Religions du monde :: forum religion

Bien sûre François, prendre soin de ses enfants et les instruire dans le Seigneur c'est capitale, mais avouons qu'il est beaucoup plus facile d'investir pour SES enfants, SES amis et SA famille......

Que ce soit 10% de 1000$ ou de 10 000 $ Dieu a demandé 10% de nos revenus quand même ! Si on veut donner plus, le reste ça devient des offrandes.

Nos donnons pour les pauvres dans nos impôts, mais ce montant est obligatoire, incontournable... Dieu Lui veut qu'on le choisisse, qu'on décide par nous même! Il n'a jamais voulu que l'on soit des marionnettes !

10% d'un revenu totalisant 100$ parait peu, mais pour certain c'est peut-être beaucoup selon leur salaire.

La vieille dame qui avait fait une très petite offrande comparée à celle des hommes riches, juste avant elle, n'est pas passée inaperçue aux yeux de Jésus car elle avait donné de son nécéssaire et les riches de leurs superflus.....

Et si nous ne sommes pas capable de donner sur 100$ ou 1000$, on ne sera pas plus capable de donner sur 10 000$ ou 100 000$ ! Si ce principe de la Parole n'est pas un réflexe quand on gagne moins d'argent, il ne le sera pas plus le jour où nous serons davantage prospère !

Idem avec les offrandes. Tout le monde est capable de donner une offrande d'eau (comme la veuve de Sarepta. Elie lui avait demandé de l'eau et elle s'est empressée de le faire. Mais ensuite il lui a demandé un gâteau et là, elle a dit qu'il lui restait juste assez d'huile et de farine pour elle et son fils et qu'ensuite, ils allaient mourrir. Elle a finalement accepté, croyant les paroles d'Elie. ) Cette deuxième offrande, je l'appelle une offrande de gâteau ! Une offrande d'eau : 2$, 5$ ou 10$ tout le monde peut le faire, mais une offrande de gâteau.....??????

Il est clair que ce sujet me passionne, n'est ce pas ? !!

Saraphoïde, je suis bien contente de me sentir moins seule !

Bonne journée à tous.

demetannie a écrit :Loin de moi l'idée qu'on puisse croire que la protection divine de Dieu s'achète ! J'en ai eu la chair de poule en lisant cela ! Je n'achète pas les bénédictions de Dieu en l'honorant avec les dîmes, mais mon obéissance dans cette voie ouvre la porte aux promesses de Dieu, tout simplement. L'obéissance est TOUJOURS accompagnées de bénédictions, TOUJOURS ! Que ce soit mon obéissance pour les dîmes et les offrandes ou bien pour passer du temps en prières, pour pardonner, pour demeurer intègre et droite, assujettir ma langue, et j'en passe !

Merci pour cette précision. Bien entendu, l'obéissance à Dieu nous ouvre à son amour et ses bénédictions... mais sans vouloir te contredire, quelques fois Dieu vient nous chercher alors que nous l'avions banni de nos pensées, de notre vie, par doute ou par peur: le don de Dieu est avant tout aimant et inconditionnel. Connais-tu l'histoire de Sainte Thérèse de Lisieux? Elle ne faisait que des bonnes actions à longueur de journée, sans cesse de petits sacrifices, et priait sans relâche: et pourtant le Seigneur la laissait dans une sécheresse spirituelle profonde, "parce qu'il savait de quelle trempe j'étais", dira-t-elle plus tard. Ce que je veux dire, c'est qu'il y a un danger inné à croire que la bénédiction de Dieu provient de nos bonnes actions, ou est permise par nos bonnes actions: cela est d'une certaine façon vrai, évidemment, comme tu l'as dit, mais le témoignage que nous rendons à ce moment-là est celui d'une relation action-récompense qui est tout le contraire de l'amour gratuit que Dieu veut pour nous. Mais tu avais déjà compris je crois, car le Seigneur t'a visiblement donné un très bon coeur

françois a écrit :Je le redis, donner 100 $ lorsqu’on en gagne 1.000 n’a pas la même portée que de donner 1.000 $ quand on en gagne 10.000 !

C'est là que, justement, je te perds, cher françois... donner 100 sur 1000 ne revient-il pas exactement, en termes de portée morale, à donner 1000 sur 10000? C'est la même fraction, non? Peu importe son salaire, 10% représente toujours un montant assez imposant pour que cela soit un véritable sacrifice.

françois a écrit :Tout-à-fait, mais je pense qu'il est très important de savoir "où" et "à qui" on donne pour justement donner pourla Gloire de Dieu !

Que ce soit pour une Eglise ou une oeuvre quelconque, soyons certains que le but sera atteint ! En d'autres termes faisons attention aux charlatans.

