisane de l'économie libérale et d'une morale sociale et familiale très conformiste, tout en affichant la plus stricte neutralité au sujet des affaires nationales mais en recherchant l'approbation de personnalités de la société civile et des pouvoirs publics quand à son système de valeurs humaines. En cela elle se conforme aux directives du consistoire soka japonais. C'est une organisation religieuse complètement absente à toute recherche d'évolutions et d'innovations sociales culturelles économiques d'un monde où ses pratiquants vivent et agissent, et de plus en plus dérégulé par les dictatures politiques financières industrielles. La doctrine sociale (et politique) de cette société religieuse internationale (au statut d'ONG) consiste à ne pas se prononcer, ne pas prendre de position vis à vis des dérives et perversions de la dérégulation et de la globalisation économique responsables de la destruction de la nature, de l'environnement, et son cortège de catastrophes. Ce type d'attitude s'apparente à une approbation silencieuse .
P.S : Conformément à la liberté d'expression accordée aux citoyens par la Constitution de la république française, ce texte est le fruit d'une connaissance reliée à une observation assidue de cette organisation religieuse durant vingt ans, d'une analyse et d'une interprétation personnelle de documents disponibles en langues française et anglaise extérieures à la Soka Gakkai, ainsi que de l'ensemble des publications en langue française de la Soka Gakkai et de D. Ikeda de 1960 à 2010 [aucune n'exprime sa participation dans la lutte contre le nucléaire civil].
S'il s'avérait qu'il existait des publications officielles en langue française de cette organisation prouvant son implication effective et récurrente dans le mouvement anti-nucléaire civil au Japon dès ses débuts, nous apprécierions de les savoir publiés sur internet et de connaître l'adresse de ces sites.
Liens vers deux documents en anglais relatant l'implication réelle du Komeito, du Seikyo Shimbun et de la Soka Gakkai, dans le soutien à la politique pro-nucléaire du Japon :
www.japan-press.co.jp/modules/news/index.php?id=2155
http://www.japan-press.co.jp/modules/ne ... hp?id=2156
http://blog.doctissimo.fr/soka-gakkai-n ... 44124.html
Le 26 janvier 2012, Daisaku Ikeda, le président honoraire de la Soka Gakkai Japon et président en exercice de la Soka Gakkai Internationale , a interpellé les autorités du pays à abandonner l'énergie nucléaire : "A l'aune de l'accident de la centrale atomique de Fukushima, j'appelle le Japon à étudier rapidement des politiques énergétiques qui ne dépendent pas de l'énergie nucléaire."
Un crime moral contre l'environnement et l'humanité
C'est une revirement historique ! C'est la première fois qu'il s'exprime ainsi sur ce sujet depuis plus de 50 ans. S'il a été un militant constant du désarmement nucléaire mondial, avec entre autre sa participation en 1998, par l'entremise du département de la jeunesse de la Soka Gakkai Japon, à "Abolition 2000" de la Nuclear Age Peace Foundation, et de nombreuses expositions sur les armes nucléaires présentées à travers le monde, il n'est jamais apparu comme un activiste prépondérant dans l'histoire de l'opposition à l'électricité nucléaire au Japon.
Dans l'histoire sociale contemporaine japonaise, en 1954, ce sont les femmes des marins - de l'équipage du chalutier Daigo Fukury Maru (Le Dragon Chanceux) - irradiés par le tir de la bombe atomique du programme d'essais américain Castle Bravo au large de l'atool Bikini près des îles Marshall - accompagnées par des mouvements progressistes comme le parti communiste, des chrétiens, des bouddhistes du Nipponzan Myohoji (école de Nichiren) qui ont débuté les premiers mouvements sociaux anti-nucléaire militaire. Il semble qu'à l'époque certains pratiquants de la Soka Gakkai des villages avoisinants ce soient spontanément associés à la lutte de ces femmes.
