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Tradition

Posté : 18 avr.05, 05:29
par Brainstorm
Je n'aurais rien contre la tradition si celle ci était fidèle à la Bible ...
Mon rejet de la tradition n'est que la conséquence d'une étude critique approfondie de cette Tradition par rapport à la Bible. Que voit-on ? Que LA Tradition n'est pas fidèles aux Ecritures et que la plupart des dogmes de l'Eglise romaine ne sont pas bibliques, mais proviennent des religions païennes : Trinité, Déesse Mère, Saints, divinités spécialisées, utilisation de la Croix comme idole.
Tout cela n'a pas de fondement biblique, comme démontré en début du sujet.
Mais alors pourquoi devons nous complètement rejeter la tradition ?
LA BIBLE REPOND D ELLE MEME A CETTE QUESTION !!!!!!!!!!!!!!!

Les Pharisiens étaient étriqués dans leurs traditions avec lesquelles ils corrompaient la Parole de Dieu. Jésus dénonce les Pharisiens.

Les chefs religieux juifs avaient ajouté à la Parole écrite de nombreuses traditions orales qu’ils jugeaient indispensables au vrai culte. Lorsqu’il était Pharisien, avant de se convertir au christianisme, Paul (Saul) suivait avec un zèle exceptionnel les traditions du judaïsme. Ces dernières incluaient évidemment celles qui étaient acceptables et celles qui ne l’étaient pas. Mais le fait de suivre “ pour doctrines des commandements d’hommes ” l’amena à persécuter les chrétiens (Mt 15:9). Par exemple, les Pharisiens ‘ ne mangeaient pas sans s’être lavé les mains jusqu’au coude, tenant ferme la tradition des hommes d’autrefois ’. (Mc 7:3.) Pour eux, ce n’était pas une question d’hygiène, mais un rituel censé avoir un mérite religieux. Christ leur montra qu’ils n’avaient aucune raison de blâmer ses disciples parce que ces derniers n’observaient pas tous ces “ commandements d’hommes ” futiles, dont celui-là (Mt 15:1, 2, 7-11 ; Mc 7:4-8 ; Is 29:13). En outre, par leur tradition relative au “ qorbân ” (don voué à Dieu), les chefs religieux avaient annulé la Parole de Dieu et outrepassé le commandement divin. — Ex 20:12 ; 21:17 ; Mt 15:3-6 ; Mc 7:9-15 ;

De même, la tradition catholique contient des choses très bonnes, mais beaucoup de choses qui pervertissent la Parole de Dieu. L'exemple des Juifs du 1er siècle prouve que les hommes, à travers la tradition, sont capables de pervertir la Parole de Dieu qui est pourtant parfaite. Dès lors, la seule chose pure qui s'offre au chrétien est la Bible, et non la Tradition.

Jésus et ses disciples ne citèrent à aucun moment une tradition orale juive pour appuyer leurs enseignements, mais se référèrent plutôt à la Parole écrite de Dieu (Mt 4:4-10 ; Rm 15:4 ; 2Tm 3:15-17). Une fois la congrégation chrétienne établie, observer les traditions juives non conformes aux Écritures revenait à avoir une “ vaine conduite ” qu’‘ avaient transmise aux Juifs leurs ancêtres [gr. : patroparadotou, “ transmis par les pères ”] ’. (1P 1:18 :
 Vous savez en effet que ce n’est pas avec des choses corruptibles, avec de l’argent ou de l’or, que vous avez été délivrés de votre vaine conduite que vous ont transmise vos ancêtres. )
En devenant chrétiens, ces Juifs abandonnèrent de telles traditions. Lorsqu’à Colosses de faux enseignants encouragèrent cette forme de culte, Paul mit les Colossiens en garde contre ‘ la philosophie et une vaine tromperie selon la tradition des hommes ’. — Col 2:8, 13-17 :
Soyez sur vos gardes : il se peut qu’il y ait quelqu’un qui vous entraînera comme sa proie au moyen de la philosophie et d’une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les choses élémentaires du monde et non selon Christ 

Posté : 18 avr.05, 07:30
par lugh
moi je soutient mon point de vue par des dizaines de textes bibliques, et toi tu veux me réfuter rien qu'en reprenant 2 ???
J'en souligne 2 qui me semblent complètement faux. Quand qqn balance des dizaine de citations qu'il n'a probablement même pas lu, je vois pas l'intérêt de tout détailler.