Je ne pense pas (ma conviction) qu'il faille faire une différence entre dîme et offrande car la dîme EST une offrande.
C'est un peu comme si on disait : il y a les fruits et les pommes ! Non, les pommes sont aussi des fruits !

Je crois que la dîme reste une dépense nécessaire à la survie de sa paroisse puisqu'elle n'est pas financée par le gouvernement, et surtout avec le nombre réduit de catholiques pratiquants actuellement.
À propos d'une telle question, je crois qu'il faut rester attentif aux deux versants du problème:
- portée morale individuelle
- portée sociale dans la vie de l'Église

Ainsi, bien que moralement, une offrande soit toujours une offrande, qu'elle s'appelle dîme ou non, elle n'aura pas la même portée sociale et donc cela peut influencer sur sa valeur intrinsèque en tant que bien.
En tout cas, "il est nécessaire de demander le discernement à Dieu par son Esprit-Saint", tu as bien raison.

Ca c'est sûr que la pratique du don à le don de nous ouvrir la main...



Et quand, par l'intelligence, nous avons structuré toutes nos envies auto-gratifiantes...
...alors que nous sommes destructuré par elles !
L'enfer n'étant que l'éternelle espérance que nous puissions y parvenir...

D'écouter sans cesse le débordement de nos passions bordeliques...
Si gonflé par elles que nous ne pouvons nous y soustraire...
et les subir... ...infiniment.



Mon problème c'est que quand j'ouvre la vanne... ...je n'arrive pas à la fermer... et je culpabilise face à ceux à qui je donne...
et que quand je la ferme... c'est mon coeur qui se met à rouiller

slt , je croix que les tj ne paye pas de dime ils font des offrandes volontaire

Bonjour demetannie,

Je crois que finalement, nous disons presque la même chose de manière différente !
Tu marques une différence entre dîme et offrande et moi j’assimile tout en offrande. Il s’agit d’une interprétation des textes. Mais comme le résultat est le même, cela n’a pas grande importance.


Salut à toi aussi LumendeLumine,

Cette notion de nécessaire par rapport au superflu est importante.

Il s’agit de la même notion qu’en banque. Lorsque le banquier te prête de l’argent, il vérifie que tu pourras rembourser les traites. Pour ce faire il vérifie tes rentrées d’argent et en retire le nécessaire afin de conserver le superflu dont il tiendra compte pour estimer ta capacité à payer les traites.
Deux personnes dans une situation familiale identique et ayant les mêmes charges de ménages auront un budget « nécessaire » identique. Par contre leur budget « superflu » lui variera selon leurs rentrées respectives.

Si on reprend justement Lc 21.1-4, la veuve prend sur son nécessaire pour l’offrande et c’est ce que jésus met en exergue

Jésus, ayant levé les yeux, vit les riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc. Il vit aussi une pauvre veuve, qui y mettait deux petites pièces. Et il dit: Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres; car c'est de leur superflu que tous ceux-là ont mis des offrandes dans le tronc, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle avait pour vivre.

Nous comprenons-nous ?

Pour ce qui est du financement des paroisses et la portée sociale de la vie d’Eglise, il faut savoir que la législation en la matière varie fortement d’un pays à l’autre.
L’Allemagne, la Belgique et le Canada ont chacun un mode de financement différent.
En Allemagne, une contribution directe désignée est payée dans l’impôt. En Belgique, une contribution directe est payée dans l’impôt et redistribuée de manière proportionnelle. Au Canada, il s’agit d’une déduction fiscale des dons.


Salut enfin Saraphoïde,

J’aimerais sincèrement réagir à ton intervention mais je dois avouer humblement ne rien y comprendre !

amitiés à tous !

J’aimerais sincèrement réagir à ton intervention mais je dois avouer humblement ne rien y comprendre !

Et qu'est-ce que le fruit défendu ?
N'est-ce pas ce plaisir à venir ?
Ces liaisons... de la satisfaction que l'on goûtera ?

Non pas ces plaisirs postérieurs à toute action gracieuse et innatendue...

Mais ces envies de l'avant... ce "bon à voir" qui engendre la volonté ?
Cette préconceptualisation ?

A l'instar de celui qui s'attendait à ne manquer de rien, théorisant un avenir désormais inutile, cette action entreprise n'envisage qu'un but éphémère... ...à satisfaire.

Un millier de petit plaisir... ...à satisfaire,
C'est un filet dont les mailles se resserrent,
et dont les cordes finissent par mordre à la chair...

Seul, nous pouvons toujour chercher l'évasion,
la fuite qui nous rendra libre !

Au royaume de l'oubli des mondes...
évasion rime... ...avec satisfaction.