Dès 1967, puis de 1999 jusqu'à Fukushima en fidèle allié du PLD, le Komeito a soutenu la nucléarisation civile du Japon, et de facto la production de plutonium pouvant être à usage militaire. Avec son retour au gouvernement en 2013 il a choisi de composer avec les ambitions pro-nucléaires du PLD. Ses électeurs sont historiquement pour l'essentiel les membres de la Soka Gakkai sans lesquels le PLD n'aurait pu gagner les élections et gouverner le pays. Les électeurs du Komeito suivent les directives morales de la Soka Gakkai – donc de D. Ikeda qui n'a jamais réellement soutenu les alternatives sociales, économiques, politiques, culturelles, quand bien même il a fait d'innombrables discours pouvant y faire penser.
Si D. Ikeda s'est prononcé de façon anecdotique et marginale sur des questions environnementales et écologiques ou encore si la Soka Gakkai a participé localement à des initiatives alternatives pour le bien-être social, elle s'est toujours positionnée dans le camp des mentalités traditionnelles et des conservateurs, celui d'un gouvernement allié aux combinats de la stricte économie capitaliste, du commerce international conquérant, de l'industrie lourde, de l'agro-alimentaire intensif : un système économique induisant la destruction de l'environnement...
À preuve du contraire, D. Ikeda, ce brillant défenseur de la vie, amoureux de la nature, pacifiste, 4000 fois honoré de distinctions de toutes sortes par des institutions internationales diverses (de la plus anodine à la plus prestigieuse), a été le complice de la nucléarisation du Japon par son silence sur la question des dangers du nucléaire civil - malgré l'activisme anti-nucléaire, les déclarations alarmistes de spécialistes japonnais, les accidents nucléaires dans l'archipel et dans le monde , les rapports des commissions d'enquêtes sur la sécurité nucléaire au Japon - ainsi que par ses alliances politiques et sa fonction d'ambassadeur culturel soutenu par le ministère japonnais des Affaires Étrangères lors de ses voyages internationaux à partir des années 1970 , ainsi que par s on amitié dans les années 1980 avec le président de Mitsubichi, dont il s'est flatté , la banque qui gère les actifs de la Soka Gakkai mais qui est aussi le groupe industriel ayant participé à la construction du parc nucléaire et à son exploitation et principal fabricant d'armement du pays.
D. Ikeda, fondateur d'une ONG humanitaire, ce promoteur d'une philosophie humaniste bouddhique, de la paix dans le monde, des droits de l'homme comme de ceux des enfants, et en tant que personnalité de premier plan de la société civile, a démontré sa responsabilité accablante dans le développement du programme nucléaire, aidé en cela par ses instruments : la Soka Gakkai et le Komeito, en restant en retrait des mouvements alternatifs anti-nucléaire civil minoritaires mais très actifs dans les années 1970, en consentant de facto à l'orientation économique et industrielle qui fut à l'origine de la construction des centrales nucléaires japonaises à partir de 1961 (Tokaimura) dont la visée ultime a été historiquement - pour les dirigeants politiques des années 1950 - la fabrication de bombes atomiques.
D. Ikeda dans ses actions militantes avec la Soka Gakkai contre les Armes Nucléaire en a complètement dissocié le Nucléaire Civil, ses discours pour la paix et le désarmement camouflent sa collusion occulte avec les intérêts des conglomérats qui contrôlent les pouvoirs politiques financiers industriels les plus opposés à la vie, à la paix, à l'harmonie entre les humains et la nature : en totale contradiction avec l'idéal bouddhiste qu'il prône : comme le soutien de la SGI à La Charte de la Terre... En tant que maître à penser de la Soka Gakkai, et du parti Komeito par extension, il est évident qu'il a tenu en toute conscience un discours humaniste, pacifiste, complètement dissemblable des positions et décisions politiques favorables au libéralisme offensif de "son parti" depuis les années 1960. Mensonges, forfanteries, dissimulations ? C'est un crime moral contre l'environnement et l'Humanité.
Il faut savoir, de plus, que les exonérations fiscales des organisations religieuses au Japon sont extrêmement avantageuses, elles ont été conçues par le PLD qui ainsi les a insidieusement soudoyé afin qu'elles le soutiennent – lors des élections, ou au moins qu'elles ne critiquent pas ouvertement ses alliances avec les grands groupes économiques qui dictent les orientations politiques.
Une anecdote pour exemple.