Si tu lis le début des noces de Cana sans même lire le rôle que tient Marie dedans... à quoi bon?


Que LA Tradition n'est pas fidèles aux Ecritures et que la plupart des dogmes de l'Eglise romaine ne sont pas bibliques, mais proviennent des religions païennes : Trinité, Déesse Mère, Saints, divinités spécialisées, utilisation de la Croix comme idole.
Joli amalgame de contre vérités :-)
Déesse mère ? es-tu sûr d'avoir bien compris la foi catholique?

Tradition fidèle ou corrompue ?

Posté : 18 avr.05, 22:09
par Brainstorm
J'ai des preuves que la Tradition catholique a complètement corrompu le message biblique.
Ces preuves, outre les preuves bibliques détaillée et que j'ai examinées par moi même, se trouve dans des travaux comme celui de Hislop.
Si vous voulez Lugh, je peux vous envoyer ce texte qui vous permettra de voir combien le culte romain n'est pas biblique mais en majeure partie tiré des religions païennes.
Dites moi si vous voulez que je vous l'envoie par mail, ou non.

Posté : 19 avr.05, 01:53
par persephone
Brainstorm, tu t'indignes, et tu n'as pas tort ... L'Eglise est une histoire d'hommes, une communauté humaine, et elle a 2000 ans.

Elle a traversé des millénaires, des frontières, des époques et des régimes politiques, et elle s'est forgé des traditions. C'est normal : la tradition, c'est l'histoire des hommes.

Un jour, tu t'es rendu compte, comme beaucoup de croyants, que la tradition tenait une très grande place, et que parfois, elle prenait le pas sur la Parole. Tu as eu envie de retrouver, sous ce grand poids de traditions et de dogmes, la fraîcheur du message du Christ, et la fidélité à l'Evangile de la première Eglise apostolique.

C'est naturel ... Nous sommes nombreux, catholiques ou autres, à nous apercevoir qu'on ne nous a pas fait lire la Bible, quand nous étions petits, et nous avons BESOIN d'y revenir.

J'engage tous les catholiques, et les autres, à aller boire à la source, en ouvrant leur Bible, et en la laissant parler ...
C'est une Parole "vivante et agissante" et elle est le coeur de notre foi.

Posté : 19 avr.05, 02:47
par pastoral hide & seek
La différence entre Marie et la déesse mère :

Marie n'est pas une déesse, c'est une femme, elle est la fille d'anne et joachim.
Contrairement à la déesse mère, elle n'est pas la mère de toute l'humanité !
Elle permet juste que dieu s'incarne et cela une bonne fois pour toute.


Marie sera là au début de la vie du christ et jusqu'a sa mort, d'ou sa place particulière dans le christianisme.
Il y a l'annonciation, mais il y a aussi et il ne faut pas l'oublier l'acceptation de marie.

Posté : 19 avr.05, 04:33
par LumendeLumine
Je suis entièrement d'accord avec Vexillum Regis, et je ne comprends pas, Brainstorm, comment peux-tu ensuite dire:
Brainstorm a écrit :Mais alors pourquoi devons nous complètement rejeter la tradition ?
LA BIBLE REPOND D ELLE MEME A CETTE QUESTION !
alors que VR avait clairement dit:
Vexillum Regis a écrit :cela est faux. Le Christ n'a pas confié le dépôt de la foi à un livre - sinon il l'aurait lui-même rédigé, comme Mahomet -, mais au collège des apôtres, c'est-à-dire à l'Eglise, qui est la "colonne et le fondement de la vérité" (1 Tim. III, 15). C'est l'Eglise qui a discerné quels étaient les livres inspirés ; c'est à elle que revient en définitive de trancher quant à l'interprétation des passages discutés.
Ce n'est donc pas à la Bible de juger la Tradition, mais bien plutôt à la Tradition de juger la Bible... De toute façon, je ne vois pas comment pouvez-vous vous séparer de l'Église Apostolique que Jésus-Christ a lui-même chargé d'enseigner et de garder la Vérité, et prétendre la combattre, c'est un non-sens; n'avez-vous pas assez foi en Dieu que de croire qu'Il guidera sa précieuse Église jusqu'au jugement dernier, et que "Les Portes de l'Enfer ne préviendront pas sur elle" ? Deuxièmement, vous rompez le lien sacramentel selon lequel la charge apostolique est transmise depuis le Christ, premier prêtre jusqu'à aujourd'hui; troisièmement, votre idée d'une interprétation personnelle de la Bible va en contradiction totale avec le principe d'unité de l'Église; il nie l'autorité apostolique et ouvre la porte à toutes les divisions, en témoigne la diversité des Églises protestantes; vous démembrez le corps mystique de Christ.

