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Posté : 01 mars05, 07:03
par Sherkan Tiger
glèbman a écrit :on peut tout de même se poser la question de la place de la mort et de la dégénérescence cellulaire dans le processus évolutif.

Le problème c'est qu'actuellement, il me semble que l'on ne sait pas exactement les raisons du non-renouvellement des cellules.
En fait l'évolution c'est une question de succès reproducteur, la dégénérescence cellulaire n'a rien à y voir, ce n'est qu'un constat. Une cellule est faite de matière organique beaucoup plus sensible à son environnement que la matière inorganique, or il est logique qu'elle ne soit pas éternelle. Ceci étant dit, la différence entre la résistance aux fluctuations environnementales d'un organisme unicellulaire (bactérie par exemple) et un organisme pluricellulaire comme un mammifère est très différente. Un mammifère du Québec peut survivre plusieurs années dans un climat passant de -30C à +30C au cours de la même année. L'adaptation phénotypique d'un pluricellulaire est plus significative que pour un unicellulaire qui habituellement, s'il n'est pas en dormance, ne peut survivre que dans des conditions très précises.

Donc, vu sous cet angle, l'évolution a fait diminuer l'impact de la dégénérescence cellulaire chez les espèces les plus "complexes"...


Sherkan

Posté : 04 mars05, 00:53
par Hervé Assori
La sélection naturelle est un fait scientifique établi et indiscutable, mais il ne s'agit en aucun cas de confondre sélection naturelle (fait scientifique) et évolutionnisme (théorie "scientifique" non établie et plus que contestable)

La sélection naturelle est simple chaque groupe d'individu possede une certaine diversité génétique et physiologique, face à une certaine pression de sélection seuls les individus les mieux adaptés survivront par exemple certains staphylocoques possedent une blacatamase d'autres n'en ont pas , face à la préssion de sélection liée à l'utilisation des antibiotiques de la famille des blactamines les staphylocoques qui ont une blactamase survivront alors que les autres non.

Par contre la sélection naturelle n'explique pas comment une espèce à pu diverger pour donner d'une part les hommes et d'autre part les chimpanzés (théorie de l'évolution)

Les théories de l'évolution reposent plus sur des spéculations que sur des faits scientifiques

Le virus du Sida est un excellent exemple d'évolution chez les virus
En quoi? Est il passé de l'état d'être unicellulaire à pluricellulaire ou à t'il acquis la faculté de penser comme l'enseigne les théories de l'évolution?
Les virus se caractérisent par leur grande capacité de mutation, ces mutations dues à des erreurs de transcription ou à des recombinaisons ne définissent pas une évolution comme les théories néo-darwiniennes, mais il s'agit ici d'états naturels permanent caractéristiques d'espèces et qui ne font pas passer d'une espèce à une autre comme l'enseigne les évolutionnistes.

I
l y a des humains qui ont développés une résistance au sida, un autre bel exemple de l'évolution
Il n'y a aucune évolution dans ce fait, cela est simplement du au fait qu'il existe une trés grande diversité dans le génome humain certains humains ne possedent pas de cxcr5 (qui est un des récepteurs du VIH) ce qui explique leur résistance, d'autres encore cela pourrait être du à la façon dont leur système immunitaire a été exposé au vih (il y a encore beaucoup à apprendre) mais il ne s'agit en aucun d'une évolution semblabe à l'évolution darwinienne ou au décours de mutations une espece évolue pour donner une nouvelle espece