Depuis 2003 Shingo Mimura (sans étiquette) a été élu et réélu gouverneur d'Aomori, avec l'aide infaillible du PLD et de ses partenaires : le Komeito et le Nouveau Parti Conservateur, là où se trouve le site nucléaire de Rokkaso-mura dont la conception a été en partie supervisée par Mitsubichi pour pouvoir produire la matière première des armes nucléaires. Le gouverneur a apporté son soutien à l'énergie nucléaire qui est devenue l'un des principal secteur économique et pourvoyeur d'emploi de la préfecture. Depuis, et après une vérification de la sécurité des centrales existantes dans un contexte marqué par l'accident de Fukushima, S. Mimura soutenu en cela par ses alliés politiques a été le seul à militer pour continuer la politique de développement de l'industrie nucléaire dans la préfecture.
En France l'actuelle Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren et avant elle la Soka Gakkai Française et encore avant la Nichiren Shoshu Française se sont toujours fait les relais de l'idéologie pacifiste de D. Ikeda sans jamais lui être déloyal ni désobéissant en quelques points que ce soit. Ce dévouement sans faille a empêché depuis toujours l'ensemble de leurs hauts dirigeants officiels de développer une intelligence critique propre à produire un discours innovant adapté aux réalités sociétales concrètes, et les a obligé à refuser d'émettre publiquement une pensée philosophique originale sur les problématiques et enjeux du monde, ce qui fait d'eux, jusqu'au 26 janvier 2012, les complices inconscients du désastre nucléaire japonais et international.
Les "élites intellectuelles" de ce mouvement sont inexistantes et ne sont pas encouragées à s'épanouir, pas de polémiques constructives, ni de remises en question des contradictions internes : voir le blog de Pierre Alexandre Xavier, un bouddhiste soka réfléchissant sur la Soka Gakkai. Les dirigeants ont ouvert leurs salles culturelles et cultuelles à des conférences de non pratiquants dotés d'une réflexion et d'une culture propre, mais jamais à de s penseurs alternatifs réfléchissants et participants à la création d'un autre monde (alter-mondialistes, anti-nucléaire, écologistes, nouvelles thérapies, etc.), pas plus que les colonnes de leurs publications à leurs coreligionnaires pourvus d'une pensée spirituelle originale et personnelle inspirée par les paradigmes bouddhiques.
Tout comme au Japon, cette organisation religieuse est féodale, oligarchique, conservatrice, partisane de l'économie libérale et d'une morale sociale et familiale très conformiste, tout en affichant la plus stricte neutralité au sujet des affaires nationales mais en recherchant l'approbation de personnalités de la société civile et des pouvoirs publics quand à son système de valeurs humaines. En cela elle se conforme aux directives du consistoire soka japonais. C'est une organisation religieuse complètement absente à toute recherche d'évolutions et d'innovations sociales culturelles économiques d'un monde où ses pratiquants vivent et agissent, et de plus en plus dérégulé par les dictatures politiques financières industrielles. La doctrine sociale (et politique) de cette société religieuse internationale (au statut d'ONG) consiste à ne pas se prononcer, ne pas prendre de position vis à vis des dérives et perversions de la dérégulation et de la globalisation économique responsables de la destruction de la nature, de l'environnement, et son cortège de catastrophes. Ce type d'attitude s'apparente à une approbation silencieuse .
P.S : Conformément à la liberté d'expression accordée aux citoyens par la Constitution de la république française, ce texte est le fruit d'une connaissance reliée à une observation assidue de cette organisation religieuse durant vingt ans, d'une analyse et d'une interprétation personnelle de documents disponibles en langues française et anglaise extérieures à la Soka Gakkai, ainsi que de l'ensemble des publications en langue française de la Soka Gakkai et de D. Ikeda de 1960 à 2010 [aucune n'exprime sa participation dans la lutte contre le nucléaire civil].
S'il s'avérait qu'il existait des publications officielles en langue française de cette organisation prouvant son implication effective et récurrente dans le mouvement anti-nucléaire civil au Japon dès ses débuts, nous apprécierions de les savoir publiés sur internet et de connaître l'adresse de ces sites.