Tradition fidèle ou corrompue ?

Posté : 19 avr.05, 05:13
par Brainstorm
L'unité et la tradition ne sont pas un prétexte pour le mensonge...
Une analyse profonde et honnête des cultes et dogmes catholique nous amène à la conclusion qu'ils sont plus inspirés de religions païennes que de la BIble : voir

http://deuxbabylones.111mb.com/index2.html

L'auteur n'est PAS TJ.

Il n'y a dès lors pas de "succession apostolique" entre les apôtres de jésus et les Pères de l'Eglise, qui à travers Nicée en premier, corrompèrent les enseignements bibliques.

Posté : 20 avr.05, 05:43
par VexillumRegis
Brainstorm, trois questions très simples auxquelles vous répondrez sans difficulté :

1) De quoi parle Jésus lorsqu'il dit que "les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle" (Mt XVI, 18 ) ?

2) A qui s'adresse le Seigneur lorsqu'il met en garde : "Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui vous rejette me rejette; or celui qui me rejette, rejette celui qui m'a envoyé" (Lc X, 16) ?

3) Quelle la "colonne et la base de la vérité" évoquée par S. Paul en 1 Tim. III, 15 ?

In Christo,

- VR -

3 q

Posté : 20 avr.05, 22:02
par Brainstorm
1) De quoi parle Jésus lorsqu'il dit que "les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle" (Mt XVI, 18 ) ?

De plus, moi je te dis : Tu es Pierre, et sur ce roc je bâtirai mon église, et les portes de l’hadès ne la domineront pas.

Au sujet de la congrégation chrétienne, Jésus dit que “ les portes de l’hadès [“ la Puissance de la mort ”, TOB] ne l’emporteront pas ” sur elle. De même, à l’article de la mort, le roi Hizqiya-Ezéchias s’exclama : “ Au milieu de mes jours, oui j’entrerai dans les portes du shéol. ” (Is 38:10). Manifestement donc, quand Jésus promit la victoire sur l’hadès, il voulait dire que ses “ portes ” s’ouvriraient pour relâcher les morts au moyen d’une résurrection, ce qui arriva à Christ Jésus lui-même.

Puisque le mot hadès désigne la tombe où vont tous les humains, c’est-à-dire un endroit plutôt qu’une condition, Jésus entra par “ les portes de l’hadès ” lorsque Joseph d’Arimathée le déposa dans une tombe. Le jour de la Pentecôte de l’an 33 de n. è., Pierre dit à son sujet : “ Il n’a pas été abandonné à l’hadès et [...] sa chair n’a pas vu la corruption. Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité ; c’est un fait dont nous sommes tous témoins. ” (Ac 2:25-27, 29-32 ; Ps 16:10). Alors que les “ portes de l’hadès ” (Mt 16:18) retenaient toujours David à l’époque de Pierre (Ac 2:29), elles s’étaient ouvertes toutes grandes pour Christ Jésus lorsque son Père l’avait ressuscité de l’hadès. Depuis lors, grâce au pouvoir de ressusciter qui lui a été donné (Jn 5:21-30), Jésus détient “ les clés de la mort et de l’hadès ”. — Ré 1:17, 18.

Manifestement, l’hadès dont parle la Bible n’est pas l’endroit imaginaire que les Grecs non chrétiens de l’Antiquité représentaient dans leurs récits mythologiques comme “ une région enténébrée et sans soleil au cœur de la terre ”, car on ne ressuscitait pas de ce monde souterrain mythique.

2) A qui s'adresse le Seigneur lorsqu'il met en garde : "Celui qui vous écoute m'écoute, et celui qui vous rejette me rejette; or celui qui me rejette, rejette celui qui m'a envoyé" (Lc X, 16) ?

Il s'adresse à ses disciples qui prêchaient sa Parole fidèlement. Aujourd'hui, les TJ suivent le modèle biblique des premiers chrétiens.

3) Quelle la "colonne et la base de la vérité" évoquée par S. Paul en 1 Tim. III, 15 ?