Posté : 04 mars05, 06:42
par Sherkan Tiger
La sélection naturelle est un fait scientifique établi et indiscutable, mais il ne s'agit en aucun cas de confondre sélection naturelle (fait scientifique) et évolutionnisme (théorie "scientifique" non établie et plus que contestable)
Et pourtant, les deux vont de paires
La sélection naturelle est simple chaque groupe d'individu possede une certaine diversité génétique et physiologique, face à une certaine pression de sélection seuls les individus les mieux adaptés survivront par exemple certains staphylocoques possedent une blacatamase d'autres n'en ont pas , face à la préssion de sélection liée à l'utilisation des antibiotiques de la famille des blactamines les staphylocoques qui ont une blactamase survivront alors que les autres non.
La sélection naturelle est en fait plus subtile que ça Hervé. On sait maintenant que c'est n'est plus qu'une histoire de survie du plus fort, mais plutôt une histoire de succès reproducteur. La survie des individus peut avoir un impact sur le succès reproducteur, mais pas dans tout les cas, parfois ceux qui meurent le plus tôt ont un succès reproducteur plus grand, on a qu'à penser aux mâles chez la mante religieuse.
Par contre la sélection naturelle n'explique pas comment une espèce à pu diverger pour donner d'une part les hommes et d'autre part les chimpanzés (théorie de l'évolution)
Mais si elle l'explique.
Les théories de l'évolution reposent plus sur des spéculations que sur des faits scientifiques
Je t'invite à consulter le site web suivant: http://pages.infinit.net/pclou200/preuves2.htm
Le virus du Sida est un excellent exemple d'évolution chez les virus
En quoi? Est il passé de l'état d'être unicellulaire à pluricellulaire ou à t'il acquis la faculté de penser comme l'enseigne les théories de l'évolution?
De un, la théorie de l'évolution n'enseigne pas comment on acquiert la faculté de penser, ça c'est ton interprétation de ta compréhension de la théorie.
De deux, un virus, tout comme un bactérie, un poisson, un champignon ou un mammifère, évolue par les mêmes principes de sélection naturelle. Un virus aura un succès de duplication plus ou moins grand selon son environnement et parfois, pour se développer dans une niche écologique bien précise il aura évolué d'une façon X. Le virus du sida est une conséquence de l'évolution d'un virus.
Les virus se caractérisent par leur grande capacité de mutation, ces mutations dues à des erreurs de transcription ou à des recombinaisons ne définissent pas une évolution comme les théories néo-darwiniennes, mais il s'agit ici d'états naturels permanent caractéristiques d'espèces et qui ne font pas passer d'une espèce à une autre comme l'enseigne les évolutionnistes.
Les mutations génétiques font partie de la théorie de l'évolution aussi! Il est vrai que la notion d'espèce s'applique mal aux virus vu leur mode de duplication, mais le concept de l'évolution s'applique tout de même à eux.
Il n'y a aucune évolution dans ce fait, cela est simplement du au fait qu'il existe une trés grande diversité dans le génome humain certains humains ne possedent pas de cxcr5 (qui est un des récepteurs du VIH) ce qui explique leur résistance, d'autres encore cela pourrait être du à la façon dont leur système immunitaire a été exposé au vih (il y a encore beaucoup à apprendre) mais il ne s'agit en aucun d'une évolution semblabe à l'évolution darwinienne ou au décours de mutations une espece évolue pour donner une nouvelle espece
La résistance au sida provient d'une mutation génétique "bénéfique", qui une fois sélectionnée (c'est-à-dire qu'elle entraîne un plus grand succès reproducteur des ces individus par rapport à ceux qui n'ont pas cette résistance) alors oui, nous faisons face à un bel exemple d'évolution.

Il ne s'agit là que d'une petite étape, pour diviser une espèce en deux nouvelles espèces on s'entend que ça prend quelques millions d'années avec habituellement une séparation biogéographique. L'humain d'aujourd'hui échappe en grande partie à cette sélection naturelle maintenant.

A+

Sherkan

Posté : 09 mars05, 05:34
par belddp
juste une petite reponse sur les singes et les hommes :

tu admets que l evolution genetique existe, par mutation.

quelle est la difference entre un singe et un homme ???
au point de vue genetique , 99 % de ressemblance, et un chromosome en plus je crois
et si tu regardes un caryotype, tu verras que les chromosomes ont strictement la meme tete, sauf 2 : chez le singe : un plus court et un nouveau . Et tu sais quoi ? quand on remet a la suite le plus court et le nouveau on retrouve le meme chromosome que chez l homme.
En terme de mutations, les fractures chromosomiques sont biens connues ...
Et pour le reste, ne croit tu pas qu en qq millions d années de mutations, 1 % d adn puisse changer ??? De petits pas en peits pas ? ce que font a grde vitesse les bacteries

a+

Posté : 09 mars05, 22:55
par Hervé Assori
belddp a écrit:
quelle est la difference entre un singe et un homme ???
au point de vue genetique , 99 % de ressemblance, et un chromosome en plus je crois
et si tu regardes un caryotype, tu verras que les chromosomes ont strictement la meme tete, sauf 2 : chez le singe : un plus court et un nouveau .
Le séquençage du génome humain fait avec le sang d'un individu (donc non représentatif de l'espèce humaine) a permis d'avoir une connaissance grossière (le mot grossier à ici toute son importance) de la génomique de l'homme, les études de génomique fonctionnelle qui permettront de mieux comprendre le génome humain sont loin d'être abouties et ne le seront pas de si tôt vu la taille du génome humain...En d'autre mot il est grossier de dire qu'il y a que 1% de différence entre le génome humain et celui d'un singe (quel singe?)
Si l'homme est aussi proche du singe qu'on le dit pourquoi lorsqu'on doit faire des greffes de tissu on ne prélève pas chez le singe mais chez le porc?
POURQUOI l'insuline recombinante utilisée dans le traitement du diabète humain est une Insuline de porc et non une insuline simienne?, parceque à l'état actuel des connaissances le porc est l'animal le plus proche génétiquement et immunologiquement de l'homme bien que morphologiquement ce sont les grands singes