Liens vers deux documents en anglais relatant l'implication réelle du Komeito, du Seikyo Shimbun et de la Soka Gakkai, dans le soutien à la politique pro-nucléaire du Japon :
www.japan-press.co.jp/modules/news/index.php?id=2155
http://www.japan-press.co.jp/modules/ne ... hp?id=2156
http://blog.doctissimo.fr/soka-gakkai-n ... 44124.html
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 18 déc.17, 01:57[EDIT]
La paix ne va pas descendre du ciel ............... soyons au moins d'accord sur ce point .
[hs]
Bien à vous.
La paix ne va pas descendre du ciel ............... soyons au moins d'accord sur ce point .
[hs]
Bien à vous.
Modifié en dernier par Eliaqim le 21 déc.17, 02:00, modifié 1 fois.
Raison : Une discussion, ce n'est pas le membre mais le sujet.
La religion est faite pour l'homme et non l'homme pour la religion.
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 18 déc.17, 09:36[EDIT]
Bien à vous,
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, je ne suis pas en guerre.Shonin a écrit :La paix ne va pas descendre du ciel ............... soyons au moins d'accord sur ce point .
Bien à vous,
"Une carte n'est pas le territoire" Alfred Korzybski
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 19 déc.17, 01:03("et un MERCI ça t'écorcherai la gueule?)
(Extrait du) Traité pour l'ouverture des yeux - Nichiren -
Dans ses vies antérieures, Shariputra avait suivi la voie du bodhisattva durant une période de soixante kalpas*, observant le précepte du don.
Lorsqu'un brahmane apparut et lui demanda de lui offrir l'un de ses yeux. Shariputra accéda à sa requête.
Le brahmane renifla l'oeil et, prétendant qu'il sentait mauvais, le jeta à terre et le piétina.
Ce geste convainquit Shariputra qu'il était impossible de sauver des individus de ce genre et qu'il était préférable de se concentrer uniquement sur la recherche de son propre éveil. Bien qu'il eût observé le précepte du don durant soixante kalpas, Shariputra renonça à sa pratique de bodhisattva et retomba dans les enseignements du Hinayana.
C'est un exemple d'abandon de la pratique.
Le bouddhisme enseigne que la Loi existe dans le coeur de chaque personne, n'envisage pas les choses dans une optique relative cataloguant les autres personnes, ou nos conditions, comme bonnes ou mauvaises. Du point de vu de la Loi de la vie éternelle et indestructible, ce qui compte, c'est ce que nous faisons nous-même, si nous remportons la victoire sur nous-mêmes.
C'est le critère universel.
Dans ce traité, Nichiren Daishonin écrit aussi : Que ce soit pour de bonneS ou de mauvaiseS raisonS, rejeter le Sûtra du Lotus, c'est se vouer à l'enfer."
ou encore:
"Même si l'on m'offrait le trône du Japon à la seule condition d'abandonner le Sûtra du Lotus [...]" et "Même si l'on me menaçait, si je ne récite pas le Nembutsu, de décapiter mon père et ma mère."
"Quel que soient les obstacles, tant que des hommes de sagesse ne m'auront pas prouvé que mes enseignements sont erronés, je n'accepterai jamais les pratiques des autres écoles."
Ibid
*une période de temps extrêmement longue dans l'ancienne COSMOLOGIE indienne.
Quant aux accusationS d'Alcol-x au sujet de DAISAKU IKEDA , !!au coeur et actes remarquables!!, je répond
que depuis quelques temps, I.D, sensei Ikeda, s'était interrogé sur la possibilité de transmettre la présidence de la Soka Gakkaï à quelqu'un d'autre (traduction terme soka gakkaï : société pour la création de valeur).
Quand une personne porte la responsabilité pendant une longue période, il peut être difficile pour les successeurs de se développer. Pour garantir la transmission éternelle de la Loi merveilleuse -la vie au sens strict du terme- il voulait créer sans attendre un courant de successeurs. Il voulait entreprendre des actions plus substentielles et d'une grande diversité pour la paix mondiale (kosen rufu).
Par-dessus tout, il pensait que le moment était venu de développer avec le plus grand sérieux le mouvement du kosen-rufu mondial.