Au Ier siècle, les congrégations participaient à ces deux catégories de “belles œuvres”. En I Timothée chapitre trois, après avoir énuméré les qualités requises des surveillants et des serviteurs ministériels, l’apôtre Paul écrivit que ‘la congrégation du Dieu vivant est la colonne et le soutien de la vérité’. (I Timothée 3:1-15.) Il montra aussi que les chrétiens qui persistent dans de tels enseignements véridiques se sauveront, eux et ceux qui les écoutent’. (I Timothée 4:16.)

Il est très simple de comprendre ce à quoi référait Paul quand il parle de la colonne et de la base : la colonne est la continuité des chrétiens fidèles, la base est le modèle et l'enseignement bibliques.

Posté : 20 avr.05, 22:45
par VexillumRegis
Comment osez-vous vous dire chrétiens, vous qui refusez d'admettre la divinité du Christ ?

"Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité" (col. II, 9).

Re: Tradition fidèle ou corrompue ?

Posté : 20 avr.05, 22:48
par VexillumRegis
Brainstorm a écrit :Il n'y a dès lors pas de "succession apostolique" entre les apôtres de jésus et les Pères de l'Eglise, qui à travers Nicée en premier, corrompèrent les enseignements bibliques.
Il ne fait aucun doute que les apôtres ont pouvu à leur succession. De quelle manière ? On voit dans les Ecritures que les apôtres se sont associés de nombreuses personnes qui, après leur décès, devaient très logiquement poursuivre leur oeuvre d'évangélisation. Cela est particulièrement net dans les épîtres de Paul, ces épîtres qui nous renseignent avec précision sur la manière dont l'apôtre transmettait à ses collaborateurs le don spirituel qui s'est communiqué jusqu'à nous à travers la consécration épiscopale : "C'est pourquoi je te rappelle de raviver le don de Dieu, qui est en toi, (conféré) par l'imposition de mes mains." (2 Tim. I, 6-7) ; "N'impose (trop) vite les mains à personne" (1 Tim. V, 22) ; "Ne perds pas de vue le don spirituel qui est en toi, qui t'a été donné par action prophétique avec l'imposition des mains du collège des anciens" (1 Tim. IV, 14). Ce "don spirituel", c'est le sacrement de l'ordre.

La succession apostolique est donc très clairement attestée dans le Nouveau Testament. Elle est le fondement d'une autorité ecclésiale légitime, qui remonte ainsi aux apôtres. Seules l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe procèdent de cette sucession apostolique ; elles forment de ce fait comme les deux poumons de la véritable Eglise du Christ. Les communautés ecclésiales qui n'ont pas maintenu le sacrement de l'ordre - et donc la succession apostolique - se sont séparés de l'Eglise et forment des groupement illégitimes.

- VR -

Posté : 21 avr.05, 04:16
par Brainstorm
VexillumRegis a écrit :Comment osez-vous vous dire chrétiens, vous qui refusez d'admettre la divinité du Christ ?

"Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité" (col. II, 9).
En Colossiens 2:9, l’apôtre Paul dit qu’en Christ “ toute la plénitude de la qualité divine [forme de théotês] habite corporellement ”. Certaines traductions mettent “ déité ”, ce qui, pour les trinitaires, signifie que Dieu habite personnellement en Christ (Ch ; Da ; voir aussi BFC). Toutefois, le Dictionnaire grec-français de A. Bailly donne à théotês le même sens fondamental qu’à théïotês, c’est-à-dire “ divinité (nature divine) ”. (P. 926.) La Peshitta et la Vulgate traduisent ce mot par “ divinité ”. Par conséquent, il y a ici aussi des raisons solides de traduire théotês par un terme qui désigne une qualité et non une personnalité.

Un examen du contexte de Colossiens 2:9 montre clairement que posséder la “ divinité ”, ou la “ nature divine ”, ne fait pas de Christ le même que Dieu le Tout-Puissant. Dans le chapitre précédent, Paul déclare : “ Dieu a jugé bon de faire habiter en lui toute plénitude. ” (Col 1:19). Ainsi, toute plénitude habite en Christ parce que cela “ a plu au Père ” (AG ; Sa), parce que c’était “ le bon plaisir du Père ”. (Ma.) La plénitude de la “ divinité ” qui habite en Christ est donc sienne par suite d’une décision prise par le Père. L’apôtre Paul parle plus loin de Christ comme étant “ assis à la droite de Dieu ”, ce qui montre encore que posséder cette “ plénitude ” ne fait pas de Jésus Christ la même personne que le Dieu Tout-Puissant. — Col 3:1.