(Extrait du) Traité pour l'ouverture des yeux - Nichiren -
Dans ses vies antérieures, Shariputra avait suivi la voie du bodhisattva durant une période de soixante kalpas*, observant le précepte du don.
Lorsqu'un brahmane apparut et lui demanda de lui offrir l'un de ses yeux. Shariputra accéda à sa requête.
Le brahmane renifla l'oeil et, prétendant qu'il sentait mauvais, le jeta à terre et le piétina.
Ce geste convainquit Shariputra qu'il était impossible de sauver des individus de ce genre et qu'il était préférable de se concentrer uniquement sur la recherche de son propre éveil. Bien qu'il eût observé le précepte du don durant soixante kalpas, Shariputra renonça à sa pratique de bodhisattva et retomba dans les enseignements du Hinayana.
C'est un exemple d'abandon de la pratique.
Le bouddhisme enseigne que la Loi existe dans le coeur de chaque personne, n'envisage pas les choses dans une optique relative cataloguant les autres personnes, ou nos conditions, comme bonnes ou mauvaises. Du point de vu de la Loi de la vie éternelle et indestructible, ce qui compte, c'est ce que nous faisons nous-même, si nous remportons la victoire sur nous-mêmes.
C'est le critère universel.
Dans ce traité, Nichiren Daishonin écrit aussi : Que ce soit pour de bonneS ou de mauvaiseS raisonS, rejeter le Sûtra du Lotus, c'est se vouer à l'enfer."
ou encore:
"Même si l'on m'offrait le trône du Japon à la seule condition d'abandonner le Sûtra du Lotus [...]" et "Même si l'on me menaçait, si je ne récite pas le Nembutsu, de décapiter mon père et ma mère."
"Quel que soient les obstacles, tant que des hommes de sagesse ne m'auront pas prouvé que mes enseignements sont erronés, je n'accepterai jamais les pratiques des autres écoles."
Ibid
*une période de temps extrêmement longue dans l'ancienne COSMOLOGIE indienne.
Quant aux accusationS d'Alcol-x au sujet de DAISAKU IKEDA , !!au coeur et actes remarquables!!, je répond
que depuis quelques temps, I.D, sensei Ikeda, s'était interrogé sur la possibilité de transmettre la présidence de la Soka Gakkaï à quelqu'un d'autre (traduction terme soka gakkaï : société pour la création de valeur).
Quand une personne porte la responsabilité pendant une longue période, il peut être difficile pour les successeurs de se développer. Pour garantir la transmission éternelle de la Loi merveilleuse -la vie au sens strict du terme- il voulait créer sans attendre un courant de successeurs. Il voulait entreprendre des actions plus substentielles et d'une grande diversité pour la paix mondiale (kosen rufu).
Par-dessus tout, il pensait que le moment était venu de développer avec le plus grand sérieux le mouvement du kosen-rufu mondial.
La religion est faite pour l'homme et non l'homme pour la religion.
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 20 déc.17, 13:26Bienvenu Ichinen29Ichinen29 a écrit :La désinformation s'oppose toujours à la vérité...Mais "Une seule vérité aura raison de dix milles mensonge"...Effectivement ce bouddhisme soka se vit dans l'expérience intime, et c'est cette expérience intime qui forge notre "Shinjin" (Foi bouddhique);le manque d'étude est souvent la cause d'arrêt de pratique et ne parlons pas de ceux qui ignore tout de ce bouddhisme et font des amalgames infondés et graves sur notre pratique.
Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre cet enseignement;la force de la Foi et des Daimoku fusionnent avec l'intention et le grand voeu du Bouddha de rendre accessible l'éveil à tous les êtres,...
C'est agréable de vous trouver ici et de vous lire.
De mon côté, en 15 ans de pratique environs, + 10 à observer les activités au préalable, je dois dire que peu de mon entourage ne sait franchement que je pratique , ni comment.
J'ai même vécu avec un homme 4ans qui n'a jamais remarqué qu'il y avait un Gohonzon sous notre toit^^
Je pratiquais des fois du temps qu'il regarde un match de foot juste à côté. Comme quoi, quand on veut être harmonieux....on le peut.
Bien à vous,
Et Alcol-x, attention aux hors sujet, car la Soka n'est pas plus sensei Ikeda que nous autres, membres. Il n'y a pas de chef, et tout cela te dépasse d'autant que les articles que tu présente. Il n'y a pas de chef, mais des relations, un flot de possible, à protéger ensemble. Ensuite, que tu détails par quel chemin est passé Daisaku Ikeda pour arriver là où il est, là où je suis, là où tu es (!) , ne
démontre alors que sa grandeur de parcours
Tu ne penses pas. ?
La religion est faite pour l'homme et non l'homme pour la religion.
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
Ne pas oublier que la guerre du Congo qui a fait plus de 8 millions de morts en 20 ans dans le Kivu est intimement liée a la richesse minière de la région et au silence de la communauté internationale
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Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 20 déc.17, 13:49Si votre mantra a autant de pouvoirs magiques , pourquoi sa pratique vous obligerait t'elle à convaincre les autres ?ichinen 29 a dit : a dit : Moi, j'ai renoncé à convaincre et c'est devenu plus simple de transmettre
Si ce mantra avait des pouvoirs magiques , les gens y croiraient sans que vous n'ayez aucun besoin de les convaincre .
C'est justement pour cette raison même que je ne crois pas au pouvoir de votre mantra , parce qu'on n'a jamais vu autant de personnes devenus des sortes de soldats aussi prosélytes qui veulent convaincre que dans la soka gakkaï et autant de gens qui ont aussi peu de confiance dans les effets de leur pratique . D'un coté ils prétendent avoir confiance dans leur pratique pour se persuader mais on voit bien qu'ils se mentent à eux même .
Dans la soka gakkaï le besoin de convaincre devient presque psychotique, pathologique .
Bouddha n'a jamais eu à faire du prosélytisme et à convaincre , on le voit bien dans son parcours , les gens venaient vers lui sans qu'il fasse quoi que ce soit, puisque sa pratique efficace lui conférait ce karma naturel .
Le prosélytisme fanatique c'est un manque de confiance dans sa pratique , rien de plus et une preuve de son inéfficacité .
Si une pratique vous conduit à un prosélytisme fanatique c'est qu'elle n'est pas efficace ou mal pratiquée ou insuffisante dans ses effets pour conduire à l'éveil .
Ce faisant elle ne changera pas plus les autres efficacement qu'elle n'aura réussi à vous changer efficacement vous même .
Une religion qui serait une religion de vérité chercherait la vérité sur la vie en se plaçant directement au coeur de la vie , et ne chercherait pas à en fabriquer une par la foi artificiellement .
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 20 déc.17, 15:47Il n'y a rien de magique dans le mantra
"Le sage n’est pas celui qui pratique le bouddhisme en dehors des règles de la société mais plutôt celui qui, grâce à une compréhension profonde du monde, connaît la meilleure manière de s’y comporter."
Re: Le bouddhisme de la Soka Gakkaï,ぼうっでぃ 楚歌 学会
Ecrit le 27 déc.17, 02:36Bonjour Yvon
J'espère que les fêtes de fin d'année se déroule à merveille de ton côté également.
Je t'embrasse.
à tous :
http://www.soka-bouddhisme.fr/a-propos/mouvement-soka
"« Soka » signifie « création de valeurs ». Dans l'esprit humaniste du bouddhisme de Nichiren, le mouvement Soka n'a d'autre visée que le bonheur de chaque personne. Sa mission est de soutenir la vie des gens, en leur permettant d'épanouir leurs qualités humaines
[...]"
J'espère que les fêtes de fin d'année se déroule à merveille de ton côté également.
Je t'embrasse.
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http://www.soka-bouddhisme.fr/a-propos/mouvement-soka
"« Soka » signifie « création de valeurs ». Dans l'esprit humaniste du bouddhisme de Nichiren, le mouvement Soka n'a d'autre visée que le bonheur de chaque personne. Sa mission est de soutenir la vie des gens, en leur permettant d'épanouir leurs qualités humaines
[...]"
La religion est faite pour l'homme et non l'homme pour la religion.
https://www.facebook.com/brutofficiel/v ... 308655040/
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