En analysant le contexte immédiat de Colossiens 2:9, on remarque au verset 8 que les chrétiens sont mis en garde contre ceux qui défendent des philosophies et des traditions humaines, et qui risquent de les tromper. Il leur est également dit qu’“ en [Christ] sont soigneusement cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ”, et ils sont exhortés à ‘ continuer à marcher en union avec lui, enracinés et bâtis en lui, et devenus stables dans la foi ’. (Col 2:3, 6, 7.) En outre, les versets 13 à 15 expliquent qu’ils ont été rendus à la vie par la foi et libérés de l’alliance de la Loi. L’argument de Paul est donc que les chrétiens n’ont pas besoin de la Loi (qui a été ôtée par le moyen de Christ), ni des philosophies et des traditions humaines. Ils ont tout ce qu’il leur faut, une précieuse “ plénitude ”, en Christ. — Col 2:10-12.

succession apostolique

Posté : 21 avr.05, 04:31
par Brainstorm
Une lignée ininterrompue relie-t-elle Pierre aux papes de notre époque?

Lorsqu’il était encore professeur de théologie à l’université de Notre Dame (États-Unis), le jésuite John McKenzie écrivait: “La lignée des chefs de l’Église n’est pas entièrement confirmée par les faits historiques.” — The Roman Catholic Church (New York, 1969), p. 4.

Une encyclopédie catholique admet: “(...) la rareté des documents explique que nous sachions fort peu de choses sur la formation originelle de l’épiscopat (...).” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome I, p. 696.

Quand quelqu’un se dit nommé par Dieu alors qu’il n’obéit pas à ses lois et à celles de son Fils, ses prétentions sont sans valeur

Mat. 7:21-23, Jé: “Ce n’est pas en me disant: ‘Seigneur, Seigneur’, qu’on entrera dans le Royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là: ‘Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé? en ton nom que nous avons chassé des démons? en ton nom que nous avons fait bien des miracles?’ Alors je leur dirai en face: ‘Jamais je ne vous ai connus; écartez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.’” Voir également Jérémie 7:9-15.

Ceux qui se disent successeurs des apôtres ont-ils suivi l’enseignement et l’exemple de Jésus Christ et des Douze?

Un ouvrage catholique déclare: “L’Église catholique est apostolique parce qu’elle a pour doctrine la foi révélée jadis aux apôtres, foi qu’elle garde et explique sans rien y ajouter ou en retrancher.” (A Catholic Dictionary, Londres, 1957, de W. Addis et T. Arnold, p. 176). Les faits confirment-ils cette affirmation?

L’identité de Dieu


“Le mot ‘Trinité’ est le terme servant à désigner la doctrine fondamentale de la religion chrétienne.” — The Catholic Encyclopedia (1912), tome XV, p. 47.

“Le mot Trinité ne figure pas dans le Nouveau Testament. La doctrine qu’il désigne n’y est jamais énoncée explicitement. (...) Cette doctrine a pris forme progressivement, sur plusieurs siècles et à travers bien des controverses.” — The New Encyclopædia Britannica (1976), Micropædia, tome X, p. 126.

“Des exégètes et des théologiens bibliques, y compris de plus en plus de catholiques, reconnaissent qu’on ne devrait pas parler de la Trinité du Nouveau Testament sans émettre de sérieuses réserves. Dans le même temps, des historiens de la dogmatique et des théologiens méthodiques admettent que lorsqu’on traite de la pensée trinitaire pure on saute des origines du christianisme au dernier quart du IVe siècle.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome XIV, p. 295.

Le célibat des prêtres

Dans son encyclique Sacerdotalis Cœlibatus (Le célibat sacerdotal, 1967), le pape Paul VI réaffirmait la nécessité du célibat des prêtres, tout en admettant que “le Nouveau Testament, où nous est gardée la doctrine du Christ et des Apôtres, n’exige point le célibat des ministres sacrés (...). Jésus lui-même n’en a pas fait une condition préalable au choix des Douze, ni non plus les Apôtres à l’égard des hommes qui étaient préposés aux premières communautés chrétiennes”. — Le célibat sacerdotal, éd. du Centurion, p. 44.

I Cor. 9:5, BFC: “N’ai-je pas le droit d’emmener avec moi une épouse chrétienne, comme le font les apôtres, les frères du Seigneur et Pierre [“Céphas”, Jé]?” (“Céphas” est le nom araméen donné à Pierre; voir Jean 1:42. Voir également Marc 1:29-31, où il est question de la belle-mère de Simon, ou Pierre.)

I Tim. 3:2, Fi: “Il faut donc que l’évêque soit (...) mari d’une seule femme [“doit n’avoir épousé qu’une seule femme”, AG].”

Dès avant l’ère chrétienne, le bouddhisme imposait le célibat à ses prêtres et à ses moines (History of Sacerdotal Celibacy in the Christian Church, Londres, 1932, 4e éd. révisée, Henry Lea, p. 6). Même auparavant, les ordres les plus élevés de la prêtrise babylonienne étaient voués au célibat, selon ce que rapporte A. Hislop dans son livre Les Deux Babylones (Paris, 1972, p. 332).

I Tim. 4:1-3, Jé: “L’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, certains renieront la foi pour s’attacher à des esprits trompeurs et à des doctrines diaboliques (...): ces gens-là interdisent le mariage.”

Séparés du monde

Lorsqu’en 1965 le pape Paul VI s’est adressé aux Nations unies, il a déclaré: “Les peuples se tournent vers les Nations unies comme vers l’unique espoir de la concorde et de la paix: nous osons apporter ici, avec le nôtre, leur tribut d’honneur et d’espérance.”

Jean 15:19, Jé: “[Jésus Christ déclara:] Si vous étiez du monde, le monde aimerait son bien; mais parce que vous n’êtes pas du monde, puisque mon choix vous a tirés du monde, pour cette raison, le monde vous hait.”

Jacq. 4:4, Jé: “Ne savez-vous pas que l’amitié pour le monde est inimitié contre Dieu?”

Le recours aux armes de guerre

L’historien catholique E. Watkin a écrit: “Quoi qu’il nous en coûte, nous ne pouvons, au nom d’une pseudo-édification ou d’une fidélité malhonnête, nier ou feindre d’ignorer que, dans les faits, les évêques ont toujours apporté leur soutien aux guerres qu’a livrées le gouvernement de leur pays. Je ne connais pas un seul cas où le clergé national ait condamné une guerre en la déclarant injuste (...). Quelle que soit la théorie officielle, dans la pratique les évêques catholiques ont toujours pris comme principe en temps de guerre: ‘Mon pays a toujours raison.’” — Morals and Missiles (Londres, 1959) de Charles Thompson, pp. 57, 58.

Mat. 26:52, Jé: “Alors Jésus lui dit: ‘Rengaine ton glaive; car tous ceux qui prennent le glaive périront par le glaive.’”

I Jean 3:10-12, Jé: “À ceci sont reconnaissables les enfants de Dieu et les enfants du diable: quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère. (...) nous devons nous aimer les uns les autres, loin d’imiter Caïn, qui, étant du Mauvais, égorgea son frère.”

À la lumière de ce qui précède, ceux qui se disent successeurs des apôtres ont-ils vraiment suivi l’enseignement et l’exemple de Jésus Christ et des Douze?

Posté : 21 avr.05, 04:39
par VexillumRegis
Brainstorm a écrit :Lorsqu’en 1965 le pape Paul VI s’est adressé aux Nations unies, il a déclaré: “Les peuples se tournent vers les Nations unies comme vers l’unique espoir de la concorde et de la paix: nous osons apporter ici, avec le nôtre, leur tribut d’honneur et d’espérance.” (...)
En gros c'est anti-biblique que de souhaiter la paix ?!

N'importe quoi...

- VR -

Posté : 21 avr.05, 04:41
par VexillumRegis
Brainstorm a écrit :L’historien catholique E. Watkin a écrit: “Quoi qu’il nous en coûte, nous ne pouvons, au nom d’une pseudo-édification ou d’une fidélité malhonnête, nier ou feindre d’ignorer que, dans les faits, les évêques ont toujours apporté leur soutien aux guerres qu’a livrées le gouvernement de leur pays. Je ne connais pas un seul cas où le clergé national ait condamné une guerre en la déclarant injuste (...). Quelle que soit la théorie officielle, dans la pratique les évêques catholiques ont toujours pris comme principe en temps de guerre: ‘Mon pays a toujours raison.’” — Morals and Missiles (Londres, 1959) de Charles Thompson, pp. 57, 58.
Faux.

Un seul exemple : Fénelon, archevêque de Cambrai, a condamné la politique belliqueuse de Louis XIV.

- VR -